Du business naissant au nomadisme digital : l’envol en Asie
Deux ans après un premier passage sur le podcast Marketing Mania, Thomas Routier, créateur de ‘Mon Coach de Natation’, revient pour partager l’incroyable évolution de son projet. D’un business embryonnaire à une entreprise établie avec plus de 1000 clients et 85 000 abonnés YouTube, comment passe-t-on de débuts prometteurs à une structure stable qui fait vivre plusieurs personnes ?
La première fois que Thomas est intervenu, c’était le 27 octobre 2017. Il se souvient : ‘On était à Courbevoie, en région parisienne. Je venais de lancer avec Camille le projet depuis 3 mois. On était au tout début, on avait fait quelques vidéos sur YouTube, on avait le début d’une communauté qui se construisait et on venait de vendre notre tout premier programme de natation en ligne.’ Leur rêve à l’époque ? Le nomadisme digital, la capacité de voyager tout en travaillant.
Le grand départ pour le Vietnam : choc culturel et premières impressions
Ce rêve s’est concrétisé rapidement. Après une rencontre à Paris, le rendez-vous était pris : Hô Chi Minh en mars 2018. ‘Mi-mars, on avait décollé pour Hô Chi Minh. Le choc culturel a été intense mais on était content. Sur les premiers jours, on n’était pas content, on était un peu apeuré mais après ça s’est bien passé’, raconte Thomas. Il décrit avec humour les premières difficultés, comme traverser la route : ‘Tu essaies de traverser la route et tu sais OK il est où le feu, il est où le passage piéton ? Pourquoi les gens ils passent autour de moi ?’
Installés dans un Airbnb du district 1, ils découvrent ce qu’il appelle ‘la jungle urbaine’. Une expérience intense qui a marqué le début de leur aventure nomade.
Concilier productivité et voyage : les défis du digital nomad
Après le Vietnam, leur périple les a menés à Bangkok, Chiang Mai, Bali… Pendant neuf mois, ils changeaient de ville ou de pays presque tous les mois. Mais comment rester productif avec un tel rythme ? ‘Ce n’était pas évident dans un premier temps’, admet Thomas. ‘Mais avec Camille, on s’y est vite fait. On s’est vraiment essayé de se structurer. Quand on arrivait dans une nouvelle ville, on passait quand même une majorité du temps à travailler.’ La clé, selon lui, était de sanctuariser les week-ends pour la visite et de trouver rapidement des repères : ‘Le plus difficile quand tu changes de ville, c’est de trouver un bon repère pour bosser. Une fois que tu as trouvé un coin pour bosser et pour manger où la bouffe est bonne, le reste tout va bien.’
La solution asiatique pour la création de contenu
Pour un business centré sur la natation, l’Asie a offert un avantage majeur que la France ne pouvait pas fournir : la facilité de tournage. ‘En France, c’était compliqué de tourner à cause du droit à l’image, du droit à la nudité, etc. Tu as tout le barda administratif et étatique qu’il faut remuer’, explique Thomas. ‘En Asie, le truc c’est qu’il y a des piscines partout. Dans chaque condo tu as un bassin.’ Cette accessibilité a transformé leur production de contenu. ‘Il suffisait de descendre, de prendre l’ascenseur et de pouvoir filmer. Les conditions sont au top : il fait beau, piscine découverte, on a les moyens de faire de belles images. Et à la limite, dans ton condo, tu débarques à la piscine à 14-15h et tu es là tout seul.’ Cet environnement a été une des raisons majeures de leur départ et un véritable accélérateur pour leur chaîne YouTube.
De nomade à entrepreneur sédentaire : le choix stratégique de l’Estonie
Après neuf mois intenses en Asie, une prise de conscience s’est faite. Le besoin de se poser et de se rapprocher de leur communauté européenne a grandi. ‘En Asie avec le décalage horaire pour nous, c’était un peu galère. On voulait un peu plus de proximité avec notre communauté’, confie Thomas. Ils ont alors cherché un pied-à-terre en Europe, testant l’Estonie et Malte, pour finalement s’installer à Tallinn.
