De la surcharge à la stabilité : comment bâtir un business solide sans vous épuiser
Bonjour à vous, leader d’impact. Si vous avez déjà eu cette sensation frustrante de courir dans tous les sens sans jamais vraiment avancer, cet article est pour vous. Vous êtes cette femme entrepreneur passionnée, motivée, qui donne tout pour ses projets. Vous vous levez pleine d’énergie, avec mille idées à la seconde, et pourtant, à la fin de la journée, vous vous sentez vidée, épuisée, voire coupable en vous demandant : ‘Mais qu’est-ce que j’ai fait aujourd’hui ? Où est passé mon temps ?’
Cette impression que la journée vous a roulé dessus, que vous avez sauté d’une urgence à l’autre sans toucher au cœur de ce qui fait réellement avancer votre business, est un mal bien connu. Vous n’êtes pas seule. Ensemble, explorons pourquoi vous ressentez cela et comment commencer à transformer cette agitation stérile en une progression sereine et impactante.
Qu’est-ce que la surcharge invisible qui vous épuise en silence ?
On a tendance à penser que la surcharge, c’est juste avoir trop de travail. Mais la réalité est bien plus subtile. Il s’agit d’une accumulation de petites choses qui, mises bout à bout, dispersent votre attention et vident votre énergie. C’est ce que j’appelle la surcharge invisible, car elle est devenue une habitude, un fonctionnement si naturel que vous ne la remarquez même plus.
Le mythe du multitâche : l’art de commencer sans jamais finir
Le premier coupable est le multitâche. Cette tendance à commencer dix choses en même temps sans en finir aucune. On croit être efficace, mais on ne fait que fragmenter notre attention. C’est une habitude que je connais bien.
‘Je sais parce que je l’ai fait hier soir. Hier soir, j’étais en train de créer des bracelets et des colliers en pierre de lithothérapie. J’ai commencé un collier. J’ai vu des pierres qui m’ont attirée, je me suis dit ‘Mais je pourrais en faire un super bracelet !’ Ou alors, je commence à faire ma page, mon offre, ma nouvelle offre et d’un coup ‘Mais j’ai eu une idée pour ma visibilité’, alors là, je repars complètement sur autre chose et j’ai laissé mon offre de côté.’
Chaque fois que vous sautez d’une tâche à l’autre, votre cerveau doit se réadapter, ce qui consomme une énergie précieuse et vous empêche d’entrer dans un état de concentration profonde, là où la vraie valeur se crée.
Les urgences et micro-interruptions : les voleurs de votre concentration
Le deuxième élément de cette surcharge est la tyrannie de l’urgence et des interruptions. Ce sont ‘les urgences qui surgissent toutes les 5 minutes et qui te forcent à changer de cap en permanence’. Notifications, appels, emails, demandes de l’équipe, les enfants… toutes ces distractions vous coupent dans votre élan et vous forcent à réagir plutôt qu’à agir de manière intentionnelle. Le résultat ? Vous êtes complètement éparpillée, et votre planning vole en éclats.
La to-do list sans fin : ce puits sans fond de votre énergie
Et enfin, il y a cette fameuse to-do list à rallonge. Vous cochez des cases, mais la liste semble grossir au lieu de diminuer. C’est décourageant et cela crée une pression constante. ‘Elle est censée s’arrêter à un moment donné et pourtant, chez toi, elle se rallonge.’ Cette liste infinie est le symptôme d’un manque de priorisation et d’une tentative de tout faire, au lieu de se concentrer sur l’essentiel.
Bruit mental et agitation constante : pourquoi vous n’avancez pas vraiment
Toutes ces choses qui s’additionnent créent une dispersion de votre attention. Et c’est là que le bât blesse. Ce n’est pas la quantité de travail qui vous épuise le plus, mais cette agitation mentale permanente. Votre cerveau n’est tout simplement pas conçu pour fonctionner de cette manière.
Votre cerveau n’est pas fait pour le chaos
Notre cerveau n’est pas fait pour passer d’une tâche à l’autre en permanence et pour répondre à des distractions non planifiées. Cette hyperactivité, nourrie par les réseaux sociaux et une société où tout va très vite, fatigue votre système nerveux.
