Après quoi courez-vous vraiment ? Le piège de la comparaison qui sabote votre stratégie business
Bienvenue à vous, entrepreneurs et leaders d’impact. Aujourd’hui, je vous ouvre les portes de mes coulisses, de mon cerveau, d’une prise de conscience brute et immédiate. Ce matin, j’ai vécu une de ces turbulences intérieures que nous connaissons tous : ce moment où le doute s’installe, nourri par le poison insidieux de la comparaison. En regardant ce qui se passait sur le marché, une question m’a frappée de plein fouet, une question que je pose souvent à mes clientes en mentoring mais que je n’avais pas tournée vers moi depuis longtemps : ‘Après quoi tu cours ?’. Cette interrogation est le point de départ d’une réflexion profonde sur nos motivations, nos décisions et la véritable nature de notre ambition. Nous allons explorer ensemble comment la comparaison à la concurrence peut devenir le meilleur moyen de prendre de mauvaises décisions, et surtout, comment s’en libérer pour construire une entreprise qui nous ressemble vraiment, alignée, sereine et puissante.
Cet article n’est pas un cours théorique. C’est une conversation intime, née d’un moment de vulnérabilité. J’aurais pu me laisser emporter par le tourbillon de l’émotion, par ce sentiment d’être ‘has been’ ou de me reposer sur mes lauriers. Mais au lieu de cela, j’ai choisi de m’asseoir avec cet inconfort et de le décortiquer. Nous allons plonger dans ce mécanisme de comparaison, comprendre pourquoi la stabilité peut parfois être plus effrayante que le chaos, et découvrir la question la plus puissante que vous puissiez vous poser avant chaque action : ‘À partir de quelle source est-ce que j’agis ?’. Préparez-vous, car ce que vous allez découvrir pourrait bien transformer non seulement votre business, mais votre manière de vivre votre vie tout entière.
Le piège scintillant de la nouveauté : quand la comparaison devient votre pire ennemie
Le monde de l’entrepreneuriat est une vitrine géante où chacun expose ses succès, ses lancements, ses innovations. Un simple scroll sur les réseaux sociaux peut suffire à déclencher une spirale de doutes. C’est exactement ce qui m’est arrivé. Mon équipe m’alerte : ‘Ah tu as vu, il y a des nouveaux coachs, il y a des nouvelles choses’. Poussée par la curiosité, je me plonge dans cet univers que j’avais délaissé depuis longtemps. Et là, le choc. Partout, le même mot d’ordre : nouveauté. Nouveaux workbooks, nouveaux challenges, nouvelles offres… une effervescence créative qui semble ne jamais s’arrêter. Cette culture du ‘toujours plus, toujours nouveau’ est présentée comme la clé pour rester attractif, pertinent, vivant. L’idée sous-jacente est simple et terrifiante : si vous n’innovez pas, vous disparaissez.
Le vertige du ‘toujours plus’ : une course sans fin ?
Face à ce déferlement, un sentiment de décalage m’a envahie. J’ai vu d’autres coachs business dans ma thématique ‘qui se réinventent trois fois par an’. Et moi ? Je me suis regardée et j’ai réalisé une chose : ça fait près de quatre ans que je n’ai pas créé de ‘nouveau’ au sens où le marché l’entend. Ma pyramide d’offres est la même, stable, éprouvée. Mes cadeaux gratuits datent parfois de plusieurs années. Immédiatement, le ‘bullshit mental’ s’est mis en marche, comme je l’appelle. Pendant une vingtaine de minutes, le hamster dans ma tête a tourné à plein régime : ‘Attends, c’est bizarre quand même. Tout le monde crée sans cesse du nouveau et toi ? Qu’est-ce qui se passe ?’. Cette petite voix insidieuse a commencé à me souffler les pires scénarios. Suis-je en train de stagner ? Est-ce que je me repose sur mes lauriers, devenue complaisante parce que ‘mon business il tourne’ ? Cette pression externe est d’une violence rare. Elle nous fait croire que notre valeur et la pérennité de notre entreprise dépendent de notre capacité à produire constamment du neuf, à surprendre, à nous réinventer. C’est une course épuisante, une course qui nous éloigne de l’essentiel : la qualité, la profondeur et l’impact réel de ce que nous proposons déjà.
