Écouter son intuition : l’histoire d’une rencontre inattendue
Ma mission première, c’est d’apporter la voix pour la liberté financière des femmes, pour qu’elles n’aient plus jamais à subir. Mais au-delà de ça, c’est d’incarner une véritable liberté. Aujourd’hui, je vous raconte une histoire, celle d’une femme qui était autrefois dans le contrôle, l’envie d’être aimée à tout prix, le besoin de faire plaisir aux autres avant de penser à elle. Une femme pour qui la parole donnée était sacrée, au point de s’abandonner elle-même. Cette histoire, c’est la mienne, et elle est née d’une immense gratitude envers la femme que je suis devenue. C’est un message pour vous permettre, vous aussi, de vous élever dans votre liberté.
Il y a environ deux mois, je me rends à une conférence au Grand Rex, chose rare pour moi qui privilégie le distanciel. Une amie entrepreneure y organisait son événement, et j’ai senti que c’était juste d’être là pour la soutenir. Sur place, je fais la rencontre d’un entrepreneur. Le courant passe très bien, on discute, on sympathise. C’est un homme plutôt timide, et mon énergie extravertie le fait rire. Il m’a même avoué plus tard que c’était une rencontre ‘un peu perturbante mais assez intéressante et drôle’.
Le dilemme de la ‘bonne élève’ : suivre les conventions ou sa propre voie ?
Vient le moment de trouver une place dans la salle. La bonne élève que j’étais avant se serait dit : ‘On a discuté pendant 45 minutes, il est venu seul, je suis venue seule, la logique veut qu’on s’assoie ensemble’. Je le sens qui attend, qui me suit, s’attendant à ce qu’on trouve nos places côte à côte. C’est ce que la gentille fille, celle qui ne veut pas vexer, aurait fait. Elle aurait empilé les couches de ‘il faut’, elle se serait assise à côté de lui pour ne pas le laisser seul.
Mais ce jour-là, j’ai eu envie de faire autrement. J’avais connecté avec lui, et maintenant, je sentais l’envie de connecter avec d’autres personnes, de laisser la vie faire. Je le vois se diriger vers une place, s’attendant à ce que je le suive. Mais moi, je vais complètement ailleurs. Il me demande : ‘Ah, tu t’assieds pas ici ?’. Et je lui réponds, en toute franchise : ‘Écoute, moi la place que je ressens, c’est celle-ci. Je fais confiance en la vie pour que la bonne personne s’assoie à côté de moi’.
Quand le lâcher-prise mène à la synchronicité parfaite
Je choisis donc le siège numéro 7, mon chiffre porte-bonheur, et je m’installe. Quelques minutes plus tard, après avoir discuté avec d’autres personnes, je retourne à ma place et je vois un homme de dos. Son allure me dit quelque chose. Il est en train de prendre en photo le numéro de son siège, qui est juste à côté du mien. Le numéro 8. De dos, je me dis qu’il ressemble à un entrepreneur avec qui j’avais échangé brièvement sur les réseaux quelques jours auparavant, au sujet de la prise de parole en public, un domaine que je souhaite développer.
Convaincue, je lui pose la main sur l’épaule et je lui dis : ‘C’est marrant qu’on se retrouve aujourd’hui’. Il se retourne, stupéfait : ‘Mais non, qu’est-ce que tu fais là ?’. Il m’explique qu’il s’installe ici parce que son chiffre porte-bonheur est le 8. Moi, le 7. Ce qui est fou, et qu’un ami m’a fait remarquer plus tard, c’est qu’au Grand Rex, il y a des sièges 7 et 8 dans des centaines de rangées ! Et nous nous sommes assis l’un à côté de l’autre alors que la salle était encore quasiment vide. La première leçon, c’est celle-ci : parfois, il faut juste faire confiance en la vie et écouter son intuition. J’ai suivi ce que je ressentais par amour de soi, et non ce que les conventions dictaient.
L’amour de soi en action : savoir annuler un engagement
Cette rencontre a été d’une justesse incroyable. Nous avons eu un échange profond, subtil, une connexion parfaite. Nous restons en contact, et il me propose de discuter de mon projet sur l’art oratoire. Nous convenons d’un rendez-vous un jour férié, sur Paris, dans un parc. Quinze jours passent.
