La digitalisation forcée de la formation : un accélérateur inattendu
La formation sur le web est un vaste programme. Entre les gourous exaltés et les experts autocertifiés, il est difficile de faire un choix éclairé. Quelle formation pour quel public ? Entre un étudiant en quête de connaissance et un professionnel souhaitant se perfectionner, le choix est vaste. Pour faire le point, nous recevons Clément Herard de Good Journée.
La crise sanitaire que nous avons connue a provoqué une digitalisation forcée, plus ou moins réussie selon les secteurs. La formation n’a pas fait exception. Clément Herard partage son ressenti : « Je crois qu’on ne peut pas faire autrement que d’avoir vu cette transformation digitale forcée de l’éducation et de la formation pendant ce confinement. » Pour sa jeune entreprise, spécialisée dans la production de formation en ligne, ce fut un tournant inattendu. « On s’est demandé si on allait survivre très clairement et en fait, ça a été vraiment tout l’inverse de notre peur puisque ça a développé notre activité. »
Avant la crise, de nombreux établissements restaient frileux. Clément se souvient des réponses qu’il obtenait : « Oui bah le digital tu es bien mignon mais on verra quand on aura le temps, on verra quand on aura besoin d’argent. » Puis le Covid est arrivé. « Et là tous ces gens-là nous rappellent en nous disant : ‘bon bah c’est peut-être maintenant en fait le moment d’aller au digital parce qu’on se rend compte que si on t’avait écouté à l’époque bah peut-être qu’on aurait pas vécu la crise de la même manière.' » Cet événement a agi comme un véritable accélérateur, faisant gagner, selon les estimations, près de 5 ans sur la transformation digitale de l’éducation. Cependant, tout reste à construire.
Naviguer dans le paysage de la formation en ligne : un panorama complet
Pour bien comprendre les enjeux, il est essentiel de définir un cadre. Quels sont les types de formations que l’on trouve sur le net et à qui s’adressent-elles ? Clément Herard nous dresse un panorama, en commençant par une prise de conscience essentielle : « Il faut, je pense, prendre conscience de l’époque formidable dans laquelle on vit et cette époque dans laquelle le savoir est disponible à un plus grand nombre. »
Le pouvoir de l’autodidaxie à l’ère du numérique
Le premier outil, et le plus fondamental, est ce que Clément nomme l’autodidaxie. « Il y a encore quelques années, tu voulais être autodidacte, bah voilà, tu devais aussi aller à une bibliothèque, rencontrer du monde et cetera. Aujourd’hui, à travers internet, tu as énormément énormément de contenu. » YouTube, les médias en ligne, les articles scientifiques, les livres numériques… Les ressources sont quasi infinies. C’est d’ailleurs ainsi que Clément s’est lui-même formé. « J’étais commercial dans la finance, tu vois, donc rien à voir avec la créativité. Et comme j’avais aucune expérience là-dedans, je me suis fait recaler de partout, donc je me suis autoformé en communication et ça m’a ouvert beaucoup de portes. » Son conseil est donc clair : « La majorité des gens disent oui, il faut acheter de la formation, il faut acheter de la formation. Non, déjà, apprenez par vous-même et complétez avec de la formation d’experts derrière. »
La formation professionnelle et l’enseignement supérieur : l’atout du réseau
La deuxième catégorie regroupe la formation professionnelle et l’enseignement supérieur. Pour Clément, ces deux domaines sont proches, notamment avec le développement de l’alternance. Il considère que c’est « un bon moyen de rencontrer du monde, de se faire un réseau et le réseau est hyper important. » Cependant, il met en garde contre des attentes démesurées : « C’est pas forcément ce qui va te faire devenir expert sur un domaine. Il faut pas attendre de l’école ou de la formation professionnelle qu’elle fasse de toi une bête du sujet, quoi. »
Le e-learning : entre innovation et méthodes dépassées
La troisième solution est la plus vaste et la plus complexe : le e-learning. « Ça a 15 ans maintenant. Ça a été pris en main par de base beaucoup d’acteurs de la formation professionnelle, ces mêmes acteurs qui se gavaient à faire des journées de formation à 3000 € la journée. » Ces acteurs ont transposé leurs anciennes méthodes en ligne, créant ce que Clément appelle avec humour du « e-learning à papa ». « C’est du e-learning très conventionnel, c’est vous vous souvenez du pire prof que vous avez eu en cours bah c’est l’équivalent e-learning quoi. » Heureusement, à côté de ce « bullshit », de nombreuses initiatives de qualité émergent, portées par des personnes avec de vraies expertises et l’envie de bien faire.
