Pourquoi vous n’attirez pas vos clientes idéales (et comment y remédier)
Hello les leaders, j’espère que vous allez bien. Je vous transmets aujourd’hui une prise de conscience essentielle : si vous n’attirez pas les bons clients, ou si vous ne les gardez pas, c’est souvent parce que, énergétiquement et dans votre posture de leader, vous n’incarnez pas la confiance. La confiance d’être la professionnelle qui sait ce qu’elle fait, qui fait respecter ses limites et qui impose sa manière de travailler. Vous vous faites ébranler par l’extérieur, par votre propre insécurité, et cela se ressent dans votre business.
J’ai moi-même traversé cette épreuve. Il y a environ quatre ans, j’ai cédé. Une fois, deux fois, peut-être même cinq fois. J’ai dit oui à des personnes qui voulaient étaler des paiements de façon hors norme, qui avaient des conditions particulières. Je l’ai fait par peur du manque, par peur d’être rejetée, par peur de ne pas avoir cette cliente et donc, l’argent. Et le résultat a été sans appel. À chaque fois, pour le dire franchement, ‘c’est les clientes qui m’ont le plus fait chier’. Pourquoi ? Parce que j’ai accepté de détourner qui j’étais, ma posture ou mon cadre de travail pour répondre aux attentes de l’extérieur. Et inévitablement, à un moment donné, ça a coincé.
Le piège des ‘faveurs’ : quand dire oui vous coûte votre énergie
Quand vous croyez faire des faveurs, attention. Ce sont souvent ces mêmes personnes qui vont ‘déconner’ par la suite. Elles ne respecteront pas leurs engagements, n’iront pas au bout de l’accompagnement… il se passe toujours quelque chose. C’est une leçon que j’ai apprise à la dure. Aujourd’hui, je reste dans mon cadre. Sauf exception qui confirme la règle, car il ne faut pas être hyper rigide, mais le principe est là. Mon cadre est mon sanctuaire, et il protège autant ma cliente que moi-même.
L’étude de cas : refuser de modifier son cadre pour un contrat à 10 000 €
Laissez-moi vous raconter une histoire qui a marqué un tournant. Il y a quatre ans, une cliente prend un de mes mentorings, un gros contrat de plusieurs mois à près de 10 000 €. Après un mois de collaboration, elle m’envoie un message avec une liste de nouvelles attentes : ‘J’aimerais qu’on ait deux rendez-vous par semaine au lieu d’un, que tu valides mes exercices entre les séances, que tu me fasses un compte-rendu par email’.
Sa demande était légitime, elle exprimait ses besoins. Mais la question cruciale était pour moi : suis-je en accord avec cela ? Est-ce que j’accepte depuis un espace de sécurité intérieure, ou est-ce que je me laisse ébranler par la peur de la perdre ? J’entends tous les jours des entrepreneures frustrées me dire : ‘Oui, j’ai accepté ça mais ça ne me convient pas’, ‘Oui, j’ai fait une réduction mais je n’y mets pas toute mon énergie’, ‘Oui, j’ai dit oui pour un paiement en 10 fois mais je n’arrive pas à régler mes factures’.
Face à cette demande, alors que j’étais encore au début de mon activité, j’ai pris une grande inspiration. Je lui ai fait un audio en lui disant que j’entendais ses besoins, mais que ce n’était pas mon fonctionnement. Je lui ai réexpliqué mon cadre, sans être ébranlée par la peur : ‘Est-ce qu’elle va arrêter le contrat ? Est-ce qu’elle va dire que je ne suis pas sympa ?’. Non. J’ai choisi de ne pas me positionner en victime ou en petite fille. J’ai posé mon cadre et j’ai laissé à la personne la liberté de l’accepter ou non, et de gérer ses propres émotions. Car la façon dont elle reçoit mon ‘non’ la regarde. C’était un test pour ma posture de leader, et j’ai décidé de ne plus jamais déroger.
Définir un cadre de travail non négociable pour attirer ses clients idéaux
Si je suis frustrée ou que je me sens mal dans mon job, je ne délivrerai pas un bon travail. Donc, par amour pour moi d’abord, et pour ma cliente ensuite, quand c’est non, c’est non. Mon cadre de travail est conçu pour créer un maximum de valeur et d’autonomie, pas de la dépendance.
Pourquoi je ne corrige pas les exercices entre les séances
Une demande fréquente est : ‘Aurélie, peux-tu corriger mes exercices entre les séances ?’. Ma réponse est non, pour plusieurs raisons claires. Premièrement, cela me rajoute du travail non rémunéré. Si quelqu’un paie pour 5 heures de mentoring, il ne paie pas pour 5 heures supplémentaires de correction. Deuxièmement, et c’est le plus important, je n’ai aucune envie de le faire. Je me connecte à ce qui est juste pour moi : est-ce que je le fais pour satisfaire l’autre en m’oubliant ? La réponse est non. Enfin, et je l’explique à mes clientes, cela ne les rend pas autonomes. C’est du ‘coaching sauvage’, un va-et-vient inefficace par messages. Une heure de séance avec moi est hyper efficace : on revoit tout, on modifie, je donne des options. Le travail se fait en direct, pas en différé.
