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FAQ #2 : Mes idées folles pour Marketing Mania

Épisode diffusé le 5 février 2019 par Marketing Mania

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Comment trouver une idée de contenu originale qui touche beaucoup de monde ?

Une question qui revient souvent est : « Comment trouver une idée de contenu assez originale pour être différent des autres, mais qui permette aussi de toucher beaucoup de monde ? ». C’est une excellente question, bien concise et directe. Pour moi, la meilleure approche est de se concentrer sur l’innovation de format plutôt que sur l’innovation de sujet.

Innover sur le format, pas sur la thématique

La meilleure manière de le faire, c’est de choisir un sujet sur lequel les gens ont déjà un intérêt, une niche qui a déjà été prouvée, et d’innover dans le format de votre contenu. Par exemple, quand j’ai voulu percer dans le domaine de la séduction, j’ai lancé un podcast. Il y avait déjà des blogs avec des articles, mais j’ai été l’un des premiers à proposer ce format. Cela m’a énormément aidé à me différencier.

Pourquoi ça marche ? Parce que si vous écrivez un article de blog, il est difficile de faire quelque chose de largement meilleur qu’un autre. Mais avec un podcast, vous jouez dans une catégorie totalement différente. Vous occupez un espace différent dans la vie de votre prospect : il peut vous écouter dans les transports, en faisant la vaisselle, au sport… Si vous êtes la seule personne à proposer du contenu dans ce format sur votre thématique, vous gagnez une place unique. J’ai appliqué la même stratégie avec Marketing Mania en lançant directement un podcast, ce qui était rare à l’époque dans cette niche.

Quand je suis arrivé sur YouTube avec Marketing Mania, la plateforme était la même, et beaucoup de gens parlaient déjà de marketing. Mon format, cependant, était différent. J’ai opté pour une approche d’analyse, très écrite et très montée. La plupart des créateurs s’assoient face caméra et parlent d’un sujet. C’est un bon format, mais monolithique. Mon approche m’a permis de me démarquer et de construire une audience de plus de 180 000 abonnés. Il faut miser sur ses forces. Un créateur comme Anthony Nevo a un grand dynamisme et une forte énergie, il a donc misé là-dessus pour se différencier. Il ne s’agit pas de trouver une thématique dont personne n’a entendu parler, car construire une audience de zéro est très compliqué. Il vaut mieux s’attaquer à une thématique où il y a déjà du trafic et proposer quelque chose de différent, que ce soit sur la plateforme ou sur le format lui-même.

S’inspirer de ce qui fonctionne dans d’autres niches

Pour trouver ces idées de format, il est souvent utile de regarder ce qui se fait ailleurs. Bien souvent, quand on commence, on imite quelqu’un d’autre avant de trouver sa propre voie. Prenez Antoine BM. À ses débuts, il a décollé sur YouTube en parlant d’entrepreneuriat, un sujet vu et revu. Son innovation n’était pas sur le contenu, mais sur le format : le vlog. Il s’est très directement inspiré de l’Américain Casey Neistat. Il a pris ce format de vlog très dynamique et l’a appliqué à un contexte totalement différent : celui du nomade digital qui voyage en Asie. Personne ne mettait ce soin et cette énergie dans des vidéos sur cette thématique à l’époque, et ça lui a permis de décoller.

De mon côté, ma chaîne a été inspirée par des chaînes américaines de critique de cinéma comme NerdWriter ou Every Frame a Painting. Ces chaînes proposent des analyses très écrites et montées. Je me suis demandé : « Qu’est-ce qui se passerait si j’importais ce format très travaillé dans le domaine du marketing ? ». C’est comme ça que ma chaîne est née. On peut aussi citer Chris K-Pongo et sa chaîne Iconic, où il applique un format d’analyse similaire au mien, mais sur la thématique du rap.

La question à se poser est : qu’est-ce qui se passerait si j’appliquais un format qui cartonne dans une thématique à une toute nouvelle niche ? Pensez au format de documentation de Gary Vaynerchuk, qui est filmé toute la journée. Que se passerait-il si vous faisiez ça, mais dans la niche du jardinage ? Ou du docu-série à la Shane Dawson, mais sur le thème de l’entrepreneuriat ? Ou encore des vidéos de réaction, comme H3H3 Productions, mais appliquées à l’analyse de stratégies marketing ? Les possibilités sont infinies. Il s’agit de déconstruire les formats qui fonctionnent et de les adapter à votre domaine d’expertise.