Comment repérer les gourous et éviter les arnaques de la formation en ligne
Un constat s’impose : on tombe plus souvent sur des gourous que sur de vrais formateurs. Comment juger la qualité d’une bonne formation digitale et se prémunir contre les pièges ?
Le marketing agressif des experts autoproclamés
Clément explique pourquoi ces profils sont si visibles : « En fait, c’est assez simple, c’est que c’est des marketeux, ces gens-là. » Contrairement à un expert en biomécanique des fluides qui maîtrise son sujet mais pas sa communication, ces gourous excellent en référencement naturel et en publicité sur les réseaux sociaux. « Les gourous dont tu parles, tu vas pas la chercher l’info. […] tu vois des pubs ‘tu veux monter ton business en ligne et ne rien faire en conduisant une Maybach comme moi’. »
Ce phénomène a engendré un autre problème, notamment avec la vague du dropshipping : « une espèce de pyramide de Ponzi de la formation où au final peut-être que le mec qui avait l’expertise au tout début, il était pas trop dégueulasse, mais arriver à 5-6 strates en dessous de lui, il y a plus rien de bon quoi. » Leur objectif n’est pas de créer des écoles, mais de faire un maximum de profit rapidement avant de disparaître. Malheureusement, leurs méthodes déteignent sur les vrais acteurs de la formation qui, pour survivre, se sentent obligés d’adopter les mêmes codes marketing, souvent au détriment de l’éthique et de la qualité pédagogique.
Quatre réflexes pour vérifier la qualité d’une formation
Pour éviter les arnaques, Clément propose quatre conseils basés sur le bon sens :
- Savoir qui donne le cours : « Qui va vous donner le cours ? Quelle est sa légitimité pour te le dire ? C’est un peu comme tu dirais pas à quelqu’un qui a connu que des échecs dans sa vie comment gérer son million d’euros. » Il faut s’assurer que le formateur a une expérience réelle et avérée dans le domaine qu’il enseigne.
- Croiser les sources : Ne prenez pas pour argent comptant la première information venue. « Creuse un peu, si ça te paraît louche bah change de source et croise un peu l’information. Vois si au final avec deux trois sources différentes, tu arrives à la même conclusion et fais-toi ton propre avis. »
- Vérifier les vrais avis clients : Méfiez-vous des témoignages affichés sur le site de l’entreprise. « Moi je contacte les boîtes, tu vois. Et je dis ‘bonjour, j’ai vu que monsieur disait que vous étiez devenu millionnaire grâce à lui. Qu’est-ce qu’il en est vraiment ?' » Aller à la source permet souvent de déconstruire les mythes.
- Mener sa propre enquête : « Aujourd’hui en quelques recherches sur Google, tu trouves facilement si telle ou telle boîte est considérée comme arnaqueur ou pas. » Un peu de recherche personnelle peut vous sauver de bien des déconvenues.