Pourquoi le décalage horaire devient un enjeu crucial
À quel moment le décalage horaire devient-il un problème concret pour développer son business en ligne ? Pour Thomas, la réponse est claire : les interactions en direct. ‘Les webinaires, les lives aussi. Aujourd’hui, on est passé à un live hebdomadaire avec les membres de la communauté. Ici à Tallinn, on a plus une heure, mais voilà, pour nous ça fait 21h30. En Asie, ça aurait fait 4h du matin.’ Une contrainte logistique quasi insurmontable pour maintenir une relation de qualité. ‘On a dû faire des choix quand on a été en Asie : pas de webinaire, pas de live. On échangeait de manière plus décalée, par email, ce qui fonctionnait bien aussi. Mais on voulait apporter plus et ça a été vraiment un choix presque indispensable de revenir ici.’
Bâtir une communauté solide et interactive
Cette proximité retrouvée a permis de renforcer leur ‘club des nageurs 2.0’, la communauté des clients ayant acheté une formation. Ils y animent un suivi hebdomadaire avec analyses vidéo et FAQ en direct. L’accès à cette communauté est un point central de leur offre. ‘On était parti sur un an d’accès, et puis finalement on se rend compte que mettre en place un abonnement là-dessus, ça ne m’intéresse pas trop’, explique Thomas. ‘Je préfère le faire de façon à ce que chacun qui rejoint le programme ait un accès à vie. Ça permet de construire la communauté.’ Il justifie ce choix par une analogie simple : ‘J’ai eu des abonnements à la salle de sport. Quand tu es blessé, tu peux pas aller t’entraîner, mais tu es quand même obligé de payer ton abonnement. C’est un truc que je trouve frustrant et qui fait chier. Donc j’ai pas envie de l’imposer aux autres.’ Cette approche favorise la fidélité et une relation de confiance sur le long terme.
Stratégie produit : comment gérer et segmenter une gamme d’offres
Avec une audience allant du grand débutant au triathlète se qualifiant pour les championnats du monde, ‘Mon Coach de Natation’ a dû développer une offre diversifiée. Aujourd’hui, ils proposent six programmes différents. Mais comment gérer une telle gamme sans perdre les clients ?
La gestion de six programmes différents
Thomas admet que tout n’a pas fonctionné du premier coup. ‘Clairement, tout ce qu’on a fait n’a pas fonctionné.’ Un premier programme destiné aux parents pour apprendre à nager à leurs enfants a été abandonné. D’autres ont été repensés. ‘On a coupé certains programmes qui nous convenaient pas et on a essayé de réduire au maximum.’ Pour orienter les clients, le système n’est pas automatisé mais humain. L’aiguillage se fait principalement via le groupe Facebook public où Blandine, une de leurs collaboratrices, et les membres plus anciens guident les nouveaux. ‘C’est vraiment basé sur l’humain mais nous c’est ce qui compte le plus, c’est du coaching finalement.’ Ils segmentent également en amont via différentes portes d’entrée (opt-in) sur leur liste email pour proposer les programmes les plus pertinents.
L’arbitrage entre créer de nouveaux produits et améliorer l’existant
Cette approche systémique a demandé un investissement en temps considérable. Plutôt que de répondre à des petites problématiques, ils ont créé un système complet pour résoudre les problèmes de leurs clients, en attaquant tous les angles possibles, du technique au mental. ‘Parfois il suffit pas d’un truc, il va suffire d’un assemblage d’éléments qui va leur permettre d’évoluer’, précise Thomas.
La pause sur YouTube : un choix stratégique au service des clients
Ce focus sur le produit a eu une conséquence directe : une longue pause sur leur chaîne YouTube, qui n’a pas vu de nouvelle vidéo pendant plusieurs mois. Pourquoi ce choix ? ‘Le fait d’être focus sur le programme, sur l’expérience utilisateur, sur les résultats de nos nageurs, de les accompagner, de développer le programme… ça nous a pris du temps’, explique Thomas. ‘Et j’ai préféré vraiment prioriser cet aspect-là, nos déjà clients et nos nouveaux clients, plutôt que de créer des vidéos YouTube. La priorité pour moi était assez évidente : ils nous ont fait confiance et on leur devait de donner le meilleur de nous-mêmes.’ Bien que la croissance du nombre d’abonnés en ait pâti, l’impact sur le chiffre d’affaires à court terme a été limité, les ventes se faisant principalement via la liste email. Une leçon importante sur la différence entre les métriques de vanité et la santé réelle d’un business.
