De la rue à la liberté financière : comment la peur de tout perdre a façonné ma vie d’entrepreneure
Hello ma leader, ma rebelle, ma Queen. Aujourd’hui, je veux te partager une histoire très personnelle. Une transmission pour que ce que je traverse puisse te servir. Parce que combien de fois ai-je vécu des passages difficiles en me disant : ‘j’aurais voulu que quelqu’un m’en parle’. Mon histoire avec la liberté financière a commencé de manière brutale. Quand j’avais 17 ans, avec ma maman, on a connu la rue. Un soir de décembre, après des années de violence conjugale, la police nous a dit de fuir pour survivre. On s’est retrouvées dehors, sans rien. C’est là qu’est née en moi cette conviction viscérale que la sécurité passe beaucoup par l’indépendance financière. Pas pour la Porsche, mais pour le choix. Le choix de partir, de déménager, de se nourrir correctement, de se mettre à l’abri. Le choix de dire ‘je décide et c’est non négociable’. C’est pour ça que je dis souvent que non, ce n’est pas normal de devoir demander à son mari pour investir dans son business.
Je ne suis pas contre les hommes, je suis pour les femmes libres. Libres financièrement, mais aussi dans toutes leurs décisions. Cette quête, je l’ai portée dans ma chair. Et il y a deux ans, cette quête m’a poussée à vouloir ma maison. Un rêve, un lieu pour m’honorer après des années à donner et à construire. J’ai cherché pendant deux ans, j’ai même engagé un chercheur de biens pour m’aider. J’avais des critères très précis : des non-négociables et des ‘waouh’ obligatoires. Et finalement, je l’ai trouvée.
L’échec n’existe pas : la grande leçon de ma maison de rêve
Je l’ai trouvée, je l’ai rénovée, je me suis projetée. J’imaginais déjà mon studio de podcast, la pièce pour recevoir mes amis, mon jardin avec des palmiers… Et pourtant, deux mois après avoir emménagé, je savais. Je savais que je n’étais pas au bon endroit. Que ce n’était pas mon rêve. J’étais trop isolée, trop loin de tout ce qui me faisait vibrer. Ce constat m’a bouleversée. Il m’a remise seule face à moi-même, face à cette question : ‘Qui suis-je lorsque je suis seule et isolée ?’. Ça a été compliqué.
Et c’est là que réside une leçon puissante : plus tu réalises vite un rêve, plus tu acceptes vite que tu peux te tromper. Ce n’est pas un échec, ce n’est pas se dire ‘tout le monde m’avait prévenue’. C’est simplement se dire : ‘j’ai besoin de goûter pour savoir ce qui me correspond’. On ne sait pas si on aime les haricots verts avant d’y avoir goûté. On ne sait pas si une relation nous correspond avant de l’avoir vécue. C’est pareil pour nos rêves et nos projets.
La vitesse comme antidote à l’attachement émotionnel
Cette leçon est directement applicable à ton business. Si tu mets trois ans à sortir ton offre parfaite, tu y mets tellement de cœur, d’âme et d’affect que si elle ne marche pas ou ne te correspond plus, tu n’oseras jamais la lâcher. Tu vas t’y accrocher jusqu’à te faire mal. Je me suis trop souvent accrochée à des relations, des offres, des modèles de vente qui n’étaient plus justes parce que j’avais évolué. Je restais attachée à des choses qui me retenaient. Plus tu vas vite pour passer à l’action rapidement, moins tu t’accroches émotionnellement et plus tu comprends que ce n’était qu’une étape nécessaire. C’est une mise à jour, pas un échec.
