Logo de l'épisode 48. Vendre sans t’épuiser à créer du contenu tous les jours : la stratégie qui change tout - Partie 1 du podcast Entrepreneure Née pour Impacter

48. Vendre sans t’épuiser à créer du contenu tous les jours : la stratégie qui change tout – Partie 1

Épisode diffusé le 25 mars 2025 par Aurélie Gauthey

Écouter l'épisode :

Mon rapport conflictuel avec les réseaux sociaux : la fin d’un modèle

Hello à toi, leader, né pour impacter. Aujourd’hui, je t’embarque dans les coulisses de mes réflexions, de mes doutes sur mon rapport à la création de contenu. Si tu me suis, tu as peut-être écouté l’épisode 20 qui s’appelait ‘quand les réseaux sociaux ne font plus rêver, j’arrête’. Depuis un an, c’est un tourbillon de prises de conscience : ‘j’y vais, j’y vais plus, j’essaie encore, j’arrête’. Pour rappel, je suis mentor et coach business depuis 8 ans. J’ai partagé une quantité de contenu phénoménale. J’avais jusqu’à six plateformes : un Facebook perso, un pro, un groupe de 8000 membres, YouTube, Instagram, LinkedIn, un canal Telegram… C’était énorme.

Jadis, on partageait quatre à cinq fois par jour, tous les jours. Alors quand j’entends aujourd’hui des personnes me dire ‘Waouh, c’est dur, j’y arrive pas’ en postant quatre fois par semaine, j’ai envie de leur dire qu’elles ont de la chance de ne pas avoir connu mon époque ! Plus sérieusement, au fil des années, j’ai perdu absolument tout plaisir à créer des posts. Au début, quand tu as du temps, tu peux passer des heures sur Canva. Mais réfléchir au contenu, valider les textes, vérifier l’orthographe, choisir les bonnes couleurs, la bonne typo, le bon visuel… ça prend des plombes. Mon point fort, c’est le direct, le live, le coaching spontané. C’est là que je révèle les problématiques inavouées de mes clientes. Pas derrière un écran à peaufiner un carrousel.

L’échec de la délégation : pourquoi un community manager ne peut pas vous remplacer

La première solution qui vient à l’esprit, et que j’ai testée, c’est de déléguer. ‘Aurélie, la première chose que je vais déléguer, c’est le community management’. Je l’ai fait. J’ai recruté une dizaine de community managers au fil du temps. Au début, je donnais les idées, elles écrivaient, mettaient en forme, programmaient. Puis, j’ai essayé de les laisser créer de A à Z, car je suis passée de 7 à 3 jours de travail par semaine, et mon but était de passer 80% de mon temps à coacher.

En réalité, ça n’a pas fonctionné. Et je ne suis pas la seule. Aujourd’hui, ‘tous les plus grands entrepreneurs que je connais qui ont essayé de déléguer cette partie-là… on est à peu près à 80 voire 90% tous unanimes pour dire que quand c’est quelqu’un d’autre qui a créé notre contenu, ça n’a pas été incroyable’. On ne retrouve pas notre personnalité, on ne ressent pas qui on est. Les gens likent moins, commentent moins. On perd l’essence même de nos réseaux. J’avais la sensation de faire du contenu pour faire du contenu, de cocher une case dans une checklist. Valider les posts me pompait une énergie folle, même si ça ne me prenait que 3-4 heures par mois.

La révélation des chiffres : 80% de mes clients ne viennent pas de mes posts

Le plus fou dans tout ça, c’est qu’on est tellement habitué à un modèle qu’on continue, même s’il ne nous convient plus. Comme on le dit souvent, ‘l’humain préfère un enfer connu à un paradis incertain’. Je continuais à garder cette idée d’être présente sans être présente, de faire sans faire. Et quand je regarde nos chiffres, j’ai presque honte. Écoute bien cette réflexion pour peut-être remettre en question tes propres modèles : en 5 ans, nous avons généré plus de 3,8 millions d’euros, notamment grâce à mon challenge ‘Attirer deux fois plus de clients sans te vendre’. Et le point crucial, c’est que ‘80% de nos clients qui viennent de nos challenges… ne viennent pas de nos réseaux. Ils ne viennent pas de mes postes, pas de mes stories, ils viennent de la publicité’.