Travailler en couple : les clés pour allier vie pro et vie perso
L’un des piliers du succès de ‘Mon Coach de Natation’ est le duo formé par Thomas et sa compagne, Camille. Ils ont bâti l’entreprise ensemble, une situation qui comporte autant d’avantages que de défis. ‘Le fait qu’on soit tout le temps ensemble et qu’on soit très fusionnel, ça peut être parfois, ça a ses gros avantages et puis parfois bah ça clashe un peu’, confie-t-il.
La répartition claire des rôles pour éviter les conflits
Quelle est la clé pour que la collaboration fonctionne ? ‘Ce qui nous a le plus aidés, je pense, ça a été de définir très précisément qui fait quoi et quelles sont les responsabilités de chacun dans la boîte.’ La répartition s’est faite naturellement selon leurs compétences : ‘Camille est plus sur l’aspect technique, avec son background d’ingénieur informatique. Elle est aussi sur le développement des séances, en tant qu’ancienne nageuse de haut niveau. Et puis moi je suis plus sur la partie marketing et la partie vidéo, création de contenu.’ Ils ont poussé le détail jusqu’à lister chaque tâche précise pour éviter de ‘se refiler des trucs qu’on n’a pas envie de faire’.
L’importance des rituels pour déconnecter
Le second pilier est de savoir couper. ‘Mettre en place des rituels dans la semaine où on coupe tout et on est ensemble et on n’est pas dans le boulot.’ Cela passe par des règles strictes, comme ‘interdit de faire les emails dans le lit’. Le soir, quand le travail est terminé, ils essaient de faire une activité différente. À Tallinn, ils ont instauré des rituels sociaux forts : ‘On a notre rituel d’aller au spa tous les dimanches avec les copains. Le vendredi soir, on a le resto avec les copains aussi. Ça nous fait voir du monde, ça nous fait aussi sortir un peu du truc.’ Une discipline essentielle pour préserver leur relation et éviter l’épuisement.
Bâtir une équipe pour scaler : les premières délégations
Pour passer à l’étape supérieure, Thomas et Camille ont compris qu’ils ne pouvaient pas tout faire seuls. ‘Pour accomplir des choses seul, c’est bien, ça va vite. Mais finalement, on ne peut pas accomplir grand-chose seul. L’importance de bâtir une équipe pour moi, elle est vraiment fondamentale.’
Déléguer sa ‘zone de non-génie’ : montage et copywriting
La première délégation a été celle du montage vidéo. ‘Après 6 mois de montage, j’ai rapidement compris que ce n’était pas ma zone de génie et que c’était particulièrement chiant pour moi de le faire. Donc j’ai arrêté.’ Ils ont ensuite travaillé avec un copywriter, un choix stratégique : ‘C’était beaucoup plus facile de déléguer l’aspect marketing plutôt que de déléguer ma vision sur le produit en lui-même.’ Le retour sur investissement était plus direct et rapide. Le fait de trouver un triathlète qui comprenait leur univers a été un bonus décisif.
Recruter son premier collaborateur interne
Récemment, ils ont franchi une nouvelle étape en recrutant Blandine, leur première collaboratrice à temps plein. Ancienne nageuse de haut niveau comme Camille, elle partage les valeurs et la connaissance du domaine. Elle a été formée progressivement sur le support, l’expérience utilisateur et gère aujourd’hui en autonomie les réseaux sociaux, notamment Instagram. ‘Elle progresse bien, elle est sur sa zone de génie vraiment là-dessus. Donc pour nous, c’est une bonne satisfaction’, se réjouit Thomas.
L’évolution du rôle du fondateur : de créateur à manager
Avec une équipe qui s’agrandit, le rôle de Thomas a radicalement changé. ‘J’ai le sentiment d’être de moins en moins créateur de contenu et de plus en plus manager. Je suis moins dans le côté artisan exécution et plus dans le côté supervision.’ Ce changement est à double tranchant. D’un côté, c’est gratifiant : ‘Les projets avancent beaucoup plus vite et parfois, c’est même beaucoup mieux que ce que j’aurais pu faire tout seul.’ De l’autre, c’est frustrant : ‘Passer du temps à réfléchir à l’organisation, c’est pas le truc sur lequel je m’épanouissais le plus. J’ai besoin de retourner aussi sur ce côté créatif.’ Le défi est de trouver un nouvel équilibre entre la gestion et la création qui reste sa passion première.