Comment assembler une équipe compétente pour implémenter votre idée ?

Une frustration fréquente chez les entrepreneurs est d’avoir de nombreuses idées mais de ne pas avoir les compétences ou l’équipe pour les concrétiser. « Comment rassembler des personnes compétentes autour d’une idée, à part en leur donnant un salaire immédiat ? »

La supériorité de l’exécution sur l’idée

Il faut comprendre une chose fondamentale : une personne compétente, par exemple un bon développeur, est en forte demande. La question n’est donc pas « quelle est mon idée ? » mais « qu’est-ce que j’apporte à cette personne, au-delà d’une idée ? ». Le problème, c’est que les idées, en elles-mêmes, ne valent rien. Le rôle d’un entrepreneur n’est pas d’avoir une bonne idée, c’est d’exécuter. L’entrepreneuriat, c’est prendre des ressources (financières, humaines, matérielles) et les utiliser d’une manière différente pour créer plus de valeur.

Si vous êtes un entrepreneur, vous ne pouvez pas simplement attendre que les gens vous donnent leurs ressources et leur temps juste parce que vous avez une idée. Vous devez démontrer à l’avance que vous avez quelque chose à apporter et que votre projet est viable. Plus les gens sont compétents, plus ils seront sollicités et moins ils seront enclins à se lancer dans un projet totalement non prouvé.

Prouver sa capacité à exécuter pour attirer les talents

J’ai souvent observé ce problème en école de commerce : des gens s’associent pour monter une idée alors qu’ils ont tous les mêmes compétences, et personne ne prend réellement la responsabilité de l’exécution. Résultat : le projet stagne. Si vous êtes celui qui apporte l’idée, vous devez aussi apporter l’exécution. Comment prouver que vous êtes capable d’exécuter ? Il y a deux solutions.

Soit vous avez déjà créé un projet par le passé qui a eu un certain succès, et vous pouvez utiliser cette expérience comme preuve de vos compétences. Soit vous avez déjà commencé le projet actuel, et il commence à montrer des signes positifs. C’est le fameux problème de l’œuf et de la poule : comment commencer si j’ai besoin de compétences que je n’ai pas ?

La solution est peut-être de commencer plus petit. Ne lancez pas un projet qui nécessite 12 développeurs si vous n’avez aucune expérience entrepreneuriale. Commencez par un projet que vous pouvez monter seul. Souvent, il existe un moyen de démarrer de manière plus simple, peut-être même à la main, en faisant appel à des freelances ponctuellement, ou en faisant financer le projet par les premiers clients que vous allez démarcher vous-même. En faisant cela, vous faites preuve de dynamisme entrepreneurial et vous montrez que vous êtes capable d’exécuter.

Les développeurs, par exemple, ne manquent pas d’idées. Ce qui leur manque souvent, c’est quelqu’un capable de positionner le produit, de le monétiser, d’aller chercher les clients, de faire la vente. Le meilleur conseil est donc de commencer par démarrer des choses par vous-même, de démontrer vos propres compétences d’exécution. Ensuite, vous pourrez soit utiliser ces projets comme une preuve de compétence pour attirer des partenaires, soit les faire monter à bord plus tard, une fois que le projet a commencé à décoller.

Comment gérer les aspects techniques du business en ligne sans galérer ?

La gestion des outils et des plateformes est un véritable casse-tête pour beaucoup. Facturation, gestion de communauté, campagnes email… Comment aborder ce chantier ? Ma philosophie à ce sujet est assez spécifique, je l’appelle le minimalisme technique.

Le principe du minimalisme technique

L’idée du minimalisme technique est simple : il y a une multitude d’outils disponibles, tous plus attirants les uns que les autres. Cependant, dans la pratique, plus vous utilisez d’outils différents, plus vous introduisez de problèmes potentiels. Chaque outil peut avoir ses propres bugs, et chaque intégration entre deux outils est un risque supplémentaire. Le meilleur exemple, ce sont les plugins WordPress. C’est tentant d’en installer 50, mais il est fréquent que des plugins entrent en conflit les uns avec les autres, créant des problèmes difficiles à diagnostiquer.