Mon propre miroir : 4 ans sans ‘nouveauté’ et la crise de doute
Mon modèle économique est simple et solide, construit sur des piliers qui ont fait leurs preuves. L’Académie des entrepreneurs d’impact, les Challengeuses d’impact, le mastermind Manifeste Illimité, le mentoring individuel… Ces offres sont le fruit d’années de travail et elles fonctionnent. Mon challenge phare, par exemple, en est à sa quinzième édition. ‘Toujours le même, le même titre, le même contenu’, pourrais-je dire. Pourtant, l’énergie et la transformation qu’il génère sont à chaque fois uniques et profondes. Mais face à la frénésie ambiante, cette stabilité m’a soudain semblé être une faiblesse. La comparaison m’a fait douter de la valeur de ma propre stratégie. J’ai commencé à me demander : ‘Est-ce qu’il faut que je fasse un autre challenge ? Est-ce qu’il faut que je change mon challenge ?’. J’étais aspirée dans un vortex de questions dictées non pas par une vision stratégique ou un besoin de mes clients, mais par la peur panique d’être laissée pour compte. C’est le danger fondamental de la comparaison : elle nous déconnecte de notre propre réalité, de nos propres succès, pour nous projeter dans une version fantasmée de la réussite des autres. Elle nous pousse à agir, non pas pour construire, mais pour réagir.
Ce moment de doute intense a été un véritable électrochoc. Il m’a forcée à m’arrêter et à regarder la situation en face. Au lieu de céder à la panique et de lancer un nouveau projet dans la précipitation, j’ai compris que je devais d’abord comprendre l’origine de ce malaise. C’était moins une question de stratégie business qu’une question de mindset et de sécurité intérieure. Et c’est là que la véritable introspection a commencé, me menant à la question qui a tout changé.
La question fondamentale : ‘À partir de quelle source agissez-vous ?’
Une fois le tumulte émotionnel légèrement apaisé, une fois que j’ai laissé la vague de la comparaison retomber, j’ai pu me poser la seule question qui vaille vraiment. Ce n’est pas ‘Que dois-je faire ?’, mais ‘Pourquoi ai-je envie de le faire ?’. Plus précisément : ‘À partir de quelle source tu veux créer du nouveau ?’. Cette interrogation est un filtre incroyablement puissant qui permet de distinguer une action alignée d’une réaction de panique. Une source, c’est l’énergie fondamentale qui motive notre décision. Elle peut être ‘insécure’, nourrie par la peur, le manque, la comparaison, le besoin de reconnaissance. Ou elle peut être ‘sécure’, alimentée par la joie, l’envie, l’élan créatif, la vision, le service. Reconnaître la source de nos actions est la première étape pour reprendre le contrôle de notre destinée d’entrepreneur et cesser d’être le jouet des circonstances extérieures.
Identifier la source de vos décisions : peur ou vision ?
Analyser la source, c’est faire un audit de ses motivations profondes. Dans mon cas, l’envie soudaine de créer de la nouveauté pouvait venir de plusieurs sources ‘insécures’. La première, évidente, était la comparaison : ‘Les autres en font beaucoup donc ça veut dire que moi aussi je dois en faire beaucoup’. La deuxième était liée à une croyance profondément ancrée, renforcée par la société : ‘Il faut travailler beaucoup pour mériter’. Voir mon agenda s’alléger, passer de 80 heures de coaching par mois à 5, a créé un vide. Et ce vide peut être terrifiant. Il peut activer une source de panique : ‘Il faut absolument que je remplisse ce vide et cet espace libre, parce que qui je suis quand je ne suis pas Yang, active, dans le challenge, dans en faire toujours plus ?’. Cette peur du vide nous pousse à nous agiter pour nous prouver notre propre valeur. À l’opposé, il y a les sources ‘sécures’. L’envie de créer pourrait naître de la joie pure, du kiffe, de l’élan qui vient d’un espace mental et créatif enfin disponible. Elle pourrait provenir d’une vision claire pour l’entreprise : est-ce que cette nouveauté sert réellement ma mission à long terme ? Est-ce qu’elle va apporter une valeur ajoutée significative à mes clientes ? La différence est colossale. Dans un cas, on cherche à combler un manque. Dans l’autre, on crée à partir d’un plein.