Je me suis retrouvée à investir du temps, de l’énergie et de l’argent dans quelque chose qui ne rapportait que 20% de mon chiffre d’affaires. C’est là que la boucle infernale de la réflexion a commencé. D’un côté, la logique des chiffres. De l’autre, les conseils bienveillants d’autres entrepreneurs : ‘Oui mais Aurélie, il faut que tu crées une communauté engagée, ça va créer de la confiance, et dans le futur tu n’auras plus besoin de publicité’. Sauf que cette approche, pour moi, est fastidieuse. Ça demande des années de dévotion aux réseaux, de se montrer tous les jours, avec de vraies stratégies derrière, des ‘setters’, des ‘closers’… C’est tout un système.

Le mythe de la communauté engagée et la pression de la comparaison

Cette pression de toujours faire plus, de suivre les nouvelles tendances, de se comparer à celle qui fait mieux en apparence… C’est épuisant. On oublie qu’on n’a pas le même budget, la même envie, le même fonctionnement. On essaie de copier des stratégies qui ne nous correspondent pas. Créer des posts n’est pas une fin en soi. Derrière chaque post qui convertit, il y a une stratégie marketing réfléchie, un tunnel de vente. Ce n’est pas juste poster des choses qui nous semblent intéressantes. Si votre objectif est de vendre sans créer de contenu à outrance, il faut penser différemment.

Trouver son levier fort : la clé pour vendre sans s’épuiser

Je te parle tous les jours de trouver ton levier fort. On ne peut pas être bonne partout, sinon on est moyenne partout. Alors, quel est ton levier fort ? L’écriture d’emails ? Les lives ? Les challenges ? Pendant des mois, j’ai tourné en rond, paralysée par la peur de ‘casser la machine’, de perdre tous les efforts investis dans mes réseaux sociaux. Je m’accrochais ‘comme une moule à son rocher’. Ça te parle, cette sensation ?

Il y a quelques mois, j’ai décidé de faire une liste. Qu’est-ce qui est OK, me fait plaisir et me rend jouissive avec les réseaux sociaux ? Qu’est-ce qui est facile, léger et répond à mes valeurs de liberté, d’authenticité et de spontanéité ?

Ce que j’aime vraiment faire : redéfinir ma présence en ligne

Voici ma liste, ce qui me fait kiffer sur les réseaux :
1. Partager tous les jours en story. J’allume la caméra, je raconte mes péripéties, comme le jour où j’ai monté mon hamac à l’envers et que j’ai dû me rouler dans la boue pour en sortir devant mes voisins hilares. J’aime partager le vrai : les joies, les tristesses, les succès.
2. Faire des lives de coaching. Une fois de temps en temps, le mardi, j’allume le live et je coache des entrepreneurs en direct. C’est puissant, facile pour moi, je me connecte à la personne et je perçois la vraie raison de son blocage.
3. Partager en confidence sur Telegram. Dans ma voiture, en voyage… j’allume le micro et je vous raconte les coulisses de mon business, comme à une amie. C’est que du kiff, que du plaisir, car ce n’est pas mon ‘fucking modèle de vente’. C’est de l’entretien de communauté, pour créer un lien de confiance.

La puissance d’un modèle de vente solide face au ‘flou artistique’

La question est donc : faut-il continuer à poster par-ci par-là, dans le flou, si on n’a pas de vraie stratégie derrière ? Sois honnête avec toi-même. Tu peux le faire pour le plaisir, mais n’attends pas de résultats de vente. Pour vendre, il faut une réelle stratégie, une mise en place qui correspond à tes valeurs. Toutes celles qui te disent ‘Oh non mais moi c’est simple, c’est fluide, je vends avec quelques posts’, c’est faux. Va voir le lien dans leur bio, il y a toujours une stratégie, un tunnel de vente derrière.

