Logo de l'épisode 91. Pourquoi tu n’attires pas tes clientes idéales : posture de leader et sécurité intérieure du podcast Entrepreneure Née pour Impacter

91. Pourquoi tu n’attires pas tes clientes idéales : posture de leader et sécurité intérieure

Épisode diffusé le 7 octobre 2025 par Aurélie Gauthey

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Pourquoi votre posture de leader est la clé pour attirer vos clientes idéales

Hello les leaders. Je vous transmets aujourd’hui une prise de conscience majeure : si vous n’attirez pas les bons clients, ou si vous ne les gardez pas, c’est souvent parce qu’énergétiquement et dans votre posture de leader, vous n’incarnez pas la confiance. La confiance d’être la professionnelle qui sait ce qu’elle fait, qui fait respecter ses limites et qui sait exactement comment elle travaille. Vous vous demandez peut-être comment attirer les bons clients en coaching ? La réponse commence par vous, par votre alignement et votre fermeté.

Cette réflexion m’est venue en repensant à des situations vécues, notamment avec des clientes en mentoring. Mon mentoring, c’est un accompagnement individuel et sur-mesure. Une cliente veut créer un challenge unique, une autre veut refondre tout son écosystème d’offres, une autre n’est plus alignée avec sa cliente idéale… Chaque besoin est spécifique, mais mon cadre, lui, reste constant. Et c’est là que tout se joue.

Le piège des compromis : quand dire ‘oui’ vous coûte votre énergie

Vous allez peut-être me dire : ‘Ah mais Aurélie, c’est facile de dire non à une cliente quand on a les ressources financières’. Je vous arrête tout de suite : non, pas du tout. Je l’ai fait dès le début de mon activité. Bien sûr, j’ai cédé une fois, deux fois, peut-être cinq fois au début. J’ai dit oui à des personnes qui voulaient étaler les paiements de façon hors norme, oui à des conditions particulières. Et le constat a été sans appel.

Je me suis rendu compte que ‘toutes les fois où j’ai accordé des facilités, où j’ai modifié quelque chose que je voulais faire mais parce que la personne me l’a demandé… soit par peur du manque, soit par peur d’être rejeté… à chaque fois, excusez-moi du mot, c’est les clientes qui m’ont le plus fait chier’. Chier dans le sens où, en acceptant de détourner qui j’étais, ma posture ou mon cadre, j’ai ouvert la porte à des problèmes. Quand vous croyez faire une faveur, attention. Souvent, ce sont ces mêmes personnes qui ‘vont déconner sur la suite de l’accompagnement’. Elles ne respectent pas leurs engagements ou n’vont pas au bout. C’est pour ça que ne pas céder aux demandes des clients est devenu une règle d’or pour moi.

L’expérience qui a tout changé

Laissez-moi vous raconter une histoire qui illustre parfaitement ce danger de faire des exceptions. Il y a environ quatre ans, une personne prend un de mes mentorings. Après un mois de collaboration, elle me laisse un message : ‘Tu sais Aurélie, j’aimerais qu’on ait deux rendez-vous par semaine au lieu d’un, que tu puisses valider mes exercices entre les séances, que tu me fasses un compte-rendu par email de notre séance…’. Elle avait toute une liste d’attentes. Bien sûr, elle a le droit d’exprimer ses besoins. Mais c’est ensuite à moi, et donc à vous face à votre client, de savoir si vous êtes réellement en accord avec ces demandes, à partir d’un espace de pleine sécurité intérieure.

Le dilemme : un gros contrat ou votre intégrité ?

C’était un très gros contrat, peut-être 10 000 €, sur plusieurs mois, et j’étais encore au début de mon activité. La tentation de dire oui était forte. J’aurais pu me dire : ‘Si je lui dis non, elle va peut-être arrêter le contrat. Elle va penser que je ne suis pas sympa’. Mais cela aurait été une réaction venant de la petite fille en moi, de la peur de perdre l’argent. J’ai donc pris une grande respiration et je lui ai répondu en audio. J’ai reconnu ses besoins mais j’ai été très claire : ‘ce n’est pas mon fonctionnement. La façon dont j’accompagne, ce n’est pas comme ça’. Et je lui ai simplement rappelé mon cadre. La façon dont elle allait recevoir mon non, ça la regardait elle. Si c’est pour que je sois frustrée dans mon job, je ne délivrerai pas du bon travail. Donc par amour pour moi, et ensuite pour ma cliente, quand c’est un non, c’est un non.

Définir son cadre de travail : l’art de dire un ‘non’ aligné

La frustration dans l’accompagnement client vient souvent d’un cadre mal défini ou non respecté. J’entends tous les jours des entrepreneures me dire : ‘Oui, j’ai accepté ça mais en fait, ça me convient pas’. Il est donc crucial de savoir comment fixer ses conditions de travail et de s’y tenir. Voici des exemples concrets de demandes auxquelles je dis systématiquement non, et pourquoi.