‘Tu es en train de fatiguer ton cerveau qui au lieu d’être focus pendant 20 minutes, concentré sur une action en allez, 5 minutes, toi, tu en as déjà fait trois. Tu penses, t’agis, une distraction, une demande, une nouvelle idée et en fait, ton cerveau n’arrive plus du tout à être concentré.’
Cette incapacité à maintenir le focus se répercute partout, même dans les moments de détente. Avez-vous déjà essayé de méditer pour vous retrouver deux secondes plus tard à penser à votre business ? C’est le signe que votre cerveau a été habitué à une hyper-agitation constante.
De l’hyperactivité à la perte de créativité
Le résultat de ce bruit mental est dévastateur. Il engendre de la fatigue, vous fait perdre votre créativité et, paradoxalement, vous rend moins efficace. Vous avez beau être hyperactive, vous n’avancez pas sur les projets qui comptent réellement. Vous êtes dans le mode ‘allume-feu’, touchant à tout, plutôt que dans le mode ‘bâtisseuse’, qui construit pierre par pierre, avec focus et intention.
Le piège de l’activité : êtes-vous occupée ou réellement productive ?
C’est un des pièges les plus classiques de l’entrepreneuriat : confondre une activité intense avec une productivité réelle. On croit que si on bouge beaucoup, si on est toujours occupée, alors on avance. Mais c’est souvent une illusion.
L’illusion de l’effort : patiner dans la boue sans avancer
Être occupée ne veut pas dire être productive. Vous pouvez passer une journée entière à faire mille petites choses sans jamais toucher à ce qui génère vraiment du chiffre d’affaires ou de l’impact pour votre entreprise.
‘C’est comme si tu étais au volant de ta voiture dans une marée de boue […]. Toi tu veux accélérer à fond pour sortir de là. Alors tu passes la 5ème, tu y vas, tu t’agites, tu comprends pas. En réalité, tu fais beaucoup de bruit, beaucoup d’efforts, tu uses beaucoup d’essence, mais tu restes coincé au même endroit, tu patines dans la boue.’
Je vous pose la question : êtes-vous occupée ou productive ? J’ai personnellement fait cette transition. ‘Je suis passée de 7 jours où j’étais occupée à 3 jours où je suis productive.’ Cela demande de protéger son temps et son énergie comme des ressources sacrées.
La pression sociale et la culpabilité de ‘ne pas en faire assez’
Cette course effrénée est aussi alimentée par la pression extérieure. La peur du jugement de l’entourage, le besoin de prouver qu’on travaille dur, surtout si les résultats ne sont pas encore visibles. Par culpabilité et besoin d’être aimée, on brasse beaucoup d’air pour montrer qu’on est investie. Mais cette agitation ne sert qu’à masquer un manque de clarté sur les actions qui comptent vraiment.
Les conséquences concrètes de la dispersion sur votre business et votre santé
Cette agitation permanente n’est pas sans conséquences. Elle pompe votre énergie et peut vous mener à un point de rupture, affectant à la fois votre bien-être et la pérennité de votre entreprise.
De la fatigue chronique à l’épuisement total
L’épuisement qui en découle n’est pas seulement physique, il est aussi mental et émotionnel. C’est cette sensation de ‘perdre la tête’, d’oublier ce qu’on était en train de faire deux minutes auparavant, de mettre le déodorant au frigo. Ce sont les signes que votre système est en surcharge.
‘Tu finis par ressentir de l’épuisement physique, mental, émotionnel, tu as l’impression limite que tu es en train de faire un épuisement un limite un burnout et tu rêves que d’une chose, c’est ‘Putain, vous savez quoi ? […] J’ai envie de tout balancer’.’
Ce sentiment de ne jamais avoir fini, de laisser des choses en plan, génère de la culpabilité et du découragement. C’est un cercle vicieux.
