De la petite fille harcelée à la leader iconique : mon parcours vers la confiance en soi
Hello à toi, ma Queen, ma leader, ma badass née pour impacter. Si tu es une femme ambitieuse, tu sais à quel point la confiance en soi et l’estime de soi sont des piliers. Sans eux, tu peux avoir les meilleures idées du monde, mais si tu n’oses pas, tu restes paralysée, tu t’auto-sabotes. Dans cet épisode, nommé ‘Par amour pour moi’, je vais te montrer comment je suis passée de la femme timide, harcelée, qui s’oubliait par dépendance affective, à une entrepreneure qui ose et agit par amour pour elle-même. Si tu veux booster ta confiance et surtout apprendre à t’aimer, alors cet épisode est fait pour toi.
La différence cruciale entre confiance en soi et estime de soi
Commençons par une base souvent mal comprise : la différence entre la confiance en soi et l’estime de soi. Ce sont deux choses bien distinctes qui, une fois maîtrisées, changent toute votre perception de vous-même et de vos capacités. Je le dis souvent, ‘la confiance en soi, c’est dans le fait d’oser passer à l’action même si tu as peur. L’estime de soi, c’est la valeur que tu te donnes intérieurement’.
Il est tout à fait possible d’avoir une grande confiance dans certains domaines, mais une estime de soi très faible. C’était mon cas. ‘Moi j’ai longtemps eu de la confiance en moi dans certains domaines, je pouvais monter sur scène, prendre la parole mais intérieurement je me jugeais, je me comparais, j’allais m’enfermer dans les toilettes pour respirer par peur de ce qu’on allait penser de moi’. Ce décalage est épuisant. D’un côté, vous agissez, mais de l’autre, une petite voix vous demande constamment : ‘Est-ce que je suis assez aimable ? Est-ce que je suis digne ? Est-ce que j’ai le droit d’être aimé pour qui je suis ?’ Et ça, c’est le terrain de l’estime de soi.
Construire sa forteresse intérieure : les 3 piliers de la confiance
Développer une confiance en soi solide ne se fait pas en un jour. C’est un travail conscient pour bâtir ce que j’appelle une forteresse intérieure, un espace de sécurité qui n’est pas ébranlé par les tempêtes extérieures. Voici trois piliers qui ont été fondamentaux dans ma transformation.
Pilier 1 : Se protéger des peurs et des influences extérieures
La première chose qui a tout changé pour moi a été de travailler sur mes pensées en filtrant radicalement ce que je laissais entrer. J’ai arrêté de regarder ‘les émissions, les informations anxiogènes’. J’adorais les émissions de faits divers, mais j’ai réalisé que cela nourrissait une part de moi qui avait besoin de voir que ça allait mal chez les autres. J’ai complètement arrêté.
De même, je ne me nourris plus des peurs extérieures. Mon entourage, comme ma mère très anxieuse, pouvait me projeter ses doutes. Face à mon projet d’investir dans l’immobilier, elle me disait ‘ouh là là surtout pas aux infos ils ont dit que c’était pas le bon moment’. Mais je suis devenue comme ce palmier que je vois en face de moi, ‘un arbre solide qui a des racines extrêmement profondes dans la terre et que rien ne peut venir ébranler’. L’extérieur ne peut plus me déraciner. Quand quelqu’un vient avec ses doutes, je dis merci, je sais où je vais, et je repars dans mon espace intérieur de sécurité.
Pilier 2 : Éviter le piège des objectifs multiples
Une chose qui m’a souvent ralenti, c’est de vouloir tout faire en même temps. Lancer mille projets sans jamais aller au bout. ‘Et tu sais quoi quand tu fais ça, tu te tires une balle dans le pied. Tu t’abandonnes à mi-chemin’. Chaque projet non terminé est une preuve que vous envoyez à votre cerveau que vous n’allez pas au bout. Alors vous culpabilisez, vous perdez confiance.