Quand la peur de tout perdre paralyse : décrypter les blocages inconscients
Alors, j’ai décidé de vendre. Et là encore, l’extérieur s’en est mêlé. ‘C’est une folie’, ‘Tu vas perdre énormément d’argent’, ‘Attends, ça va passer’. Même mon banquier m’a alertée. Si j’avais écouté les autres, je n’aurais jamais rien construit dans ma vie. Ce qui m’énerve, c’est que bordel, on est venues sur Terre pour vivre, pour expérimenter, pour goûter ! Pas pour attendre des pancartes lumineuses ou des validations extérieures. La question est : es-tu là pour rester dans le ‘c’est trop cher, c’est pas le bon moment’ ou pour incarner dès aujourd’hui la femme que tu veux devenir ?
L’erreur de vouloir tout récupérer à tout prix
Au début, j’ai fait une erreur classique dictée par la peur : j’ai voulu absolument récupérer ce que j’avais investi. J’ai mis la maison en vente à un prix élevé. Résultat : aucun acheteur. J’étais bloquée. Je ne comprenais pas, car mentalement, mon désir de vendre était immense. C’est lors d’une séance avec une énergéticienne que j’ai compris. Elle m’a demandé : ‘Si demain, je t’amène un acheteur, comment tu te sens ?’. La réponse a été fulgurante : une sensation atroce. J’ai réalisé que je n’étais pas prête. Pourquoi ? La peur de tout perdre. Où vais-je aller vivre ? Comment vais-je faire ? Ma blessure de mes 17 ans, la peur de me retrouver à la rue, était complètement réactivée. Mon inconscient freinait tout pour me protéger. Il vibrait : ‘Je dois garder ce toit, car je ne sais pas où je vais me retrouver’.
Le paradoxe de l’entrepreneure : savoir faire mais devoir déléguer
J’ai un passé d’agent immobilier, j’ai vendu des biens à plusieurs millions, je sais vendre. J’ai donc essayé de le faire moi-même. Mais être juge et partie est compliqué. Je suis tombée sur des acheteurs potentiels qui m’épuisaient, qui me mettaient une pression incroyable, qui venaient chez moi sans prévenir. C’était atroce. J’en venais à fuir ma propre maison. J’ai dû mettre une limite et dire stop. J’ai compris que même si je savais faire, je ne devais plus le faire moi-même. J’ai contacté l’agent immobilier qui m’avait vendu la maison. J’ai accepté de lâcher une commission, de lâcher encore plus l’argent, de lâcher le contrôle. Et la magie a opéré : dans les trois jours qui ont suivi, j’ai eu des acheteurs alignés, simples, clairs. La vente a été fluide.
Accepter de perdre pour gagner : la clé de la véritable liberté
Cette expérience m’a confrontée à une vérité fondamentale : dans la vie, tout a deux faces. La liberté a des bénéfices et demande des sacrifices. Gagner de l’argent est positif et demande des sacrifices. J’ai dû accepter que vendre un bien immobilier à perte me faisait gagner en liberté, en lien social, en bonheur. Il faut accepter de lâcher à un endroit pour récupérer à un autre. Il n’existe pas de situation avec une seule face. Pense à ta vie : quand tu as gagné quelque chose, qu’as-tu dû lâcher ou sacrifier en retour ? C’est une loi universelle. Le plus grand gain dans cette histoire n’a pas été financier, mais une immense paix intérieure et un alignement retrouvé.
L’insécurité, ce carburant inattendu pour manifester vos désirs
Ce qui est fou, c’est que c’est souvent face à l’insécurité que l’on se révèle le plus. C’est elle qui active notre feu intérieur. Dès que j’ai senti que la vente allait se faire, je me suis immédiatement mise en mouvement pour la suite. La peur d’être à la rue était là, mais je ne l’ai pas laissée me faire accepter n’importe quoi. Non, j’ai tenu bon.
De la peur à l’action : structurer sa recherche pour trouver l’évidence
J’ai pris mon ordinateur et j’ai agi avec structure. J’ai dressé la liste de mes ‘Waouh obligatoires’ et de mes ‘non-négociables’. J’ai écrit noir sur blanc ce que je voulais. J’ai contacté des agents, j’ai envoyé des messages, j’ai cherché activement. J’avais un créneau dédié dans mon agenda chaque jour. Ce n’était pas aléatoire, c’était organisé. Je me suis donné tous les moyens possibles. Malgré la peur sourde de me retrouver sans rien, j’ai refusé tous les biens qui ne vibraient pas, ceux où je sentais que j’allais devoir encore composer, m’adapter. Je voulais de l’évidence.