L’habitude du chaos : quand la stabilité devient déstabilisante
Ce qui rend l’analyse des sources si complexe, c’est que notre système nerveux a une mémoire. Il s’habitue à un certain niveau d’intensité. Pour ma part, mon passé est marqué par le chaos. ‘Que ce soit dans mes relations amoureuses où j’ai vécu de grandes intensités, que ce soit quand j’ai connu la rue avec ma maman quand on a fait la cavale pendant 2 ans, je connaissais le ‘il faut se cacher, il faut trouver des solutions vite, il faut être forte, il faut pas pleurer ». Mon système nerveux a été programmé pour l’urgence, l’adrénaline, la survie. De même, les premières années de mon entreprise ont été un marathon intense. ‘Pendant 3 ans, j’étais toute seule, j’étais sur tous les fronts, je travaillais les soirées, les weekends, j’ai tout donné pour ce business’. Le calme et la stabilité actuels sont donc contre-intuitifs pour mon corps. Cela ‘fait bizarre que ce soit calme’. Cette dissonance crée un inconfort qui peut être facilement confondu avec de l’ennui ou de la stagnation, nous poussant à recréer du drame et de l’urgence simplement parce que c’est un état familier. Apprendre à tolérer la paix, à se sentir en sécurité dans la stabilité, est un travail de fond. C’est une reprogrammation qui demande de venir ‘travailler sur mon système nerveux qui lui a connu l’excitation, le beaucoup, le waouh, le vite vite vite’.
Comprendre cela est libérateur. Cela signifie que le malaise que l’on peut ressentir face à un business qui tourne bien n’est pas forcément un signal qu’il faut tout changer. C’est peut-être simplement le signe que nous sommes en train d’intégrer un nouveau paradigme de réussite, un modèle où l’épanouissement ne rime plus avec l’épuisement.
Redéfinir la réussite : de l’agitation à la justesse
Le parcours entrepreneurial est souvent glorifié pour sa phase de démarrage : le ‘hustle’, les nuits blanches, le sacrifice total. On célèbre l’acharnement, et c’est une étape nécessaire. J’ai moi-même travaillé ‘comme une malade acharnée pendant minimum les trois quatre premières années’. Mais que se passe-t-il après ? Quand l’entreprise atteint un ‘stade de maturité, de stabilité en terme de chiffres, de clientes, de réussite’ ? C’est là qu’un changement de paradigme est essentiel. Continuer à courir alors que la course est terminée mène à l’épuisement et à des décisions absurdes. La véritable réussite n’est peut-être pas de construire une multinationale ou une équipe de dix personnes si ce n’est pas notre désir profond. La réussite, c’est peut-être de créer un écosystème qui nous permet de vivre dans la ‘justesse’. La justesse d’un business qui prospère tout en préservant notre équilibre de vie, notre simplicité et notre plaisir.
Le fruit de vos efforts : accepter un business stable et mature
Il y a une forme de culpabilité à moins travailler pour des résultats égaux ou supérieurs. La société nous a appris que la valeur est proportionnelle à l’effort visible. Alors, quand on a un business qui tourne avec fluidité grâce aux systèmes mis en place et à l’expérience acquise, on peut se sentir comme un imposteur, ou même ‘feignante’. C’est une croyance à déconstruire activement. Le calme et la fluidité ne sont pas des cadeaux tombés du ciel. Ils sont le résultat direct de l’intensité et du travail acharné des années précédentes. C’est la récolte après les semailles. Refuser cette phase de stabilité, c’est un peu comme planter un verger, le cultiver pendant des années et, au moment où les fruits apparaissent, décider de tout raser pour planter autre chose, juste pour le plaisir de se sentir occupé. Accepter la maturité de son entreprise, c’est s’autoriser à jouir des fruits de son labeur. C’est comprendre que la valeur que l’on apporte ne se mesure plus en heures de travail, mais en impact et en sagesse. Mes offres, même si elles n’ont pas changé de nom, sont infiniment plus riches aujourd’hui de toute l’expérience que j’ai accumulée. Le challenge qui a généré plus de 3 millions d’euros n’est ‘pas du tout has been’ ; il est au contraire affiné, poli par le temps, comme un bon vin.