Faites attention aux promesses irréalistes. « Quand tu as une boîte qui te dit ‘passe de 0 à 100 000 abonnés sur Instagram en 6 mois’ et que quand tu vas sur leur Instagram, tu vois que les mecs ils ont leur compte depuis 3 ans mais qu’ils ont 30 000 abonnés, tu te dis bon à un moment donné… »
Formation digitale vs présentiel : trouver le parfait équilibre pédagogique
Un cours digital est-il aussi performant qu’un cours physique ? La question divise. Pour Clément Herard, la réponse n’est ni noire ni blanche. « Les gens sont très manichéens. […] Je crois qu’ils ont pas vraiment compris que la réponse se trouvait dans le gris. »
Le mythe du 100% digital ou 100% présentiel
L’un ne va pas sans l’autre. Il cite une campagne publicitaire qui résume parfaitement sa pensée : « Miser 100 % sur le digital, c’est 50 % intelligent. » Croire que le digital peut tout remplacer est une erreur, tout comme refuser de l’intégrer est suicidaire pour une entreprise. « Penser que tu peux tout faire dans le digital et que ça peut être pareil voire mieux qu’en présentiel, c’est se mettre le doigt dans l’œil. […] Penser que le digital c’est pas pour toi, peu importe ton secteur d’activité, c’est pareil, se mettre le doigt dans l’œil et s’assurer une mort certaine. » La solution réside dans la combinaison des deux, un modèle de blended learning qui tire le meilleur de chaque monde.
La séquence idéale : la théorie en ligne, la pratique en présentiel
Clément propose un séquençage pédagogique précis. « Le bon séquençage, c’est de mettre la théorie en digital, mais le 100 % pur théorique. » Par exemple, expliquer les fonctionnalités d’Instagram ne nécessite pas d’être en salle de classe. Une vidéo suffit. « Par contre, comment tu crées une marque sur Instagram, tu fais une ligne éditoriale, tu crées du contenu, là il faut qu’on soit côte à côte pour que je sois en mesure de t’accompagner. »
C’est un des partis pris de son entreprise, Good Journée : « La théorie n’a rien à foutre dans une salle de classe. C’est là où tout le monde s’endort, les profs et les étudiants. » La salle de classe doit être réservée à la pratique, aux cas concrets, aux échanges, au travail d’équipe. Le confinement a d’ailleurs révélé les limites du 100% digital, montrant à quel point l’interaction humaine est essentielle. « L’homme est un animal social, on a besoin d’avoir du monde pour avoir des idées. »
Apprentissage ou divertissement : le digital nous rend-il paresseux ?
Avec l’essor du e-learning, on observe une tendance à rendre l’apprentissage plus ludique. Mais ne risque-t-on pas de tomber dans une simplification excessive au détriment de la rigueur ?
Le piège de la simplification à outrance
Clément partage cette inquiétude. « Moi j’ai 26 ans et je me trouve hyper vieux jeu quand je vois par exemple comment on réduit les difficultés des épreuves pour le bac, pour le brevet. » Le problème du digital, c’est qu’il a souvent rendu les gens paresseux, une tendance encouragée par les acteurs du secteur qui privilégient la facilité et le profit rapide à l’excellence. « Il y a pas une volonté d’aller chercher l’excellence, il y a une volonté de faire le plus simple, ce qui rapporte le plus d’argent rapidement. »
Utiliser le digital pour donner du sens, pas pour baisser le niveau
Cependant, le digital, bien utilisé, peut être un formidable levier. Il ne s’agit pas de simplifier les contenus, mais de les présenter sous d’autres formats pour engager l’apprenant. Clément prend son propre exemple avec l’anglais, matière où il était très mauvais. « Pour moi l’anglais c’était scolaire. » Ce n’est que lorsqu’il a compris l’utilité concrète de la langue (voyager, comprendre des films, lire des articles) qu’il s’y est mis sérieusement. « En 1 an, en 1 an seulement, je suis devenu bilingue. Avec de l’autodidaxie, avec des séries en anglais, avec tout ça, mais parce que le seul truc qui s’est passé à ce moment-là, c’est que j’ai pris conscience que ça allait me servir. »
C’est là que le digital doit intervenir : « Il doit servir à montrer aux gens le but de ce que tu fais. » Quand un individu comprend pourquoi il apprend quelque chose, sa motivation est décuplée et il est prêt à affronter les cours les plus ardus pour atteindre son objectif.