Écouter les signes : quand l’univers confirme vos choix
Et l’évidence est arrivée. Une semaine après que les acheteurs disent oui, je tombe sur le bien qui coche toutes les cases. Et là, l’univers m’a envoyé les signes les plus clairs que j’aie jamais reçus. Un jour, alors que j’allais visiter un autre bien, je ressens un appel de l’âme. Je demande à voix haute un message extrêmement clair. Je vous jure que dans les 3 minutes, un enchaînement d’événements improbables se produit. Un SMS qui décale un rendez-vous me fait passer par la rue de l’appartement que j’avais déjà visité et qui me plaisait tant. Et là, au milieu de la route, qui je vois ? Une amie, qui habite à 40 minutes de là, la main sur la portière de sa voiture, garée juste devant ‘mon’ immeuble. À une minute près, on ne se serait jamais croisées. Si ça, ce n’est pas un message…
Et les signes ont continué : le numéro de l’immeuble est un nombre maître, le nom de la rue a une symbolique puissante, une voisine porte exactement mon nom et mon prénom, orthographiés différemment. Tout s’est parfaitement aligné. Quand tu acceptes de lâcher ce qui n’est plus, la vie t’apporte exactement ce dont tu as besoin.
Les leçons business pour toi, ma leader
Cette histoire personnelle est riche d’enseignements pour ta vie d’entrepreneure. Si je peux te laisser avec une chose, c’est celle-ci : va vite dans tes rêves, goûte vite, expérimente le plus possible. Et sois prête à les déconstruire aussi vite. Ne reste jamais là où tu ne te sens pas bien, juste parce que tu as trop donné de temps, d’énergie ou d’argent. Tu n’es pas ce que tu as construit, tu es ce que tu choisis de vivre chaque jour. Peut-être que dans deux ans, je referai un épisode pour dire que je change encore. Et c’est OK. Je ne suis pas instable, je suis une femme qui suit ses tripes. Une femme qui accepte de perdre pour gagner. Une femme qui se dit qu’elle mérite d’être au bon endroit, dans les bonnes relations, au bon moment. C’est tout ce que je te souhaite aussi.
FAQ : Surmonter la peur et prendre des décisions alignées
Comment surmonter la peur de manquer d’argent quand on est entrepreneur ?
La première étape est de reconnaître que cette peur est souvent liée à des blessures passées, comme une expérience de précarité. Il est essentiel de se reconnecter au présent et à ses ressources actuelles. Vous n’êtes plus la personne que vous étiez. Ensuite, transformez la peur en action structurée : planifiez, organisez vos recherches, fixez-vous des objectifs clairs. L’action est le meilleur antidote à la peur.
‘Oui Aurélie, on ne va plus venir sonner à ta porte pour te dire que tu n’as plus de maison. Oui Aurélie, aujourd’hui tu as toutes les ressources et les solutions pour pouvoir te loger, manger, vivre.’ – Aurélie Gauthey
Est-ce une bonne idée de vendre un bien immobilier à perte ?
Cela peut être une excellente décision si le gain est supérieur à la perte financière. Perdre de l’argent pour gagner en liberté, en paix d’esprit, en alignement ou pour se rapprocher de ce qui vous fait vibrer est un investissement en soi. Il faut voir au-delà du bilan comptable et évaluer le coût émotionnel et énergétique de rester dans une situation qui ne vous convient plus.
‘Perdre l’argent en vendant ma maison me fait gagner en liberté et pour que je sois heureuse et que je retrouve un lien social et d’autres choses. Alors oui, il faut accepter de lâcher.’ – Aurélie Gauthey
Pourquoi est-il si difficile de lâcher un projet dans lequel on a beaucoup investi ?