Construire sur des fondations solides plutôt que de tout réinventer
L’obsession de la nouveauté nous fait souvent oublier la puissance de la maîtrise. Plutôt que de papillonner d’une idée à l’autre, approfondir ce qui fonctionne déjà peut être une stratégie bien plus rentable et satisfaisante. Optimiser un parcours client, améliorer le contenu d’une formation existante, renforcer le suivi des participants… ces actions sont moins spectaculaires qu’un grand lancement, mais elles construisent une valeur durable et une réputation d’excellence. Le marché n’a pas toujours besoin de nouveauté ; il a surtout besoin de solutions fiables et efficaces. En se concentrant sur le renforcement de nos fondations, on crée une entreprise résiliente, moins dépendante des tendances éphémères. Cela ne veut pas dire ne plus jamais innover. Cela signifie choisir d’innover à partir d’une source de vision et d’opportunité réelle, et non à partir d’une source de peur et de réaction. C’est la différence entre une croissance stratégique et une agitation stérile. Avant de vous lancer dans la construction d’un nouvel étage, assurez-vous que les fondations de votre maison sont inébranlables.
Ce changement de perspective est un acte courageux. Il demande de résister à la pression sociale et de définir ses propres règles du jeu. C’est un chemin vers un entrepreneuriat plus serein, plus durable, et finalement, plus impactant.
Un outil pratique pour reprendre le contrôle : vision, bilan et patience
Face à ce tourbillon de doutes, la pire des décisions aurait été d’agir dans l’urgence. La précipitation, dictée par l’émotion, est le terreau des erreurs stratégiques. J’ai donc pris une décision consciente et radicale : celle de ne pas décider. Du moins, pas tout de suite. ‘Je vais me laisser quelques mois de réflexion’. Cette pause n’est pas un signe de procrastination ou d’indécision, mais un acte stratégique de la plus haute importance. C’est créer un espace pour que l’émotionnel se calme et que la clarté puisse émerger. C’est dans ce vide intentionnel que les meilleures réponses apparaissent, loin du bruit de la comparaison et de la pression du marché. Il s’agit d’un processus en deux temps : d’abord, faire un état des lieux factuel, puis, se reconnecter à sa vision à long terme.
Le pouvoir de la pause : pourquoi vous ne devez pas décider sous le coup de l’émotion
Lorsque notre ‘petit Georges mental’ et notre émotionnel ‘courent comme une malade dans tous les sens’, il est impossible de prendre une décision juste. La première étape est donc de revenir au factuel. C’est un ancrage puissant qui coupe court aux scénarios catastrophes. Pour cela, des outils comme un bilan trimestriel ou annuel sont précieux. ‘Je peux te remettre le workbook bilan… Tu vas remplir tout ça, ça te permet de poser des chiffres, des constats factuels pour tes futures décisions’. Analyser ce qui a fonctionné, ce qui n’a pas fonctionné, la rentabilité de chaque offre, la satisfaction des clients… Ces données objectives sont un antidote puissant au poison du ‘je crois que’ ou ‘j’ai l’impression que’. Elles nous montrent la réalité de notre entreprise, souvent bien plus positive que celle peinte par nos peurs. Cette phase d’analyse permet de séparer les faits de la fiction émotionnelle et de créer une base saine pour la réflexion future.
Reconnecter avec votre ‘Pourquoi’ : le travail sur la vision d’entreprise
Une fois l’état des lieux posé, le véritable travail commence : celui de la vision. ‘Ça va me permettre aussi d’aller travailler ma vision. Qu’est-ce que je désire maintenant que l’entreprise est solide et stable ?’. C’est la question fondamentale. La vision est votre étoile du Nord, le phare qui guide toutes vos décisions. Sans elle, vous naviguez à vue, balloté par les vagues des tendances et les vents de la concurrence. Retravailler sa vision, ce n’est pas un exercice intellectuel ennuyeux. C’est une reconnexion profonde à votre ‘pourquoi’. Qu’est-ce qui vous anime ? Quel impact voulez-vous créer dans un an, trois ans, cinq ans ? Quel style de vie voulez-vous que votre entreprise soutienne ? C’est seulement en ayant une image claire de la destination que vous pourrez décider si le fait de ‘créer de la nouveauté’ est un pas dans la bonne direction ou une simple distraction. Cette clarté ‘va m’aider à prendre la décision sur est-ce que j’ai véritablement envie de créer de la nouveauté ? Quelle nouveauté ? Qui est-ce que ça peut servir ?’. La vision transforme la question ‘Que pourrais-je faire ?’ en ‘Qu’est-ce qui est le plus juste de faire pour servir ma mission ?’.