La machine à contenu : le processus derrière les vidéos YouTube
Même en devenant manager, la création de contenu reste au cœur du réacteur pour Thomas, en particulier la chaîne YouTube. Mais comment ce processus a-t-il évolué avec le temps et la croissance de l’entreprise ?
Peut-on réellement déléguer la création de contenu ?
C’est une question complexe. Thomas est lucide sur ce qui est délégable et ce qui ne l’est pas. ‘La phase de recherche peut être intéressante à déléguer, puisque c’est le truc vraiment le plus long. Quelqu’un pourrait le faire aussi bien voire plus vite que moi.’ En revanche, il reste très impliqué sur la vision : ‘Sur la réflexion autour de l’angle et sur comment je vais aborder les choses, je trouve que c’est un peu plus délicat à déléguer puisque c’est un peu ma patte, c’est un peu la vision que je veux communiquer.’ Quant à se retirer complètement de devant la caméra, ce n’est pas à l’ordre du jour : ‘Ça serait difficile aujourd’hui d’enlever mon visage d’une vidéo, je pense.’
De la recherche à l’écriture : le script d’une vidéo réussie
Le processus de création a gagné en maturité. ‘Au départ je rédigeais tout presque mot à mot parce que face caméra, j’avais du mal à m’exprimer, à être concis. Aujourd’hui je rédige un peu moins. Je vais rédiger des idées fortes.’ L’objectif est de gagner en naturel et en authenticité. Cependant, la structure reste primordiale. ‘Il y a une belle phase de recherche en amont sur la rédaction, l’angle, les arguments à avancer, et d’essayer d’avoir une sorte de fil conducteur jusqu’à une conclusion forte et un message que je veux diffuser.’ Il insiste sur l’importance d’un message unique et puissant par vidéo, une technique qu’il a affinée avec le temps pour maximiser l’impact de chaque contenu.
Le groupe Facebook : un pilier de la stratégie d’acquisition et de conversion
Le groupe Facebook ‘Nageur 2.0’, qui compte plus de 6000 personnes, n’est pas juste un espace de discussion. C’est un élément central et stratégique de l’écosystème de ‘Mon Coach de Natation’.
Un double rôle : acquisition d’informations et orientation client
Le groupe a deux fonctions principales. La première est la collecte d’informations précieuses dès l’entrée, grâce à un questionnaire. ‘On a demandé l’email, on a demandé la difficulté principale. Ça me permet de me faire remonter de l’information, de comprendre de quoi ils ont besoin.’ La seconde fonction est l’orientation. ‘Pour Blandine, pour Camille et pour nos modérateurs, ça nous permet de les aiguiller vers du contenu adapté en fait dès le départ. Les gens arrivent, ils posent une question et ils ont une réponse. C’est simple, c’est notre façon de faire.’
Intégrer la communauté au cœur de l’expérience client
Le groupe public agit comme une vitrine de leur approche. ‘Ça permet de voir comment nous on travaille au quotidien avec nos nageurs qui font partie des programmes payants. Quand ils ont des questions, ils ont toujours une réponse.’ Cette transparence et cette réactivité démontrent la qualité de leur service et créent une congruence parfaite avec le soin apporté à leurs vidéos YouTube. ‘Quand ils arrivent sur le groupe Facebook, bah finalement c’est congruent.’ C’est une manière efficace de montrer la valeur qu’ils apportent et d’inciter les membres à vouloir aller plus loin avec les programmes payants, transformant ainsi la communauté en un puissant moteur de conversion.
FAQ : Développer son business en ligne
Comment concilier productivité et voyage en tant que nomade digital ?
La clé est de se structurer dès l’arrivée dans un nouveau lieu. Il faut rapidement trouver des repères pour travailler et manger, et s’accorder des jours fixes pour visiter afin de bien séparer le travail du loisir.