C’est difficile à cause de l’attachement émotionnel. Plus on met de temps, d’énergie et de cœur dans un projet, plus on s’identifie à lui. Le lâcher peut être perçu comme un échec personnel. La clé est d’agir vite : plus on lance rapidement un projet, moins l’affect est important, et plus il est facile de l’ajuster ou de l’abandonner s’il ne fonctionne pas.
‘Si tu mets 1 an, 2 ans, 3 ans avant de la sortir […] tu y mets déjà énormément d’affect et si ça ne marche pas ou si ça ne te correspond plus, tu n’oseras pas la lâcher. Tu vas t’y accrocher jusqu’à te faire mal.’ – Aurélie Gauthey
Comment savoir si une décision est vraiment alignée avec qui l’on est ?
Une décision alignée procure un sentiment d’évidence et de fluidité, même si elle fait peur. L’univers envoie souvent des confirmations, ou ‘signes’, qui semblent trop parfaits pour être des coïncidences. C’est aussi une décision qui respecte vos valeurs profondes et vos ‘non-négociables’, même si elle implique de renoncer à une sécurité apparente.
‘Comme si la vie me disait ‘C’est là, tu as bien fait de lâcher’ et ça me touche quand je le dis, tu as bien fait de lâcher parce que tu l’as trouvé.’ – Aurélie Gauthey
En quoi l’insécurité financière peut-elle être un moteur pour réussir ?
L’insécurité peut être un puissant activateur. Lorsqu’on est face à une potentielle perte, cela peut réveiller un ‘feu intérieur’ et une détermination immense. Cette pression nous pousse à être plus créatifs, plus structurés et à nous mettre en action de manière décisive pour trouver des solutions, transformant une menace en une opportunité de croissance.
‘C’est que souvent quand tu es face à une insécurité, c’est là que tu te révèles le plus. C’est justement l’insécurité qui active ton feu intérieur.’ – Aurélie Gauthey
Comment arrêter d’attendre le ‘bon moment’ pour se lancer ?
Il faut comprendre que le ‘bon moment’ est une illusion créée par la peur. Le seul bon moment est celui que vous décidez. Les conditions extérieures ne seront jamais parfaites. Arrêter d’écouter les avis contradictoires extérieurs et se reconnecter à sa propre décision et à sa vision est la seule façon d’avancer.
‘Le bon moment c’est lorsque je décide […] Si j’avais écouté l’extérieur, les quatre fois où j’ai investi ou quand j’ai monté mon entreprise, aujourd’hui je n’aurais rien.’ – Aurélie Gauthey
Que faire quand on se rend compte qu’on a fait une erreur coûteuse ?
La première chose est de dédramatiser : ce n’est pas un échec, c’est un apprentissage, une ‘mise à jour’. Ne restez pas bloqué sur la perte. Acceptez-la, intégrez la leçon, puis tournez-vous immédiatement vers le futur et la prochaine étape. L’important n’est pas l’erreur, mais la rapidité avec laquelle vous vous remettez en mouvement.
‘Ce n’est pas parce que tu vis un échec que c’est un échec, c’est une mise à jour. Ce que tu perds maintenant, tu vas le regagner ailleurs.’ – Aurélie Gauthey
Comment reconnaître les ‘signes’ que l’on est sur la bonne voie ?
Les signes sont souvent des synchronicités, des coïncidences si parfaites qu’elles défient le hasard. Cela peut être une rencontre inattendue, un nom, un chiffre qui se répète, une information qui arrive au moment parfait. Pour les reconnaître, il faut être ouvert, poser des intentions claires et prêter attention aux détails de son environnement.
‘Qu’est-ce qu’elle fait ici, à 40 minutes, dans ma rue, garée devant mon immeuble un dimanche matin ? […] Et si ça c’est pas un message clair, je sais pas ce que c’est.’ – Aurélie Gauthey