‘Peux-tu corriger mes exercices entre les séances ?’

Ma réponse est non. Premièrement, ça me rajoute du travail non rémunéré. ‘Quand on paye 1 heure avec moi, on paye pas 1 heure de rabe toutes les semaines en plus’. Deuxièmement, je n’ai aucune envie de le faire, ça me prend dans les tripes. Troisièmement, et c’est le plus important : ‘je ne corrige pas les exercices parce que ça ne te rend pas autonome’. Une séance d’une heure avec moi est hyper efficace. On revoit tout en direct, on modifie, je donne des options. C’est du vrai mentoring, pas du ‘coaching sauvage’ par email qui fait perdre du temps à tout le monde. Cela aide à ne pas attirer des clients dépendants.

‘Peux-tu me faire un compte-rendu par e-mail ?’

Là encore, la réponse est non. Mes clientes sont des leaders, elles prennent leurs responsabilités. Elles ont le replay complet de la séance. Pourquoi devrais-je passer une demi-heure à faire un rapport ? ‘On n’est pas à l’école’. Quand une cliente me demande ça, ou veut que je valide chaque mot de sa page de vente, je lui dis : ‘là, c’est la petite fille en toi qui me demande… c’est la perfection et la petite fille et moi je nourris pas la petite fille’. Je sais que ça peut piquer, mais c’est essentiel pour arrêter de chercher la validation de ses clients et les aider à trouver leurs propres réponses.

Vos non-négociables : le filtre pour attirer des leaders, pas des suiveuses

La question fondamentale à vous poser est : qu’est-ce qui est OK, qu’est-ce qui est négociable, et qu’est-ce qui est non négociable ? Avoir cette clarté est la base pour créer un business aligné avec ses valeurs et attirer ses clients idéaux.

Mes jours de travail ne sont pas à débattre

Par exemple, pour moi, c’est non négociable : je travaille lundi, mardi, mercredi. Une personne m’a dit un jour qu’elle ne pouvait que le vendredi. Je lui ai répondu : ‘Bah malheureusement, on travaillera pas ensemble’. La plupart des entrepreneurs auraient cédé, pensant au contrat. Mais à quel prix ? Celui de la frustration chaque vendredi. En posant mon cadre, je me respecte et je montre l’exemple.

Mon objectif : votre autonomie, pas votre dépendance

Tout mon système est conçu pour éviter la dépendance. Je veux des femmes leaders, qui viennent chercher mon expertise, mon ‘œil de lynx’, mes idées, mais qui restent maîtresses de leurs décisions. C’est pour cela que je leur dis toujours : ‘partez du principe que moi et les coachs, on a tort. Ça vous laisse votre pouvoir de décision’. Mon rôle est de les ramener à leur centre, à leur propre leadership, pour qu’elles puissent se sécuriser intérieurement.

Incarner ses décisions : le secret d’une sécurité intérieure à toute épreuve

Le plus important n’est pas seulement ce que vous dites, mais de l’incarner. Quand je pose mon cadre, mon corps est serein, je ne tremble pas intérieurement. C’est le fruit d’un travail pour développer sa sécurité intérieure d’entrepreneur.

Le test ultime : détachement et conviction face à une nouvelle cliente

Récemment, une personne qui a fait une séance avec moi et a été ‘complètement bousculée’ a voulu prendre un mentoring. Elle m’a posé des questions sur ma façon de travailler, qui différait de ses attentes. Je lui ai expliqué mon cadre et j’ai terminé par : ‘Si c’est juste pour toi, tu viens et si c’est pas juste, c’est OK pour moi’. Et je le pense réellement. Je ne vais pas la relancer. Pourquoi ? Parce que je suis convaincue que si c’est la bonne personne, elle reviendra. Sinon, la place sera pour quelqu’un d’autre. ‘Je suis d’une sérénité incroyable parce que je sais que si c’est pas elle, quelqu’un d’autre va arriver dans les 2 jours qui arrivent’.

Le piège de la gratitude automatique

Incarner ses mots est crucial. Lors d’un coaching en direct, une participante m’a dit ‘Gratitude’ à la fin. J’ai immédiatement senti que ce n’était pas incarné. Je lui ai dit : ‘J’ai l’impression que tu es à côté de ton corps’. Nous prenons l’habitude de dire des choses par automatisme sans les ressentir. Quand je dis non, ‘c’est non de ma tête à mes pieds’. Quand je dis oui, ‘c’est oui de ma tête jusqu’à mes pieds’. Votre vibration est la somme de vos décisions incarnées.