Du contrôle au lâcher-prise : un changement de mindset radical
La femme que j’étais avant, la femme contrôlante, aurait déjà tout anticipé. À quelle heure ? Combien de temps ? Dois-je préparer quelque chose ? Est-ce payant ? Elle aurait eu une liste de questions pour tout cadrer. Mais là, je lâche prise totalement. Je me dis : ‘Il me contactera quand il me contactera, et si je ne suis plus libre, c’est okay’. C’est une transformation que je ressens profondément ces derniers mois, ce passage vers un lâcher-prise total.
Et puis, le matin même du jour où j’écris ces lignes, un imprévu survient. L’anniversaire d’une amie, initialement prévu un dimanche pluvieux, est reporté au jeudi férié, le jour même de mon rendez-vous avec le coach. Je me dis ‘mince, ça va être compliqué’. Mon ancienne moi aurait empilé les rendez-vous. Elle se serait stressée pour tout faire, quitte à être fatiguée, à ne profiter de rien, juste pour honorer sa parole et plaire à tout le monde.
Communiquer ses besoins avec honnêteté et respect
Poussée par ma valeur de respect, je recontacte le coach pour avoir plus de détails sur notre rencontre. Il m’explique son approche : une discussion dans un parc sur mon projet, ma vision, mes ambitions. C’est là que j’ai été fière de la femme que je suis devenue. Je lui ai dit, avec une honnêteté totale : ‘Tu sais, je vais être très honnête avec toi, je sens que ce rendez-vous à cette date-là n’est plus juste pour moi’.
Je lui ai expliqué que par amour pour moi, et par respect pour lui et son implication, je ne voulais pas faire ça entre deux portes, l’esprit déjà à l’anniversaire de mon amie. Je voulais accorder à ce moment le temps et l’attention qu’il méritait. Je ne suis pas partie de la peur de ‘que va-t-il penser ?’, mais uniquement d’une source d’amour de soi. Je lui ai proposé de trouver une autre date, un autre lieu, qui nous conviendrait à tous les deux. Sa réponse a été magnifique : ‘On ira où tu voudras, où tu te sens bien, tout est juste’. Quand on est en face des bonnes personnes, tout devient une évidence.
‘Par amour pour moi’ : le mantra pour un leadership féminin authentique
Cette histoire illustre un principe que j’essaie d’appliquer dans tous les aspects de ma vie. Je vous invite à l’adopter : écrivez quelque part, sur un post-it, sur votre miroir, ‘Par amour pour moi’. Et avant chaque décision, demandez-vous si vous vous respectez en priorité. Vous verrez que beaucoup d’actions que vous menez aujourd’hui, vous ne les feriez plus.
Apprendre à dire non pour se dire oui à soi-même
J’entends souvent des entrepreneures dans mes masterminds qui n’osent pas mettre fin à un contrat avec une collaboratrice peu performante en disant ‘mais la pauvre’, alors qu’elles-mêmes n’en dorment plus la nuit. Je leur pose alors la question : ‘Par amour pour toi, qu’est-ce qui serait juste ?’. La réponse est toujours évidente. Il faut oser se confronter à l’inconfort pour expérimenter la libération qui en découle.
Arrêtez de dire oui pour ne pas blesser. Arrêtez d’aller dans le sens des autres pour être aimée. Arrêtez d’en faire dix fois plus pour prouver votre valeur. L’amour de soi, ce n’est pas travailler sept jours sur sept jusqu’au burn-out. C’est s’accorder des espaces de souffle, de respiration. Aujourd’hui, j’assume de dire non. Quand on me demande un appel de 5 minutes pour un conseil, je dis non. Non pas par méchanceté, mais par amour pour moi et par respect pour mes clientes qui, elles, s’engagent dans un accompagnement. Si j’accumulais tous les ‘oui’ que j’aurais pu dire, je n’aurais plus de temps ni d’énergie.
L’amour de soi, le véritable chemin vers l’abondance
À toutes les fois où vous vous êtes abandonnée par peur d’être abandonnée. À toutes les fois où vous vous êtes oubliée par peur de ne pas être aimée. Je vous le dis : prenez du temps et de l’espace. Faites confiance en la vie. Testez ce mantra, ‘Par amour pour moi’. Vous verrez que cela va tout changer. En me connectant à cette source, je sais que j’attire une abondance bien plus grande dans ma vie. C’est la plus grande fierté que j’ai aujourd’hui, et je voulais la partager avec vous, par amour pour vous.
FAQ : L’amour de soi pour les entrepreneures
Comment se mettre en priorité quand on est entrepreneure ?