La fin des rapports par email : responsabiliser la leader en face de vous
De même, je ne fais pas de rapport par mail après une séance. Pourquoi ? Parce que mes clientes sont des leaders. Elles sont responsables. Elles ont le replay complet de la séance, qui est déjà extrêmement dense. Pourquoi devrais-je passer 30 minutes à résumer ce qui a été dit ? ‘On n’est pas à l’école’. C’est ce que j’ai expliqué à une personne qui me demandait cela. Cette demande vient de la ‘petite fille’ en elle, celle qui cherche la validation, la perfection. ‘Maîtresse, est-ce que j’ai bien fait ?’. Moi, je ne nourris pas la petite fille. Je veux des leaders.
Incarner sa posture de leader : de la décision à la vibration
Votre rôle n’est pas de valider, mais de guider. Une cliente me demandait sans cesse : ‘Mais toi, tu penses que ça va ? Tu penses que c’est les bons mots ?’. Je lui ai retourné la question : ‘Mais toi, qu’est-ce que tu en penses ?’. Elle attendait ma validation comme si j’étais son professeur. Mon but est de ramener mes clientes à leur propre pouvoir de décision, à leur sécurité intérieure. Qu’elles apprennent à se faire confiance, sinon elles seront constamment détournées par la prochaine personne qui semble avoir plus d’autorité.
C’est pourquoi je dis toujours à mes clientes : ‘Partez du principe que moi et les autres coachs, on a tort’. Ça leur laisse leur pouvoir de décision. Et cela s’applique à tout. Je travaille lundi, mardi, mercredi. Une personne m’a dit un jour qu’elle ne pouvait que les vendredis. Je lui ai répondu : ‘Alors, nous ne travaillerons pas ensemble’. La plupart des entrepreneurs auraient cédé. Mais pourquoi accepter d’être frustré chaque vendredi ? C’est un manque de respect envers soi-même.
Le détachement total : la clé d’une sécurité intérieure à toute épreuve
Il y a deux jours, une entrepreneure qui a vécu une séance de hotline très bousculante avec moi est revenue pour prendre un mentoring. Elle m’a posé des questions sur ma façon de travailler, en exprimant ses préférences. Je lui ai expliqué mon fonctionnement : ‘Voilà comment je travaille. Si c’est juste pour toi, tu viens. Si ce n’est pas juste, c’est OK pour moi’. Et je le pensais réellement. Ce n’est pas juste une parole, c’est une incarnation. Je lui ai redonné sa responsabilité et je me suis totalement détachée. Je ne vais pas la relancer. Pourquoi ? Parce que je suis convaincue que si c’est la bonne personne, elle reviendra. Sinon, cette place est pour quelqu’un d’autre.
Mon corps est serein. J’ai travaillé ma sécurité intérieure par rapport au rejet, à la peur de perdre, au manque. Je sais que si ce n’est pas elle, quelqu’un d’autre prendra la place dans les deux jours. C’est une conviction que je vibre et que j’incarne dans tout mon être.
Quand vous n’avez pas peur de perdre, vous obtenez une vie illimitée
Pour finir, incarnez ce que vous dites. Quand je dis non, c’est un non de ma tête à mes pieds. Quand je dis oui, c’est un oui de ma tête à mes pieds. Si vous dites oui à une cliente, assurez-vous de le faire depuis un espace de sécurité où vous êtes pleinement OK. C’est cette vibration qui change tout.
Si vous n’attirez pas les bonnes personnes, c’est que quelque chose dans votre vibration, votre posture de leader et vos décisions n’est pas aligné. Vous prenez des décisions soit par amour pour vous, soit pour faire plaisir à l’extérieur, par peur du manque ou de perdre. Retenez bien ceci : quand vous n’avez pas peur de perdre, vous obtenez une vie illimitée.
FAQ : Posture de leader et sécurité intérieure
Qu’est-ce que la posture de leader pour une entrepreneure ?
La posture de leader est une attitude intérieure de confiance, de clarté et de responsabilité. Elle consiste à définir son cadre de travail, à poser ses limites avec assurance et à prendre des décisions alignées avec ses propres valeurs, sans se laisser déstabiliser par la peur du manque ou du rejet extérieur.
‘C’est qu’aujourd’hui parfois vous n’attirez pas les bons clients […] parce que énergétiquement et dans votre posture de leader, vous n’incarnez pas la confiance, la confiance d’être la professionnelle qui sait ce qu’elle fait, qui fait respecter ses limites et qui sait comment elle travaille.’ – Aurélie Gauthey
Pourquoi je n’attire pas les bons clients ?