Quand l’envie de tout plaquer devient une obsession
À force de courir après le temps, après une liste sans fin, après le prochain lancement, on perd l’équilibre. Le travail empiète sur la vie personnelle, on n’est jamais vraiment présent. ‘Tu es avec tes enfants, mais tu penses au travail, tu es avec tes amis, mais tu penses au travail’. Ce déséquilibre mène à un rêve ultime : celui de la liberté, de partir sur une île déserte où personne n’attend plus rien de vous. Si vous ressentez cela, c’est un signal d’alarme qu’il est urgent d’écouter.
Le premier pas vers la stabilité : reprendre le contrôle par la conscience
La bonne nouvelle, c’est que cette situation n’est pas une fatalité. Vous pouvez changer. J’en suis la preuve vivante. Le chemin commence par une étape simple mais fondamentale : la prise de conscience.
Observez votre journée pour identifier les fuites d’énergie
Prenez un moment, sans jugement, pour observer votre journée type. Où êtes-vous vraiment productive ? À quels moments êtes-vous simplement dispersée ? Quelles sont les petites interruptions qui, cumulées, vous épuisent ? Repérez les moments où vous avez 10 000 onglets ouverts sur votre ordinateur et où vous sautez de l’un à l’autre. C’est à vous de voir ce fonctionnement pour pouvoir le changer.
La question puissante : qu’est-ce qui apporte vraiment de la valeur ?
Une fois cette observation faite, posez-vous cette question simple mais puissante : ‘Qu’est-ce qui m’apporte vraiment de la valeur aujourd’hui dans mon business et dans ce que je désire obtenir avec mon business ?’ Pas ce qui est urgent, pas ce qui est attendu par les autres, mais ce qui contribue directement à vos objectifs principaux, comme la visibilité, l’impact ou les ventes.
‘Reviens avec des ancrages ou d’autres techniques que tu connais. […] Quelle est l’action qui va me permettre de générer plus de visibilité, plus d’impact, plus de vente ?’
Cet épisode a mis en lumière ce sentiment de dispersion et son coût énorme. Retrouver la stabilité ne signifie pas travailler plus, mais travailler moins et mieux. Il s’agit de remettre du plaisir, de la légèreté et du focus au centre de votre entrepreneuriat.
Dans le prochain épisode, je vous partagerai trois ajustements simples à appliquer dès maintenant pour ralentir, calmer l’agitation et gagner en efficacité sans vous épuiser. Mais si vous sentez dès aujourd’hui que vous avez besoin d’un bilan clair et d’un plan d’action personnalisé, j’ai créé pour vous un diagnostic business à 360°. C’est un outil puissant pour retrouver de la clarté et de la confiance. Vous trouverez le lien dans ma bio Insta ‘né pour impacter’.
FAQ : Vos questions sur la charge mentale et la productivité de l’entrepreneure
1. Comment savoir si je souffre de surcharge invisible en tant qu’entrepreneure ?
Vous souffrez probablement de surcharge invisible si vous vous sentez constamment épuisée malgré des résultats qui stagnent, si vous avez l’impression de sauter d’une urgence à l’autre et si, à la fin de la journée, vous ne savez pas vraiment ce que vous avez accompli de concret. C’est cette dispersion de l’attention qui est plus épuisante que la quantité de travail elle-même.
‘Toutes ces choses qui s’additionnent, bah c’est ça qu’on appelle une surcharge invisible car c’est pas juste la quantité de travail, c’est surtout la dispersion de ton attention. Et ça, c’est très compliqué mentalement parce que tu es en train de fatiguer ton cerveau.’
2. Pourquoi le multitâche est-il si néfaste pour ma productivité ?
Le multitâche donne l’illusion de l’efficacité, mais en réalité, il vous empêche de vous concentrer profondément sur une seule tâche. Chaque changement de contexte force votre cerveau à se réadapter, ce qui consomme du temps et de l’énergie. Vous finissez par commencer beaucoup de choses sans jamais les terminer, ce qui génère de la frustration et un travail de moindre qualité.
‘C’est le multitâche qui fait qu’on commence 10 choses en même temps sans en finir aucune. […] Tu es venue toucher à plein de choses sans jamais toucher le cœur et les actions de ce qui font réellement avancer ton business.’