‘Avec Camille, on s’y est vite fait en fait, on s’est vraiment essayé de se structurer dans le sens où bah quand on arrivait dans une nouvelle ville, on passait quand même une majorité du temps à travailler. Par contre voilà, on on s’accordait toujours quelques jours de visite dans la semaine.’
Pourquoi le décalage horaire est-il un problème pour un business en ligne ?
Le décalage horaire devient un obstacle majeur lorsque le business repose sur des interactions en direct avec la communauté, comme les webinaires ou les sessions de coaching live. Animer un live à 4h du matin n’est pas une solution viable sur le long terme.
‘Les lives ici à Tallinn, on a plus une heure mais voilà, pour nous ça fait 21h30, en Asie, ça aurait fait 4h du matin. C’était un peu plus délicat de de pouvoir suivre comme ça. Donc on a dû faire des choix quand on a été en Asie, pas de webinaire pas de live.’
Comment travailler en couple sans nuire à sa relation ?
Il est essentiel de définir très précisément les rôles et les responsabilités de chacun pour éviter les conflits. Il faut également mettre en place des règles et des rituels clairs pour déconnecter du travail et préserver la vie privée.
‘Ce qui nous a le plus aidés, je pense, d’avoir bossé à deux, ça a été de définir très précisément qui fait quoi et quelles sont les responsabilités de chacun dans la boîte. Et puis de mettre en place des rituels dans la semaine où on coupe tout et on est ensemble et on n’est pas dans le boulot.’
Quelles sont les premières tâches à déléguer pour développer son business ?
Il est conseillé de commencer par déléguer les tâches qui ne sont pas dans sa ‘zone de génie’ ou qui sont particulièrement chronophages et peu agréables, comme le montage vidéo. Déléguer le marketing (copywriting) peut aussi avoir un retour sur investissement rapide.
‘Après 6 mois de de montage vidéo, j’ai rapidement compris que c’était pas mon ma zone de génie et que c’était particulièrement chiant pour moi de le faire. Donc j’ai arrêté.’
Peut-on arrêter de publier sur YouTube sans que son business s’effondre ?
Oui, une pause dans la création de contenu n’est pas forcément fatale, surtout si le modèle économique repose sur une liste email solide pour générer des ventes. Cependant, la croissance à long terme de l’audience peut être affectée.
‘Même si je suis pas actif en front-end sur la chaîne, ça a pas un impact direct. Je pense que c’est un impact de long terme sur le business qui est qu’on n’a pas fait rentrer autant de monde sur cette période, mais sur le court terme, je le ressens pas forcément.’
Comment gérer une gamme de plusieurs produits en ligne ?
La gestion d’une gamme de produits multiples repose sur une segmentation en amont (via des opt-in spécifiques) et un accompagnement humain (via une communauté) pour orienter les clients vers l’offre la plus adaptée à leur problème précis.
‘On a pas mal de d’optin finalement différents donc de de portes d’entrée sur les différents programmes et on va essayer de segmenter déjà en amont une première fois. Présenter un peu les programmes qui sont susceptibles de leur correspondre.’
Comment utiliser un groupe Facebook pour développer son entreprise ?
Un groupe Facebook peut servir de vitrine pour démontrer son expertise et la qualité de son accompagnement. Un questionnaire d’entrée permet de collecter des informations sur les besoins des prospects et de les orienter, créant un pont naturel vers les offres payantes.
‘Le groupe, c’est un peu la vitrine. Quand ils voient une de nos vidéos, ils voient le soin qu’on y met. Et quand ils arrivent sur le groupe Facebook, bah finalement c’est congruent, c’est-à-dire que bah on prend du soin à faire nos vidéos et on prend aussi du soin à répondre aux questions des nageurs.’
Comment évolue le rôle d’un entrepreneur quand son business grandit ?
L’entrepreneur passe progressivement d’un rôle d’exécutant (‘artisan’) qui crée le contenu et le produit, à un rôle de superviseur (‘manager’) qui organise, pilote une équipe et prend des décisions stratégiques.
‘Mon rôle, je le vois évoluer de moins en moins finalement, j’ai le sentiment d’être de moins en moins créateur de contenu et de plus en plus manager, tu vois. Je suis moins dans le côté artisan exécution et puis finalement un peu plus dans le côté supervision.’