Comment mon challenge m’a libérée de l’obligation de poster

Cette stratégie solide, c’est ce qui te permet d’être libre. Il y a 15 jours, j’ai vécu un choc émotionnel. J’étais incapable de me montrer, de parler. J’étais en souffrance. Et dans ce moment-là, j’ai ressenti une immense gratitude. Je me suis dit ‘merci’. ‘Merci d’avoir créé ce modèle parce que je suis un être émotionnel’. Je n’avais pas besoin de me forcer à aller en story pour vendre. Mon modèle business, ce sont mes challenges, trois fois par an. C’est ce modèle qui paie mon équipe de dix personnes, mon salaire, ma vie de liberté. C’est cette structure solide, que j’améliore depuis 5 ans, qui m’a rapporté plus de 3 millions d’euros. C’est cette trame qui me permet d’être dans le flou, d’être authentique, d’être humaine. La structure te donne la liberté.

10 stratégies pour attirer des clients sans créer de contenu au quotidien

Si comme moi, tu sens que la création de contenu intensive n’est pas ton levier fort, il existe d’autres chemins. Le but n’est pas de disparaître, mais d’avoir une belle vitrine qui appuie ton modèle de vente principal. Voici quelques idées, une alternative à la création de contenu classique :

  1. Les salons professionnels : Va à des salons adaptés à ton activité (bien-être, mariage, entrepreneuriat…).
  2. La publicité ciblée : Plutôt que d’investir 3000€ de temps et d’énergie dans des posts, je préfère mettre 3000€ dans une publicité. On appuie sur un bouton, et les gens viennent à moi.
  3. Le ciblage publicitaire avancé : Savais-tu que tu peux cibler des adresses précises ? Si tu coaches des femmes enceintes, tu peux montrer ta pub à toutes les femmes qui passent par une maternité. Je peux cibler le Salon de l’Entrepreneuriat à Paris et toucher toutes les personnes qui s’y rendent. C’est bien plus puissant qu’un post vu par tes 500 abonnés.
  4. Les lives en duo : C’est ce qui a fait exploser ma notoriété. Tu fais un live avec une partenaire qui a la même clientèle. Sa communauté te découvre, et la tienne la découvre. C’est un échange de visibilité gagnant-gagnant.
  5. Un blog avec du SEO : C’est une stratégie à long terme, mais elle peut être très efficace pour attirer un trafic qualifié.
  6. Les médias locaux : Propose un article au journal de ta ville. Ils cherchent toujours de nouvelles histoires. Plusieurs de mes clientes l’ont fait et ont décroché des clients.
  7. Créer un sommet en ligne : Invite plusieurs experts sur un thème. Tu bénéficies de la visibilité de tous tes invités pour attirer des prospects.
  8. Participer à des événements : Au lieu de créer, participe ! Sois invitée sur des sommets, des podcasts, des scènes. J’ai été invitée partout pour parler de mon succès avec les challenges, et cela m’a apporté une visibilité énorme.

Ces exemples montrent qu’il n’y a pas que les réseaux sociaux pour réussir. La première question à te poser n’est pas ‘quel contenu créer ?’ mais ‘quel est mon modèle de vente ?’. C’est ce qui déterminera toute ta stratégie de visibilité en amont.

FAQ : Vendre plus en créant moins de contenu

Faut-il vraiment poster tous les jours pour vendre ?

Non, ce n’est absolument pas une obligation. La clé est d’avoir un modèle de vente solide et une stratégie d’acquisition client qui vous correspond, qui peut reposer sur autre chose que la publication quotidienne, comme la publicité, les collaborations ou les événements.

‘80% de nos clients qui viennent de nos challenges […] ne viennent pas de nos réseaux. Ne viennent pas de mes postes, ne viennent pas de mes stories, ils viennent de la publicité, je répète.’ – Aurélie Gauthey

Déléguer la création de contenu est-ce une bonne idée ?