Se mettre en priorité en tant qu’entrepreneure signifie prendre ses décisions en se basant sur ses propres besoins et son bien-être avant de chercher à satisfaire les attentes extérieures. Cela implique d’écouter son intuition, de savoir dire non et de s’accorder des temps de repos pour ne pas tomber dans le surmenage.
‘Quand tu prends des décisions, est-ce qu’à chaque fois tu estimes que tu te respectes avant tout en priorité par amour pour toi ?’ – Aurélie Gauthey
Pourquoi est-il si difficile d’apprendre à dire non sans culpabiliser ?
La difficulté à dire non vient souvent de la peur de ne pas être aimée, de blesser l’autre ou d’être jugée. C’est un héritage du syndrome de la ‘bonne élève’ qui cherche l’approbation. Apprendre à dire non est un acte d’amour-propre qui permet de poser des limites saines et de protéger son énergie.
‘Arrête de dire oui pour ne pas blesser. Arrête d’aller dans le sens de l’extérieur pour être aimé.’ – Aurélie Gauthey
Comment faire confiance à son intuition dans ses décisions business ?
Faire confiance à son intuition, c’est accepter de suivre un ressenti profond même s’il va à l’encontre de la logique ou des conventions. Cela demande du lâcher-prise et la foi que la vie nous guidera vers les bonnes personnes et les bonnes opportunités, comme le montre l’histoire de la rencontre à la conférence.
‘J’ai juste suivi mon intuition. Donc à cet endroit-là et ça va continuer, faites-vous parfaitement confiance.’ – Aurélie Gauthey
Qu’est-ce que le syndrome de la ‘bonne élève’ et comment s’en libérer ?
Le syndrome de la ‘bonne élève’ est la tendance à vouloir tout contrôler, à faire plaisir à tout le monde et à suivre les règles par peur du jugement. Pour s’en libérer, il faut consciemment choisir de s’écouter, d’honorer ses propres envies et de prendre des décisions ‘par amour pour soi’, même si elles dérangent.
‘Vous voyez la bonne élève, la gentille, celle qui veut pas vexer l’autre personne. Mais je suis partie d’un espace personnel d’égoïsme par amour pour moi.’ – Aurélie Gauthey
En quoi le lâcher-prise peut-il attirer l’abondance ?
Le lâcher-prise consiste à cesser de vouloir tout contrôler et à faire confiance au déroulement de la vie. En agissant ainsi, on ouvre un espace pour que des synchronicités et des opportunités inattendues se présentent, menant à une forme d’abondance plus alignée et moins forcée.
‘Je pars du ‘okay.’ Il me contactera quand il me contactera et si je suis plus libre à ce moment-là, c’est okay. Vous voyez le lâcher prise total.’ – Aurélie Gauthey
Comment poser ses limites pour protéger son énergie ?
Poser ses limites consiste à définir clairement ce qui est acceptable ou non pour soi. Cela se traduit par le fait de dire non aux demandes qui ne sont pas alignées, comme refuser de donner des conseils gratuits sur les réseaux sociaux. C’est un acte de respect envers son propre temps et son expertise.
‘Du jour où j’ai posé mes limites énergétiquement avec moi-même que par amour pour moi, je ne répondrai pas sur les réseaux sociaux à t’as pas 5 minutes, t’as pas du temps pour un appel.’ – Aurélie Gauthey
Est-ce égoïste de prendre des décisions ‘par amour pour soi’ ?
Non, ce n’est pas de l’égoïsme au sens négatif du terme. C’est un ‘égoïsme sain’ qui part d’un espace de respect et d’amour pour soi. En prenant soin de ses propres besoins, on est ensuite plus à même de contribuer et d’aider les autres de manière juste et durable, sans s’épuiser.
‘Je suis partie uniquement et j’insiste d’une source d’amour pour moi-même en me disant que la femme guerrière […] qui doit honorer, respecter avant tout chaque personne avant même ce que moi je ressens […] c’est terminé.’ – Aurélie Gauthey
Comment annuler un engagement professionnel de manière respectueuse ?
Annuler un engagement de manière respectueuse se fait avec honnêteté et transparence. Il s’agit d’expliquer calmement pourquoi la situation n’est plus juste pour soi, en exprimant son respect pour l’autre personne et en proposant une alternative si cela est possible. La clé est de communiquer depuis un espace d’authenticité plutôt que de peur.
‘Je lui ai dit ‘tu sais, je vais être très honnête avec toi, je sens que ce rendez-vous à cette date là n’est plus juste pour moi.’ […] par respect pour toi, par respect pour moi.’ – Aurélie Gauthey