Vous n’attirez pas les bons clients car votre posture et votre énergie ne sont pas alignées. Si vous agissez par peur (de manquer, d’être rejetée) et que vous ne respectez pas votre propre cadre, vous envoyez un signal qui attire des personnes qui ne vous respecteront pas non plus. L’attraction client est un miroir de votre sécurité intérieure.
‘Pourquoi vous n’attirez pas les bonnes personnes ? Parce que ça vient de votre vibration, de votre posture de leader et des décisions que vous prenez. Soit par amour pour vous en priorité, soit pour faire plaisir à l’extérieur ou par peur du manque ou de perdre.’ – Aurélie Gauthey
Comment dire non à un client sans le perdre ?
Le but n’est pas de ne pas perdre le client, mais d’être authentique. Dites non en expliquant calmement votre cadre et pourquoi vous travaillez de cette façon. Un ‘non’ aligné, dit depuis un espace de sécurité intérieure, est souvent respecté. Si le client part, c’est qu’il n’était pas le client idéal pour vous, laissant la place à celui qui le sera.
‘La façon dont elle va le recevoir mon non, parce que c’était un non clairement, bah ça la regarde elle. Et si c’est pour que moi je sois mal dans mon job […] je délivrerai pas du bon travail. Donc par amour pour moi en priorité et par amour par ma cliente ensuite, quand c’est un non, c’est un non.’ – Aurélie Gauthey
Comment définir un cadre de travail clair avec ses clients ?
Votre cadre de travail inclut vos horaires, vos modalités de paiement, les canaux de communication, et ce qui est inclus ou non dans vos offres (ex: correction d’exercices). Définissez-le par écrit pour vous-même, puis communiquez-le clairement et fermement à vos prospects avant toute collaboration.
‘Moi dans ma façon de travailler, il y a des choses qui sont non négociables. Par exemple, je travaille lundi, mardi, mercredi. Je n’ai pas de rendez-vous et de business jeudi, vendredi, samedi, dimanche.’ – Aurélie Gauthey
En quoi la sécurité intérieure influence-t-elle le business ?
La sécurité intérieure est le fondement d’un business serein et prospère. Elle vous permet de vous détacher du résultat d’une vente, de dire non sans trembler, de fixer des prix justes et de ne pas agir par peur. Cette sérénité se ressent et attire naturellement des clients et des opportunités alignés.
‘J’ai appris à travailler ma sécurité intérieure par rapport au rejet, par rapport à la peur de perdre, par rapport au manque. Donc là, je suis d’une sérénité incroyable parce que je sais que si c’est pas elle, quelqu’un d’autre va arriver.’ – Aurélie Gauthey
Comment arrêter de vouloir faire plaisir à ses clients ?
Prenez conscience que vouloir ‘faire plaisir’ vient souvent de la posture de la ‘petite fille’ qui cherche une validation extérieure. Concentrez-vous plutôt sur le fait de ‘servir’ vos clients, ce qui implique de maintenir un cadre professionnel qui garantit la qualité de votre travail, même si cela implique de dire non à certaines de leurs envies.
‘Là, c’est la petite fille en toi qui me demande ‘Alors mes exercices, est-ce qu’ils vont être corrigés ?’. Et je dis ‘Là, c’est la perfection et la petite fille.’ Et moi je nourris pas la petite fille.’ – Aurélie Gauthey
Est-ce une bonne idée de faire des exceptions pour un client ?
Faire des exceptions par peur de perdre le client est presque toujours une mauvaise idée. Cela dévalorise votre travail, crée de la frustration et mène souvent à des relations client compliquées. Chaque fois que vous cédez sur votre cadre, vous affaiblissez votre posture de leader.
‘Je me suis rendu compte que toutes les fois où j’ai accordé des facilités, où j’ai modifié quelque chose […] à chaque fois, excusez-moi du mot, c’est les clientes qui m’ont le plus fait chier.’ – Aurélie Gauthey
Comment créer des clients autonomes plutôt que dépendants ?
Refusez les pratiques qui créent de la dépendance, comme la validation constante entre les séances. Votre rôle est de guider vos clients à trouver leurs propres réponses et à renforcer leur sécurité intérieure. Ramenez-les systématiquement à leur propre pouvoir de décision pour qu’ils deviennent les leaders de leur vie.
‘Quelqu’un qui veut deux séances par semaine, qui veut me voir tout le temps tout le temps tout le temps, ça crée une dépendance. Moi je ne veux pas des femmes dépendantes […]. Et je ramène souvent mes clientes ‘OK, qu’est-ce qui est juste pour toi ?’.’ – Aurélie Gauthey