C’est souvent une fausse bonne idée. Pour la plupart des entrepreneurs solos et des marques personnelles, déléguer entièrement la création de contenu mène à une perte d’authenticité et d’engagement, car personne ne peut incarner votre voix et votre personnalité comme vous.

‘On est à peu près à 80 voire 90% tous unanimes pour dire que quand c’est quelqu’un d’autre qui a créé notre contenu ça a pas été incroyable dans le sens où on voit pas notre personnalité, on ressent pas qui on est.’ – Aurélie Gauthey

Comment vendre si on n’aime pas créer de contenu ?

Concentrez-vous sur votre ‘levier fort’. Cela peut être les lives, les conférences, le networking, la publicité, les partenariats ou l’écriture d’emails. Choisissez une ou deux stratégies d’acquisition client que vous aimez et qui sont efficaces, et construisez votre système de vente autour de cela.

‘Alors, j’ai envie de te demander qu’est-ce qui est ton levier fort ? Est-ce que c’est d’écrire des emails ? Est-ce que c’est de faire des lives ? Est-ce que c’est de faire des challenges ?’ – Aurélie Gauthey

Quelle est l’alternative la plus efficace aux réseaux sociaux pour trouver des clients ?

Il n’y a pas une seule réponse, mais la publicité ciblée est extrêmement puissante car elle permet de toucher des personnes qui ne vous connaissent pas encore. Les collaborations comme les lives en duo ou la participation à des sommets sont aussi des accélérateurs de visibilité très efficaces.

‘Moi, j’aime plutôt que d’investir je sais pas 3000€ de temps, d’énergie, d’argent à créer des postes, bah je préfère mettre 3000€ dans une publicité. Ensuite, on appuie sur le bouton.’ – Aurélie Gauthey

Comment se libérer de la pression de devoir toujours être présent en ligne ?

En construisant un modèle de vente qui ne dépend pas de votre présence quotidienne. Un système automatisé ou des lancements périodiques (comme un challenge 3 fois par an) créent des revenus prévisibles et vous offrent la liberté de ne pas être ‘obligée’ de vous montrer quand vous n’en avez pas l’énergie.

‘Et là où j’ai retrouvé une lueur d’espoir dans ce moment-là c’est de me rendre compte que je n’avais pas besoin de me forcer à aller me montrer en story […] parce que mon modèle business c’est les challenges.’ – Aurélie Gauthey

Comment la publicité peut-elle être plus rentable que la création de contenu ?

La publicité permet un ciblage précis et une portée massive et immédiate, touchant des prospects froids qualifiés. Le contenu organique, lui, demande beaucoup de temps et d’énergie pour une portée souvent limitée à votre audience existante. En termes de retour sur investissement (temps + argent), la publicité est souvent plus directe et mesurable.

‘C’est tellement puissant, plus puissant que faire des postes que seules les personnes qui sont abonnées à ton compte vont voir en majorité.’ – Aurélie Gauthey

Qu’est-ce qu’un modèle de vente par ‘challenge’ ?

C’est un événement en ligne, souvent gratuit et sur plusieurs jours, où vous apportez une immense valeur à une audience sur un sujet précis. Cela permet de créer un lien de confiance très fort et de démontrer votre expertise rapidement, menant à une offre payante à la fin pour ceux qui veulent aller plus loin.

‘Aujourd’hui, on a généré en 5 ans plus de 3 millions 8 grâce à mon challenge attirer deux fois plus de clients sans te vendre.’ – Aurélie Gauthey

Faire du contenu ‘pour le plaisir’ peut-il quand même aider à vendre ?

Oui, absolument. Le contenu fait par plaisir (stories, lives spontanés, notes vocales…) est excellent pour nourrir la relation avec votre communauté existante et créer un lien de confiance. Il ne constitue pas le ‘modèle de vente’ principal mais il soutient la relation client et peut amener des ventes sur le long terme.

‘Ce n’est pas mon modèle de vente c’est du plaisir et c’est aussi de l’entretien de la communauté, c’est être proche de vous, c’est créer un lien de confiance, c’est savoir si vous voulez travailler avec moi.’ – Aurélie Gauthey


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