Au lieu de vous éparpiller en testant une masterclass, un atelier, puis un challenge, sans jamais vous y consacrer pleinement, je vous invite à faire différemment. ‘Choisis un seul objectif qui te tient à cœur. Tu peux en avoir un dans ta vie perso, un dans ta vie pro par exemple et tu te consacres à 100 %’. C’est comme ça que tu bâtis une confiance en toi solide, une victoire à la fois, et non pas cinquante échecs d’affilée.
Pilier 3 : Arrêter l’auto-sabotage en osant investir en soi
Le troisième piège est celui de l’auto-sabotage, notamment à travers le refus d’investir en soi. Vous dites vouloir réussir, mais vous donnez-vous vraiment les moyens ? Je ne parle pas d’essayer seule dans votre coin, mais d’investir dans un accompagnement de qualité. Pourquoi tant de femmes n’osent pas ? ‘Ce n’est pas une histoire d’argent, ça part aussi d’une histoire d’estime de soi. Est-ce que je mérite de réussir ? Est-ce que je mérite d’investir cette somme ?’
Le doute prend le dessus : ‘Et si j’échoue ? Est-ce que ça va vraiment marcher ?’ C’est ce qui vous empêche de vous honorer. J’ai moi-même investi des sommes que je n’avais pas, car je voulais être dans les meilleurs espaces, avoir les meilleures discussions. J’en avais marre d’être celle ‘qui est toujours la meilleure de la classe’. Le jour où j’ai investi, j’ai décidé que c’était fini. Je sortais de ces cercles vicieux pour m’engager à la hauteur de la femme que je désirais être.
‘Par amour pour moi’ : se choisir radicalement dans sa vie et son business
Le titre de cet épisode, ‘Par amour pour moi’, est une note sur mon téléphone qui apparaît chaque jour. C’est un rappel de me faire passer en priorité, de ne pas me laisser happer par les demandes des autres et de m’assurer que tout ce que je fais est aligné avec ce que je mérite. C’est un principe qui a transformé mes relations et ma vie.
Définir ses non-négociables pour des relations saines
Grâce à ce rappel, j’ai appris à choisir les relations que je cultive. ‘Je choisis des relations amicales qui m’honorent. Je choisis des relations professionnelles qui m’honorent. Je choisis des relations amoureuses qui m’honorent’. Ma règle est simple mais puissante : ‘Si tu ne m’apportes pas du plus ou une juste présence qui me fait me sentir bien, heureuse ou en paix, tu n’as pas ta place dans mes espaces’. Ce n’est pas être égoïste, ça s’appelle de l’amour pour soi. Plus vous osez avoir ce discours, plus vous attirerez les bonnes personnes.
L’ultime acte d’amour : mon histoire de rupture et de renaissance
Se choisir, c’est parfois prendre des décisions déchirantes. J’étais dans une relation de sept ans. À 36 ans, sans enfant, dire ‘Stop’ n’a pas été facile. ‘Je ne pouvais plus continuer à vivre dans une relation où mes besoins, mes désirs et mes valeurs n’étaient plus respectés, où je sentais que je devais rester dans l’ombre, rester petite’.
Mon succès professionnel devenait un miroir de son propre échec, et je me suis surprise à cacher mes victoires pour ne pas le blesser. Le moment le plus déchirant fut lorsque j’ai reçu mon livre, ‘Né pour impacter’. J’étais en larmes, c’était comme une naissance. ‘Et là, il me dit : Ah, c’est bien mais par contre, j’aime pas ça et ça sur la couverture’. J’ai ressenti un effondrement. Ce jour-là, j’ai compris que je ne pouvais plus m’oublier pour l’autre. J’ai choisi d’aller vers un paradis incertain plutôt que de rester dans un enfer connu, par amour et par estime pour moi-même.
Comment briser les schémas répétitifs qui sabotent votre croissance
Même quand on décide de changer, notre cerveau nous ramène souvent vers nos anciennes habitudes. Il faut être prête à briser consciemment les schémas qui nous retiennent.