Chaque plugin que vous ajoutez augmente de manière exponentielle le risque d’une interaction négative. La philosophie du minimalisme technique consiste donc à n’utiliser que les outils dont vous avez vraiment besoin. C’est comme le minimalisme dans la vie : on ne garde que l’essentiel. L’objectif est de simplifier pour réduire les points de friction et les pannes potentielles.

Éviter l’optimisation prématurée

Un autre concept clé est celui de l’optimisation prématurée. C’est le fait de chercher à rendre un système parfait trop tôt. Si une tâche vous prend 5 minutes par semaine à faire à la main, elle n’a probablement pas besoin d’être automatisée. Vous pouvez attendre que cette tâche devienne ingérable manuellement pour chercher une solution technique. Si vous avez trois clients par semaine, vous n’avez pas besoin de passer des heures à automatiser votre processus de vente. Faites-le à la main. C’est peut-être un peu fastidieux, mais vous gagnez en flexibilité et vous évitez les risques de bugs.

Un exemple concret de Marketing Mania : nous avons découvert un problème où l’annulation d’un renouvellement d’abonnement mettait fin immédiatement à l’essai gratuit d’un membre. Au lieu de chercher une solution technique complexe à automatiser, nous avons réalisé que cela ne concernait que quelques dizaines de personnes par mois. La solution la plus simple a été de mettre un rappel manuel pour que mon assistant annule l’abonnement le dernier jour. C’est une solution humaine, minimaliste d’un point de vue technique, et qui ne présente aucun risque de bug. Si nous avions 1000 personnes dans ce cas, nous devrions automatiser, mais aujourd’hui, ce n’est pas nécessaire.

Mon setup d’outils pour un business en ligne simplifié

Pour gérer les aspects techniques de mon business, je m’appuie sur des valeurs sûres. Je préfère un logiciel leader dans son domaine, même s’il est un peu plus cher, car il sera mieux intégré et plus fiable. Il faut comprendre la valeur de son temps : économiser 30 euros par mois pour passer des heures à déboguer une solution bancale n’est pas un bon calcul.

Mon setup actuel repose sur quatre piliers majeurs :

  • Leadpages : pour créer des pages de capture et des pages de vente.
  • ActiveCampaign : pour toute l’automatisation de l’email marketing.
  • ThriveCart : un outil de panier d’achat pour gérer les paiements et la facturation.
  • Wishlist Member : un plugin WordPress pour gérer les accès des membres.

J’essaie de faire le moins de choses possible directement sur WordPress pour éviter les complications. Pour qu’un nouvel outil intègre mon système, il doit démontrer une valeur ajoutée énorme et être indispensable. Sinon, on s’en tient à ce qu’on a, ou on le fait à la main.

Un outil miraculeux qui peut aider à connecter tout avec tout, c’est Zapier. Il permet de créer des intégrations très simplement et de manière fiable. Zapier peut remplacer des centaines d’outils dédiés à des automatisations spécifiques et simplifier grandement vos processus.

Comment devenir plus à l’aise socialement dans la vie et les affaires ?

Le manque d’aisance sociale, que ce soit avec les femmes ou dans le business, est un problème circulaire. Si vous basez votre confiance en vous sur l’image que les autres ont de vous, vous êtes piégé.

Rompre le cercle vicieux de la validation externe

Le problème est le suivant : pour que les gens vous apprécient, vous devez avoir confiance en vous. Mais si votre confiance dépend de leur appréciation, vous êtes dans une impasse. C’est un cercle vicieux. La solution est de ne pas baser votre confiance en vous sur ce que les autres pensent, mais sur quelque chose d’interne, quelque chose que vous pouvez contrôler. C’est une idée très forte du stoïcisme : ne basez pas votre valeur propre sur des éléments externes et incontrôlables. Et la chose que vous pouvez le moins contrôler au monde, c’est ce que les gens pensent de vous.

Ancrer sa confiance sur des éléments internes et contrôlables

Qu’est-ce que vous pouvez contrôler ? Votre discipline, votre travail, le sport, vos hobbies, vos passions. C’est sur ces éléments que vous devez baser votre identité. Que ce soit en séduction ou en networking, il doit y avoir quelque chose de plus important dans votre vie que la personne à qui vous parlez. Le piège est de croire que la réussite avec les femmes ou le succès social est ce qui vous valide en tant que personne. Pour réussir, il faut déjà avoir confiance en soi, d’où le problème.