3. Quelle est la différence fondamentale entre être occupée et être productive ?
Être occupée, c’est remplir son temps avec de nombreuses activités, souvent de faible valeur, comme répondre à chaque email instantanément ou brasser des idées sans passer à l’action. Être productive, c’est concentrer son temps et son énergie sur les quelques actions stratégiques qui génèrent le plus de résultats et vous rapprochent de vos objectifs. On peut être très occupée sans être du tout productive.
‘Il y a beaucoup de personnes qui sont occupées mais pas productives. Je répète : est-ce que tu es occupée ou productive ? Je suis passée de 7 jours où j’étais occupée à 3 jours où je suis productive.’
4. Comment la dispersion constante affecte-t-elle mon cerveau et ma créativité ?
La dispersion constante habitue votre cerveau à un état d’hyper-agitation, le rendant incapable de maintenir sa concentration sur une longue période. Ce ‘bruit mental’ permanent crée de la fatigue, diminue votre capacité à réfléchir de manière créative et stratégique, et vous rend moins efficace. Votre cerveau est constamment en alerte, ce qui est épuisant.
‘Cette agitation, elle crée du bruit mental, de la fatigue, ça te fait perdre ta créativité et donc, tu es moins efficace parce que tu n’arrives pas à te concentrer assez longtemps.’
5. Pourquoi ai-je l’impression de ne jamais avancer malgré mes efforts intenses ?
Cette sensation vient souvent du fait que vos efforts sont dispersés sur une multitude de petites tâches au lieu d’être concentrés sur les actions à fort impact. C’est l’image de la voiture qui patine dans la boue : le moteur tourne à plein régime, vous dépensez une énergie folle, mais vous restez au même endroit. L’activité intense n’est pas garante de progression.
‘Tu peux passer une journée entière à faire 1000 petites choses sans jamais toucher ce qui génère vraiment du chiffre d’affaires pour ton entreprise. […] Tu fais beaucoup de bruit, beaucoup d’efforts, […] mais tu restes coincé au même endroit.’
6. Comment gérer la culpabilité de ne pas travailler H24 quand on est entrepreneur ?
Cette culpabilité est souvent liée à une pression sociale ou à un besoin de prouver sa valeur par l’effort. Pour la gérer, il faut comprendre que la valeur de votre travail ne se mesure pas en heures passées, mais en résultats obtenus. Se concentrer sur des actions productives permet de travailler moins tout en accomplissant plus, libérant ainsi du temps sans culpabiliser.
‘Ça c’est aussi la culpabilité de l’entourage […]. Je dois montrer que je travaille beaucoup parce que si j’ai pas encore les résultats que j’ai annoncé […], par culpabilité, par besoin de prouver, […] bah on brasse beaucoup.’
7. Quelle est la première action concrète pour sortir de l’éparpillement ?
La toute première étape est la prise de conscience. Prenez un temps dédié pour observer objectivement une de vos journées. Notez les moments où vous êtes concentrée et ceux où vous vous dispersez. Identifiez les interruptions récurrentes et les habitudes qui drainent votre énergie. Cette simple observation est le point de départ pour reprendre le contrôle.
‘Première des choses : tu vas prendre un moment pour observer ta journée. Où est-ce que tu es vraiment productive ? Où est-ce que tu es dispersée ? […] Quelles sont les petites interruptions qui t’épuisent ?’
8. Pourquoi une organisation ‘parfaite’ ne fonctionne-t-elle pas si je ne me connais pas ?
Vous pouvez adopter les meilleurs outils et méthodes d’organisation du monde, mais s’ils ne sont pas alignés avec votre propre fonctionnement, votre énergie et vos cycles, ils échoueront. La connaissance de soi est la base. Savoir si vous êtes plus productive le matin ou le soir, ou reconnaître les moments où vous êtes plus vulnérable à la distraction, est essentiel pour bâtir un système qui fonctionne pour vous.
‘Ça ne peut pas fonctionner si tu ne te connais pas et si toi-même tu ne t’engages pas à aller voir ton fonctionnement. Je peux te donner les meilleurs conseils au monde, mais moi c’est pas parce que j’ai une énergie loup […] que ça tu as cette énergie là.’