La vraie valeur des grandes écoles : le réseau avant les compétences ?
On constate que les plus grands entrepreneurs sortent souvent de parcours scolaires brillants dans des institutions prestigieuses. Est-ce une question de compétences ou y a-t-il autre chose en jeu ?
Pour Clément, la réponse est claire : « Ma conviction sur ce point-là, c’est que ça se joue pas tant au niveau des compétences que ça t’apporte, mais plutôt au niveau du réseau. » Les patrons des grandes entreprises du CAC 40 sortent souvent des mêmes écoles : HEC, Sciences Po, etc. « Pourquoi ces gens-là se retrouvent patrons ? Est-ce que c’est parce qu’ils sont meilleurs que les autres ? J’en suis pas convaincu. Pour moi ce qu’ils ont de plus que les autres, c’est un réseau hyper puissant. »
Ce réseau fonctionne comme une grande famille où l’on privilégie le recrutement de personnes issues de la même école. « Je crois qu’il y a 80 % des postes qui sont pris par le réseau. Ça sert à rien d’aller chercher un job sur Monster ou sur LinkedIn Jobs les gars. Faites-vous du réseau, rencontrez du monde. » Faire une grande école est un avantage certain, mais ce n’est pas une condition sine qua non du succès. Avoir un bon réseau est souvent plus déterminant que d’être le meilleur dans son domaine.
Conseils pratiques pour se former efficacement au digital
Pour une personne qui souhaite se perfectionner dans le domaine du digital, par où commencer ? Clément Herard livre ses recommandations finales.
Le premier conseil, et le plus important, est la curiosité. « Avoir envie de découvrir de nouvelles choses et de rebondir de notions en notions pour savoir. » C’est en creusant des termes comme ‘Native Advertising’, puis les concepts qui y sont liés, que l’on construit une connaissance solide.
Ensuite, il recommande de s’appuyer sur les nombreux médias spécialisés qui ont émergé avec internet : webzines, blogs, etc. « Il y a beaucoup de sources médiatiques qui font du contenu de qualité. […] Soyez au courant et vous serez déjà un peu meilleur que les autres. » Les newsletters qualitatives sont aussi un excellent moyen de rester à jour. Enfin, il insiste sur l’importance des livres. « Si vous avez 200 € à dépenser au lieu de vous acheter une paire de Nike, allez vous acheter des bouquins vraiment. Ça vous ouvrira beaucoup plus l’esprit que vous ne pouvez le penser. »
FAQ sur la formation en ligne
Comment vérifier la qualité d’une formation en ligne avant de s’inscrire ?
Pour juger la qualité d’une formation, il faut enquêter sur la légitimité du formateur, croiser les informations avec d’autres sources, chercher des avis clients authentiques (en dehors du site officiel) et faire ses propres recherches sur la réputation de l’organisme. Méfiez-vous des promesses de résultats trop belles pour être vraies.
« Qui va vous donner le cours ? Quelle est sa légitimité pour te le dire ? […] Deuxièmement, peut-être essayer aussi de croiser les sources. […] Les avis clients, mais les vrais, pas ceux qui sont sur le site de la boîte. […] Et puis l’enquête personnelle. » – Clément Herard
Quelle est la différence entre une bonne formation digitale et une arnaque ?
Une bonne formation est dispensée par un expert légitime, propose un contenu pédagogique structuré et réaliste, et ne fait pas de promesses exagérées. Une arnaque se reconnaît souvent à son marketing agressif, ses promesses de richesse rapide, le manque de transparence sur le formateur et des avis clients suspects ou invérifiables.
« Si les boîtes font des promesses incroyables c’est que c’est du bullshit. Tu peux pas promettre à quelqu’un de passer de 0 à 100 000 abonnés sur un compte Instagram dont tu connais pas la thématique. » – Clément Herard
Est-ce qu’un cours en ligne est aussi efficace qu’un cours en présentiel ?