Vous pouvez court-circuiter ce problème en basant votre confiance sur des éléments internes. Pour moi, le business a été particulièrement utile. Vous pouvez baser votre confiance sur vos habitudes de travail, votre discipline, vos compétences. Plus tard, vous pourrez la baser sur vos accomplissements. Mais au début, quand vous n’avez pas encore de grands succès, votre ambition et les compétences que vous développez sont une fondation solide. En dehors du business, ce sont vos hobbies et vos passions. Si des choses vous intéressent profondément, au-delà de la personne que vous essayez d’impressionner, vous serez toujours plus intéressant et moins dépendant de l’opinion des autres. Paradoxalement, c’est ce qui vous rendra plus facile à apprécier.

Comment tirer le maximum de son école de commerce ?

Ayant moi-même fait une école de commerce, je reçois beaucoup de questions d’étudiants. Le conseil principal est de comprendre ce que l’école peut et ne peut pas vous apporter.

Ce que l’école de commerce ne vous apportera pas

La première chose à admettre, c’est que les cours en école de commerce sont majoritairement inutiles. Aucun entrepreneur ne vous dira que son succès est dû à un cours de marketing spécifique. Les cours sont là pour meubler, mais ils ne vous apporteront rien que vous n’auriez pu apprendre dans des livres. Deuxièmement, la majorité des gens en école de commerce sont, au départ, immatures. Ils sortent de prépa ou du bac et voient l’école comme un moment pour faire la fête. Il est facile de se laisser entraîner dans des compétitions de statut futiles, notamment au sein des associations, qui n’ont aucun intérêt dans le monde réel.

Le véritable avantage : le temps et le réseau

Le paradoxe, c’est que ces mêmes personnes deviendront souvent intelligentes et accomplies plus tard. Il n’est donc pas absurde de créer des liens avec elles. Mais le plus grand avantage de l’école de commerce, c’est le temps. Les cours étant de niveau relativement bas, vous avez énormément de temps pour vous former par vous-même et travailler sur vos propres projets. C’est pendant mes années d’école que j’ai le plus lu sur la psychologie, le développement personnel, et que j’ai lancé mes premiers business.

L’école vous offre un « tampon d’approbation sociale ». Il est difficile de dire à votre famille que vous arrêtez tout pour monter un business pendant deux ans. Mais quand vous êtes étudiant, personne ne vous critiquera si vous lancez un projet à côté de vos études. Vous avez du temps pour expérimenter, lire, vous former, et lancer un premier business en toute sécurité.

Se confronter au monde réel et contacter les anciens élèves

L’autre élément clé est de se confronter au monde réel via les stages ou l’apprentissage. Il faut chercher activement ces opportunités. Enfin, le réseau des anciens élèves (alumni) est une ressource précieuse. Les gens ont un attachement tribal à leur école. Vous pouvez contacter assez facilement des personnes très accomplies qui sont passées par la même école et qui, autrement, ne vous auraient jamais répondu. Vous pourriez même envisager de monter un business qui vend aux alumni de votre école ; vous auriez déjà un énorme pied dans la porte.

Comment se démarquer en marketing en sortant d’école de commerce ?

« On vient tous des mêmes horizons, on a tous eu les mêmes cours. Comment se démarquer ? Qu’est-ce qu’un professionnel comme toi utilise réellement ? » La réponse est simple : des outils théoriques comme le SWOT ou les forces de Porter, j’en utilise zéro.

Les deux types de marketing : branding vs direct

Il faut comprendre qu’il y a deux types de marketing. Le premier est le marketing de branding, celui des grandes marques et des pubs sur TF1. C’est ce que j’appelle le « marketing de PowerPoint », car dans une grande boîte, le plus important est de communiquer en interne sur ce que vous faites. Les concepts théoriques sont parfaits pour ça. Le deuxième type est le marketing direct : les pages de vente, la pub Facebook… C’est un marketing tourné vers le client, chiffré et basé sur les résultats. Quand les résultats sont là, vous n’avez pas besoin d’un PowerPoint pour justifier votre travail.