Ce processus est un cadeau à vous faire. C’est un investissement en temps et en énergie qui vous évitera des mois, voire des années, d’efforts mal dirigés. C’est la clé pour construire non pas n’importe quelle entreprise, mais VOTRE entreprise.
Conclusion : Après quoi courez-vous vraiment ?
Cette introspection matinale, partie d’un simple scroll sur les réseaux sociaux, m’a ramenée à l’essentiel. Les deux questions qui doivent devenir votre mantra, votre post-it mental collé sur votre bureau, sont : ‘Après quoi tu cours ?’ et ‘À partir de quelle source j’agis ?’. Ces interrogations sont un système de navigation interne qui, si vous l’écoutez, vous empêchera de vous écraser contre le mur de l’épuisement ou de vous perdre dans des projets qui ne vous nourrissent pas. Courir pour courir, créer pour créer, innover pour innover… C’est le chemin le plus court vers la perte de sens. Avant de vous lancer dans la prochaine course, demandez-vous si la ligne d’arrivée vous correspond vraiment. Voulez-vous vraiment cette multinationale, cette équipe de dix personnes, cette complexité supplémentaire ? Ou aspirez-vous à plus de simplicité, de profondeur et d’impact ciblé ?
Je vous invite à faire cet exercice, dès aujourd’hui. Observez-vous dans vos interactions, vos décisions professionnelles, vos relations personnelles. Avant de répondre à un email, de lancer un projet, ou même de réagir à un commentaire, prenez deux secondes. Respirez. Et demandez-vous : ‘Là, j’ai envie de faire telle action, mais en vrai, c’est à partir de quelle source ?’. Si la réponse est la peur, l’ego, l’insécurité, alors faites une pause. Revenez au factuel. Demandez-vous ce que ferait la version de vous qui est totalement apaisée et en sécurité. Vous verrez, ‘toute ta vie va changer’. C’est une promesse. Ce n’est pas un chemin facile, car il demande de faire face à ses propres insécurités, mais c’est le seul chemin vers une réussite qui est véritablement la vôtre, une réussite qui a le goût de la liberté et de l’alignement.
FAQ : Vos questions sur la comparaison et la prise de décision
Que faire concrètement quand on se sent en retard par rapport à la concurrence ?
La première chose à faire est de couper le bruit extérieur pour revenir à soi. Ce sentiment d’être en retard est une construction de l’esprit nourrie par la comparaison. Au lieu de regarder ce que font les autres, concentrez-vous sur vos propres données factuelles : la satisfaction de vos clients, vos chiffres, l’impact que vous créez. Ensuite, utilisez ce moment non pas pour copier, mais pour vous reconnecter à votre vision. Ce sentiment désagréable est souvent le signe qu’il est temps de clarifier où VOUS voulez aller, indépendamment des autres. C’est une invitation à renforcer vos propres fondations plutôt qu’à admirer celles du voisin.
‘Quand vous prenez des décisions, demandez-vous toujours à partir de quelle source vous le faites… si c’est à partir d’une source insécure et émotionnelle, je reviens dans le factuel. OK, qu’est-ce qui est juste pour moi ?’
Comment savoir si je dois créer une nouvelle offre ou optimiser l’existante ?
Pour le savoir, posez-vous des questions stratégiques plutôt qu’émotionnelles. La demande vient-elle de vos clients existants ? Y a-t-il un vrai besoin non comblé sur votre marché que vous êtes le seul à pouvoir adresser ? Ou est-ce une envie de nouveauté pour apaiser une peur de stagner ? Analyser la performance de vos offres actuelles est crucial. Si une offre fonctionne magnifiquement bien, la rendre encore meilleure peut avoir un retour sur investissement bien plus élevé que de partir de zéro. Une nouvelle offre ne doit pas être une fuite en avant, mais une expansion logique et désirée, alignée avec votre vision d’entreprise.