Identifier ses anciennes habitudes pour ne plus y retomber
Si vous avez connu la dépendance affective, il est facile d’attirer les mêmes types de relations qui vous tirent vers le bas. Vous vous dites ‘cette fois, ça va être différent’, mais quelques mois plus tard, vous répétez les mêmes erreurs. C’est pareil pour votre business. ‘Si tu n’apprends pas à reprogrammer tes habitudes, […] tu vas te retrouver à revenir dans ta zone de confort même si celle-ci te fait souffrir’.
Un garde-fou puissant : la liste de vos non-négociables
Pour éviter ce piège, je vous propose un outil simple : ‘Note quelque part ce que tu veux réellement, ce que tu mérites et ce que tu désires’. Relisez-le régulièrement. Listez vos non-négociables. Quand une nouvelle situation se présente, comparez-la à votre liste. Si ça ne respecte pas vos valeurs, n’entrez pas en négociation avec vous-même. Retenez cette phrase : ‘On ne nous fait que ce qu’on accepte’. Quand une amie se plaint d’un homme qui lui manque de respect, je lui demande : ‘À quel endroit tu as accepté qu’il en arrive là ?’ À partir du moment où on reste dans une relation qui nous détruit, c’est qu’on choisit d’y rester.
Devenir une ‘décomplexée’ : la méthode pour oser et célébrer chaque victoire
La confiance se construit par l’action. J’ai osé enfoncer mille portes, et c’est ce qui m’a prouvé que j’étais capable. J’apprends à mes clientes à devenir des ‘décomplexées’, à oser sans peur du refus, du regard ou du jugement.
Oser sans peur du refus, du regard ou du jugement
À 22 ans, je dirigeais une agence immobilière avec des hommes de 40 ans. Un soir, lors d’un challenge de porte-à-porte, un membre de l’équipe a voulu abandonner. J’ai tenu la fréquence : ‘OK, moi je continue. Moi j’en fais encore trois’. Ceux qui sont restés avec moi ont décroché deux contrats. C’est ça, être solide : ne pas se laisser ébranler par l’extérieur.
Et pour la peur du jugement, sachez que la plupart des gens n’osent pas faire le quart de ce que vous faites. Personne n’est décédé d’un échec. ‘La semaine qui suit, tout le monde aura oublié que tu auras tenté quelque chose qui n’a pas marché’. Il n’y a que vous qui tournez en boucle. Les gens s’en fichent.
Le pouvoir de la célébration pour ancrer la confiance
Pour renforcer ce muscle de la confiance, la célébration est essentielle. Dans tous mes accompagnements, j’ai inséré un ‘canal de célébration’ où mes clientes partagent leurs petites et grandes victoires. Cela augmente leur confiance, les pousse à l’action et améliore leurs résultats. C’est un cercle vertueux.
Conclusion : vous êtes capable, reprenez votre pouvoir
Arrêtez d’écouter et de regarder le négatif. Entourez-vous d’entrepreneurs qui osent malgré la peur. Mais surtout, ça commence par arrêter de se maltraiter. ‘À chaque fois que tu vas faire quelque chose : ah tu es nulle, tu as encore loupé ça. Prends conscience de ce que tu viens de te dire, arrête-toi et dis-toi : Ouais mais à côté de ça tu es excellente là-dessus’.
Arrêtez ce discours qui diminue votre estime. Reprenez votre pouvoir. Reprenez la foi que vous êtes exactement la bonne personne au bon endroit. J’ai passé des années à essayer de plaire, à m’ajuster. Le jour où j’ai décidé d’arrêter de fuir qui j’étais, j’ai trouvé un espace immense de liberté et de puissance. Alors, tu es capable. Crois en toi.
FAQ sur la confiance et l’estime de soi
Quelle est la différence entre la confiance en soi et l’estime de soi ?
La confiance en soi concerne votre capacité à agir et à faire face à des situations, même avec la peur. L’estime de soi est plus profonde, c’est la valeur et l’amour que vous vous portez intérieurement, indépendamment de vos réussites.