Quand vous n’avez pas peur de perdre, vous gagnez tout

J’espère que cet épisode vous a éclairé. Si vous n’attirez pas les bonnes personnes, c’est que quelque chose dans votre vibration, votre posture de leader et vos décisions a besoin d’être ajusté. Prenez-vous vos décisions par amour pour vous, ou par peur du manque et de la perte ? Rappelez-vous toujours de cette phrase : ‘Quand tu n’as pas peur de perdre, tu obtiens une vie illimitée’. C’est en adoptant cette mentalité que vous parviendrez enfin à attirer ses clients idéaux et à construire le business dont vous rêvez.

FAQ : Posture de leader et attraction des clients idéaux

Pourquoi est-ce que j’attire des clients difficiles ?

Vous attirez des clients difficiles car votre posture et votre énergie n’incarnent pas pleinement la confiance. En acceptant de déroger à votre cadre par peur du manque ou du rejet, vous envoyez un signal qui attire des personnes qui ne respectent pas vos limites.

‘Parfois vous n’attirez pas les bons clients, voir vous ne gardez pas les bons clients parce qu’énergétiquement et dans votre posture de leader, vous n’incarnez pas la confiance.’

Comment poser ses limites et dire non à un client sans le vexer ?

En présentant votre refus non pas comme un rejet de la personne, mais comme une adhésion à votre cadre de travail qui garantit la qualité de l’accompagnement. Restez calme, factuel, et redonnez-lui la responsabilité de sa décision.

‘Je lui fais en audio en disant que j’entends ses besoins, j’entends ses ses volontés mais que ce n’est pas mon fonctionnement. Que la façon dont j’accompagne, c’est pas comme ça. Et là, je lui redonne mon cadre à moi.’

Quel est le risque de faire des exceptions pour un client ?

Le principal risque est que ces clients deviennent les plus problématiques. Faire une exception vous place dans une posture de frustration, dégrade la qualité de votre travail et attire des personnes qui ne respecteront pas leurs engagements par la suite.

‘Toutes les fois où j’ai accordé des facilités… c’est les clientes qui m’ont le plus fait chier… En général, c’est les personnes qui vont déconner sur la suite de l’accompagnement.’

Pourquoi ne faut-il pas corriger le travail d’un client entre les séances ?

Car cela représente du travail non rémunéré, ce n’est pas efficace et surtout, cela ne rend pas le client autonome. Cela crée une dépendance et une dynamique de ‘bonne élève’ qui attend la validation de la ‘maîtresse’.

‘Je ne corrige pas les exercices parce que ça ne te rend pas autonome… Et là, pour moi, ça c’est du vrai mentoring… il n’y a pas de coaching sauvage envoyé dans un audio, dans un mail.’

Comment développer sa sécurité intérieure d’entrepreneur ?

En travaillant sur ses peurs (rejet, manque, perte) pour pouvoir prendre des décisions alignées. Il s’agit d’incarner ses choix avec sérénité, en étant convaincu que si une opportunité ne se concrétise pas, une autre, meilleure, arrivera.

‘J’ai appris à travailler ma sécurité intérieure par rapport au rejet, par rapport à la peur de perdre, par rapport au manque. Donc là, je suis d’une sérénité incroyable parce que je sais que si c’est pas elle, quelqu’un d’autre va arriver.’

Qu’est-ce qu’une ‘posture de leader’ pour une coach ou une prestataire ?

C’est incarner la confiance d’une professionnelle qui sait ce qu’elle fait, qui établit un cadre de travail clair et qui le fait respecter. C’est guider ses clients vers l’autonomie plutôt que de céder à leurs insécurités.

‘La confiance d’être la professionnelle qui sait ce qu’elle fait, qui fait respecter ses limites et qui sait comment elle travaille.’

Comment éviter de créer une dépendance chez ses clientes ?

En refusant d’être la seule source de validation et en ramenant constamment la cliente à son propre pouvoir de décision. L’objectif est de l’aider à se sécuriser intérieurement et à faire confiance à son propre jugement.

‘Moi, je ne veux pas des femmes dépendantes à moi… Et je ramène souvent mes clientes à OK, qu’est-ce qui est juste pour toi ?… Je permets à mes clientes de revenir à leur centre, de revenir à leur sécurité intérieure.’

En quoi consiste le fait d »incarner’ ses décisions ?

Incarner une décision signifie que votre ‘oui’ ou votre ‘non’ est total, aligné de votre esprit à votre corps. Ce n’est pas juste un mot, mais une énergie de conviction et de sérénité que vous vibrez, sans douter ou trembler intérieurement.

‘Moi quand je dis non, c’est non de ma tête à mes pieds. Quand je dis oui, c’est oui de ma tête jusqu’à mes pieds. Incarnez ce que vous faites, incarnez ce que vous dites.’


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