Apprendre la moitié du marketing qu’on ne vous enseigne pas

Une école de commerce vous enseignera le marketing de branding, mais jamais le marketing direct ou les méthodes lean (tester rapidement une idée avec une version simple du produit). Ces méthodes sont trop pratiques et ne rentrent pas dans le cadre d’un cours et d’un examen. C’est là que réside votre opportunité. Puisqu’on ne vous apprend qu’une moitié du marketing, vous pouvez apprendre l’autre moitié par vous-même. Pour cela, je vous invite à regarder mes vidéos sur les meilleurs livres de marketing sur ma chaîne YouTube. La meilleure manière de vous différencier de vos camarades est d’aller chercher cette autre moitié du marketing, celle qui est plus entrepreneuriale, plus directe et plus chiffrée.

Comment réussir son premier stage et éviter les erreurs de débutant ?

Pour un premier stage en marketing, comment faire ses preuves sans commettre d’erreur à la « Pete Campbell » de la série Mad Men ? L’erreur de ce personnage est de vouloir faire ses preuves trop vite, par insécurité.

Être intéressé avant d’être intéressant

Quand vous arrivez en tant que stagiaire, commencez par essayer de comprendre comment l’entreprise fonctionne. Posez beaucoup de questions. Pour être intéressant, il faut d’abord être intéressé. Si vous arrivez en essayant de prouver que vous êtes super malin, ça se passera rarement bien, car vous n’avez pas encore le contexte. En revanche, si vous posez des questions intelligentes et bien réfléchies, vous impressionnerez les gens par votre processus de réflexion tout en apprenant plus vite.

La fiabilité, votre meilleur atout

Le point sur lequel vous pouvez impressionner dès le départ, c’est d’être extrêmement fiable. C’est une discipline personnelle que tout le monde peut acquérir. Quand on vous confie une tâche, votre supérieur doit savoir qu’elle sera faite sans avoir besoin d’y repenser. Cela diminue son niveau d’anxiété et de stress, et il se sentira plus à l’aise avec vous et vous déléguera des choses plus ambitieuses.

Faire briller son boss pour avancer

Un conseil classique mais essentiel : faites briller votre boss. Comme le dit Robert Greene dans « Les 48 lois du pouvoir », n’essayez jamais de surpasser le maître. Votre destin est lié à la personne qui vous supervise directement. Aidez-la, donnez-lui des idées, améliorez ses projets, et ne cherchez pas à prendre le crédit. Investissez dans cette personne pour l’aider à avoir l’air brillante aux yeux de l’organisation. C’est une stratégie bien plus efficace sur le long terme que de vouloir briller vous-même immédiatement.

Mes idées folles pour l’avenir de Marketing Mania

Quelles sont les idées folles que j’ai pour Marketing Mania ? Des choses qui pourraient faire beaucoup de bruit mais que je n’ai pas encore le temps ou la logistique pour implémenter. Une des idées serait de créer un fonds d’investissement pour racheter des business en ligne et y appliquer nos méthodes marketing. Nous pourrions prendre un business qui génère par exemple 100 000 euros par an, l’optimiser pour le faire passer à 300 000, puis lever des fonds pour répéter le processus à plus grande échelle. C’est un modèle de private equity appliqué au business en ligne.

Je suis encore loin de pouvoir implémenter un tel projet, mais cela ferait levier sur toutes les compétences que nous développons en interne. Ma vision dans 10 ans, c’est que Marketing Mania aura donné naissance à de nombreux autres business, que nous aurons démarrés, rachetés ou incubés. Ces business se nourriront de la légitimité et de la capacité de Marketing Mania à attirer des talents, et en retour, ils nourriront Marketing Mania avec des études de cas et des terrains d’expérimentation.

Pour le moment, je reste concentré sur ce qui marche : consolider notre position sur YouTube, publier du contenu de qualité, développer nos formations et notre communauté. Mais je garde en tête que je développe aussi des compétences de management et une équipe qui pourra, un jour, porter des projets bien plus grands.

FAQ – Questions fréquentes

Quelle est la meilleure stratégie pour créer un contenu original ?

La meilleure stratégie n’est pas de trouver un sujet inédit, mais d’innover sur le format d’un sujet déjà populaire. En changeant la plateforme (podcast vs. blog) ou le style de présentation (analyse vs. vlog), vous pouvez vous différencier efficacement.

Citation de l’expert : « Pour moi, la meilleure manière de le faire, c’est de choisir un sujet sur lequel les gens ont déjà un intérêt, une niche qui a déjà été prouvée et innover dans le format de ton contenu. »

Comment convaincre des personnes compétentes de rejoindre mon projet ?