‘La confiance en soi, c’est dans le fait d’oser passer à l’action même si tu as peur. L’estime de soi, c’est la valeur que tu te donnes intérieurement.’ – Aurélie Gauthey
Comment arrêter de s’auto-saboter quand on est entrepreneure ?
L’auto-sabotage vient souvent d’un manque d’estime de soi. Pour l’arrêter, il faut prendre des décisions alignées avec la femme que vous voulez devenir, notamment en osant investir en vous (temps, argent, énergie) et en vous focalisant sur un seul grand objectif à la fois pour construire des succès.
‘Le piège des objectifs multiples […] tu te tires une balle dans le pied. Tu t’abandonnes à mi-chemin. Alors tu culpabilises, tu perds confiance.’ – Aurélie Gauthey
Pourquoi est-il si difficile mais crucial d’investir en soi ?
La difficulté vient de la croyance limitante de ne pas mériter cet investissement, ce qui est lié à une faible estime de soi. C’est pourtant crucial car cela signale à votre inconscient que vous valez la peine de réussir et vous place dans des environnements qui vous tirent vers le haut.
‘Beaucoup de femmes n’osent pas investir. Ce n’est pas une histoire d’argent […] la réalité bien plus présente c’est malheureusement que tu ne te sens peut-être pas assez valable, pas assez prête.’ – Aurélie Gauthey
Comment la peur du jugement affecte-t-elle la confiance en soi ?
La peur du jugement paralyse l’action. On a peur d’échouer publiquement. La clé est de comprendre que la plupart des gens n’osent pas faire ce que vous faites et qu’ils oublieront très vite vos échecs. Seule votre propre perception de l’échec compte réellement.
‘Sache que ce que tu oses aujourd’hui, je te jure que quasiment personne n’ose le faire. […] sache que personne n’est décédé d’un échec. La semaine qui suit, tout le monde aura oublié.’ – Aurélie Gauthey
Comment poser ses limites pour protéger son estime de soi ?
Pour poser ses limites, définissez clairement vos ‘non-négociables’ : ce que vous n’accepterez plus dans vos relations. Communiquez-les et soyez prête à vous éloigner des personnes qui ne les respectent pas. C’est un acte d’amour-propre fondamental.
‘On ne nous fait que ce qu’on accepte. […] à quel endroit est-ce que tu as accepté ça ?’ – Aurélie Gauthey
Se focaliser sur un seul objectif aide-t-il vraiment à prendre confiance en soi ?
Oui, absolument. Se concentrer sur un seul objectif permet de canaliser toute votre énergie pour l’atteindre. Chaque étape franchie est une victoire qui renforce votre confiance, créant un élan positif, contrairement à l’éparpillement qui ne mène qu’à des abandons et à la culpabilité.
‘C’est comme ça que tu bâtis une confiance en toi, une victoire à la fois et non pas 50 échecs d’affilée.’ – Aurélie Gauthey
Comment briser les schémas répétitifs dans ses relations ?
La première étape est de prendre la responsabilité de ce que vous acceptez. Listez ce que vous désirez et méritez dans une relation, et comparez chaque nouvelle situation à cette liste. Refusez de négocier sur vos valeurs fondamentales pour ne plus retomber dans les mêmes dynamiques toxiques.
‘A partir du moment où on reste dans une relation qui nous détruit et qui ne nous honore pas, c’est qu’on choisit d’y rester.’ – Aurélie Gauthey
En quoi célébrer ses petites victoires renforce la confiance ?
Célébrer chaque victoire, même minime, reprogramme votre cerveau pour reconnaître le succès et le positif. Cela crée un dossier mental de vos capacités, ce qui augmente progressivement votre sentiment de compétence et votre confiance pour oser entreprendre des actions plus grandes.
‘C’est exactement ça, augmenter leur confiance qui les pousse à passer à l’action, à rester aligné, à se faire plaisir et à augmenter leurs résultats.’ – Aurélie Gauthey