‘Mes offres sont extrêmement établies et ça, ça fait déjà peut-être 3-4 ans… mon challenge, j’en suis à mon 15e, oui, je te le dis, toujours le même, le même titre, le même contenu mais l’énergie et ce qui est mis dedans est toujours différent.’
Qu’est-ce que signifie ‘agir à partir de la bonne source’ en business ?
Agir à partir de la bonne source, c’est prendre des décisions dont le moteur est l’énergie de la croissance, de la joie et de la vision (‘source sécure’) plutôt que l’énergie de la peur, du manque ou de la réaction (‘source insécure’). Concrètement, cela veut dire lancer un projet parce qu’il vous excite profondément et qu’il sert votre mission, pas parce que votre concurrent vient de lancer quelque chose de similaire. Cela signifie recruter parce que vous avez une vision d’expansion, pas parce que vous avez la flemme de faire une tâche. C’est un filtre qui garantit que chaque pas que vous faites construit l’entreprise et la vie que vous désirez vraiment.
‘Est-ce que c’est à partir d’une source de joie, de kiffe parce que j’ai de l’espace libre… ou à partir d’une source de je me compare aux autres, les autres en font beaucoup donc ça veut dire que moi aussi je dois en faire beaucoup ? Ce n’est pas du tout les mêmes sources.’
Pourquoi la stabilité dans mon entreprise peut-elle me mettre mal à l’aise ?
Cet inconfort est souvent lié à une habitude du système nerveux. Si vos débuts en entrepreneuriat ou même votre histoire personnelle ont été marqués par l’intensité, l’urgence et le ‘mode survie’, votre corps s’est habitué à un haut niveau de stress et d’adrénaline. Le calme et la stabilité peuvent alors être perçus comme anormaux, voire dangereux, car ils sont inconnus. Ce malaise n’est pas un signe que votre business va mal, mais plutôt que vous êtes en train d’intégrer un nouveau palier de sécurité. C’est un processus de reprogrammation qui demande de la patience et de la conscience pour apprendre à se sentir en sécurité dans la paix.
‘Ça m’a demandé ces années là… de venir travailler sur mon système nerveux qui lui a connu l’excitation, le beaucoup, le waouh, le vite vite vite, il y a ça, il y a ça à gérer alors que maintenant que j’ai une entreprise posée et stable bah tout est plus calme et ça fait bizarre que ce soit calme.’
Est-ce que ne pas innover constamment signifie que mon business stagne ?
Absolument pas. Il faut différencier l’innovation frénétique de l’amélioration continue. Un business qui n’introduit pas de nouvelle offre chaque trimestre ne stagne pas s’il continue d’améliorer ses processus, d’approfondir la qualité de ses services et de renforcer la relation avec ses clients. La véritable stagnation est l’absence d’apprentissage et d’amélioration, pas l’absence de nouveauté visible. Un business mature et rentable repose souvent sur des offres piliers, maîtrisées et perfectionnées au fil du temps. La stabilité est une force, pas une faiblesse.
‘Je vois en comparaison d’autres coach business dans mathématiques bah en fait qui se réinvente trois fois par an… Et là je me dis ‘Est-ce qu’il y a un problème quelque part ?’… mon challenge, je dois rapporter plus de 3 millions donc je pense pas has been.’
Comment puis-je appliquer ce principe de ‘source’ dans la gestion de mon équipe ?
Ce principe est fondamental en management. Avant de donner un feedback, demandez-vous : est-ce que je le fais à partir d’une source de soutien pour faire grandir la personne, ou d’une source de frustration et de reproche ? Quand vous gardez un collaborateur qui ne performe pas, le faites-vous par loyauté et parce qu’il incarne les valeurs de l’entreprise, ou par peur du processus de recrutement et de l’inconfort d’une conversation difficile ? Chaque décision managériale, de la délégation à la résolution de conflit, peut être passée au crible de cette question. Agir depuis une source de clarté, de responsabilité et de vision crée une culture d’entreprise saine et performante.
‘Vous avez une personne dans votre équipe avec qui ça se passe pas bien… est-ce que je la garde à partir d’une source de ‘oh là là, j’ai la flemme de recruter, j’ai pas envie de tout recommencer avec quelqu’un’ ? C’est pas du tout les mêmes sources.’