Les personnes compétentes sont attirées par l’exécution, pas seulement par les idées. Vous devez prouver votre capacité à faire avancer un projet, soit en montrant des succès passés, soit en ayant déjà commencé à développer le projet actuel et en obtenant de premiers résultats.

Citation de l’expert : « Si toi tu es la personne qui apporte l’idée, tu dois aussi apporter l’exécution. Et comment est-ce que tu vas prouver que tu es capable d’exécuter ? Il y a deux solutions. Soit tu as déjà par le passé créé un projet pour lequel tu as eu un certain succès… Ou alors, tu as déjà commencé le projet et le projet est en cours et le projet commence à donner des bons signes. »

Quels sont les outils indispensables pour démarrer un business en ligne ?

Plutôt que de multiplier les outils, il est conseillé d’adopter un ‘minimalisme technique’. Un setup efficace peut reposer sur quatre piliers : un pour les pages de capture (Leadpages), un pour l’email marketing (ActiveCampaign), un pour les paiements (ThriveCart) et un pour la gestion des membres (Wishlist Member).

Citation de l’expert : « Mon setup actuel, il est très simple, relativement simple, il fonctionne sur quatre piliers majeurs. Le premier, c’est Leadpages… Le deuxième, c’est ActiveCampaign… Le suivant, c’est ThriveCart… Et le dernier, c’est Wishlist Member… »

Comment ne pas se laisser submerger par la technique quand on crée son business ?

Adoptez le principe de ‘l’optimisation prématurée’. N’automatisez une tâche que lorsqu’elle devient ingérable à la main. Au début, privilégiez des processus manuels qui sont plus flexibles et moins sujets aux bugs, même s’ils sont un peu fastidieux.

Citation de l’expert : « Si ça te prend 5 minutes par semaine de le faire à la main, probablement, ça n’a pas besoin d’être automatisé. Et tu peux l’automatiser que au moment où ça devient ingérable de le faire à la main. »

Comment devenir plus confiant socialement ?

La clé est de baser votre confiance en vous sur des éléments internes que vous contrôlez (discipline, travail, compétences, passions) plutôt que sur la validation des autres. Avoir des centres d’intérêt forts vous rend moins dépendant de l’opinion externe et paradoxalement plus intéressant.

Citation de l’expert : « La solution est ça, c’est de pas baser ta confiance en toi sur l’image que les autres ont de toi, mais sur quelque chose d’interne. Quelque chose qui t’appartient, quelque chose que tu peux contrôler. »

Les cours en école de commerce sont-ils vraiment utiles pour entreprendre ?

Majoritairement, non. Les cours sont souvent théoriques et déconnectés de la réalité de l’entrepreneuriat. Le principal avantage d’une école de commerce est le temps libre qu’elle offre pour monter ses propres projets et le réseau d’anciens élèves auquel elle donne accès.

Citation de l’expert : « La première chose qu’il faut reconnaître, c’est que les cours en école de commerce sont majoritairement inutiles… essentiellement, les cours en école de commerce sont là pour meubler un peu. »

Comment se démarquer des autres étudiants en marketing ?

Les écoles enseignent principalement le marketing de branding (théorique). Pour vous démarquer, formez-vous par vous-même au marketing direct, un marketing chiffré et orienté résultats, qui est rarement abordé en cours mais essentiel pour les entrepreneurs.

Citation de l’expert : « Ce qu’il faut comprendre, c’est qu’une école de commerce va t’expliquer le marketing de branding et va jamais te parler de marketing direct… la meilleure manière de te différencier… c’est d’aller trouver cette autre moitié du marketing qu’on ne t’a pas appris en école. »

Quel est le meilleur conseil pour un premier stage en entreprise ?

Votre priorité ne doit pas être d’impressionner avec vos idées, mais d’être extrêmement fiable et de faire briller votre supérieur. Posez des questions pour apprendre et montrez qu’on peut compter sur vous. Aider votre boss à réussir est la meilleure stratégie pour votre propre avancement.

Citation de l’expert : « Le point où tu peux impressionner les gens dès le départ, c’est d’être extrêmement fiable… Le point suivant, c’est de faire briller ton boss… ne jamais essayer de de surpasser ton maître, essentiellement. »


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