Ni l’un ni l’autre n’est supérieur en soi ; leur efficacité dépend de leur complémentarité. Le format idéal est un modèle hybride : le digital pour transmettre la théorie de manière flexible et le présentiel pour la mise en pratique, l’accompagnement personnalisé et les interactions humaines, qui sont cruciales pour l’apprentissage.
« La réponse se trouvait dans le gris. […] Prendre le meilleur des deux mondes et s’assurer que tu arrives avec du présentiel à faire du contact humain et avec du digital à faire de la rétention des informations sur le long terme, et ben là tu commences à toucher quelque chose qui relève presque de l’excellence pédagogique. » – Clément Herard
Comment les « gourous » de la formation réussissent-ils à vendre autant ?
Leur succès ne vient pas de la qualité de leur expertise, mais de leur maîtrise du marketing digital. Ils sont très forts en publicité en ligne (Facebook Ads, Instagram Ads) et en référencement, ce qui leur donne une visibilité énorme. Ils ciblent les personnes les plus naïves avec des promesses de succès facile et rapide.
« C’est des marketeux, ces gens-là. […] Ils seront plus difficiles à trouver [les vrais experts]. […] Le problème c’est que ces gens-là sont très bons en marketing et ça amène un autre problème qui est une espèce de pyramide de Ponzi de la formation. » – Clément Herard
L’apprentissage en autodidacte est-il suffisant pour se former au digital ?
L’autodidaxie est une base excellente et indispensable. Grâce aux nombreuses ressources gratuites disponibles (YouTube, blogs, médias), on peut acquérir un socle de connaissances solide. C’est la première étape à privilégier avant d’investir dans une formation payante, qui viendra ensuite compléter et structurer ces connaissances.
« Le principal, c’est l’autodidaxie. […] La majorité des gens disent ‘il faut acheter de la formation’. Non, déjà, apprenez par vous-même et complétez avec de la formation d’experts derrière. » – Clément Herard
Quel est le meilleur équilibre entre théorie et pratique dans une formation ?
Le meilleur équilibre consiste à dédier le format digital à la transmission de la théorie pure. Cela permet à l’apprenant de la consulter à son rythme. Le temps en présentiel doit ensuite être entièrement consacré à la pratique, à la résolution de cas concrets, aux échanges et au travail d’équipe, là où l’interaction humaine a le plus de valeur.
« Le bon séquençage, c’est de mettre la théorie en digital. […] Par contre la pratique, c’est des moments exceptionnels sur laquelle tu bosses sur des cas concrets, sur laquelle tu échanges avec des gens, tu apprends le travail d’équipe et cetera. Et ça c’est essentiel de le faire en présentiel. » – Clément Herard
Pourquoi le réseau des grandes écoles est-il si important ?
Le réseau des grandes écoles est un puissant accélérateur de carrière car il fonctionne sur un principe de cooptation et de confiance mutuelle entre anciens élèves (‘alumni’). Il donne accès à des opportunités professionnelles qui ne sont pas visibles sur le marché du travail classique, une grande partie des postes à responsabilités étant pourvus via ce canal.
« Ce qu’ils ont de plus que les autres, c’est un réseau hyper puissant. […] Tu me mets au poste clé des gens qui sortent de la même école que moi parce que c’est la famille, parce que c’est les allumni parce que c’est comme ça qu’on fonctionne. » – Clément Herard
Quels sont les premiers pas pour se perfectionner dans le domaine du digital ?
Le premier pas est de cultiver sa curiosité en explorant les différents concepts du digital. Ensuite, il est conseillé de mettre en place une veille active en suivant des médias spécialisés, en s’abonnant à des newsletters de qualité et en lisant des livres de référence sur le sujet pour construire une base de connaissances solide.
« Le premier conseil par-dessus tout […] c’est la curiosité. […] Ensuite, il y a beaucoup de médias. […] Les newsletters très important. […] des bouquins, on en parlait tout à l’heure. […] Allez vous acheter des bouquins vraiment. » – Clément Herard




