Logo de l'épisode Devenir papa quand on est entrepreneur - avec Paul de Nomade Digital du podcast Marketing Mania - Conversations d'entrepreneurs

Devenir papa quand on est entrepreneur – avec Paul de Nomade Digital

Épisode diffusé le 3 août 2021 par Marketing Mania

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Pourquoi devenir parent ? Le grand questionnement de l’entrepreneur

Le podcast Nomade Digital a bien évolué. Comme le dit Stan, “on est passé de deux petits gars qui habitaient dans une chambre à 200 dollars à maintenant des papas, des pères de famille responsables.” Cette transformation, de jeunes entrepreneurs en quête de liberté à pères de famille, soulève une question fondamentale : pourquoi vouloir devenir parent ? Surtout quand on a construit sa vie en dehors des sentiers battus.

Pour des nomades digitaux, habitués à questionner les conventions, cette décision n’est pas anodine. Stan le résume bien : “on est un petit peu moins sujet au script traditionnel familial qu’une personne qui vit en France par exemple. Si tu décides de jamais te poser et que tu habites en Thaïlande et que tu fais du business en ligne, il y a personne qui va vraiment te regarder de travers.” Alors, qu’est-ce qui pousse à franchir ce pas ?

L’appel de la biologie et de la tribu

Même en vivant à l’autre bout du monde, on n’échappe pas à notre nature. Paul aborde cette raison fondamentale avec pragmatisme : “en tant qu’agent biologique, si en fait ta seule fonction, c’est ou tes seuls instincts sont de survivre et te reproduire.” Il reconnaît que c’est une vision peu spirituelle, mais c’est un moteur puissant qui sous-tend de nombreuses pressions sociales.

Cette impulsion biologique explique la réaction universellement positive à l’annonce d’une naissance. “Quand tu annonces que tu vas avoir un enfant, tout le monde est content pour toi,” remarque Paul. Il y voit un aspect presque tribal, une bonne nouvelle pour la communauté. Stan conclut avec justesse : “tu as beau être parti à l’autre bout du monde et être échappé à une partie de la pression sociale, finalement tu n’échappes pas à la biologie qui sous-tend cette pression sociale.”

L’importance de la famille : une leçon des aînés

Au-delà de la biologie, il y a une sagesse accumulée au fil des générations. Paul souligne un point crucial qui revient constamment dans les récits de fin de vie : l’importance de la famille. “Ce qui revient toujours en fait, c’est l’importance de la famille. Et moi, j’y crois beaucoup à écouter ce que les gens… toutes ces personnes regrettent de ne pas avoir passé plus de temps avec leur famille.”

Cette prise de conscience, c’est l’idée que construire une famille a un “ROI très positif pour ton bonheur et le sens que tu trouves à la vie.” Même des figures de succès comme Phil Knight, le fondateur de Nike, expriment ce regret. Dans son livre Shoe Dog, il confie que son seul regret est d’avoir passé trop peu de temps avec ses fils. C’est une leçon puissante : aucune réussite professionnelle ne remplace les liens familiaux.

La joie de voir grandir et de transmettre

Pour Stan, l’une des motivations les plus fascinantes est l’idée de pouvoir “élever une personne et pouvoir l’accompagner à partir de zéro et lui apprendre des trucs.” C’est la création d’une relation unique et la satisfaction de voir une progression constante. Il partage son émerveillement avec humour : “comme ils sont toujours quasiment toutes les semaines en train de dépasser leurs records, tous les jours tu es en train de dire ‘Waouh, elle a dit un nouveau mot. Waouh, elle a appris à faire un truc qu’elle pouvait pas faire avant’.”

Cette progression continue est incroyablement gratifiante. Le plus petit accomplissement devient un événement majeur. “Le jour où il va mettre ses chaussures et faire ses lacets, tu vas péter un câble. Pour toi c’est un truc d’accomplissement incroyable, tu vois, comme si ton meilleur ami avait escaladé l’Everest.” C’est cette joie quotidienne, ce sens profond qui transforme la vie. “Tu as passé tout ton temps à construire ton business mais dans ta vie, qu’est-ce que tu construis ? […] Là d’un coup tu as un truc vraiment significatif que tu construis aussi dans ta vie personnelle.”

Le paradoxe de l’entrepreneur nomade : liberté contre responsabilité

Le nomadisme digital est souvent synonyme de quête d’optionnalité maximale, de “prendre le moins de responsabilité possible et le moins de contraintes possible pour être le plus libre possible.” Avoir un enfant semble être l’antithèse de cet idéal. Pourtant, Stan et Paul ont tous les deux fait ce choix, un choix qui révèle une évolution dans leur vision de la vie.

L’horloge biologique : une décision de couple

Un facteur pragmatique entre en jeu : la timeline du couple. Paul explique que les hommes n’ont pas d’horloge biologique, mais leur partenaire, si. “Une fois que ta copine commence à approcher la trentaine, je pense qu’il faut en parler, il faut se mettre clair.” C’est une question de respect et d’honnêteté. Une fois que la décision est prise en commun, la question devient : “Pourquoi on attend ?”

Stan a vécu ce raisonnement : “Si tu te dis j’ai la bonne personne, j’ai les ressources financières, c’est un truc que j’ai envie de faire, est-ce qu’il y a ensuite des justifications de te dire j’ai envie de le faire mais dans 5 ans ?” Souvent, la réponse est non. Attendre pour attendre n’a pas de sens, car on ne sait jamais ce que l’avenir réserve. Mieux vaut le faire plus tôt pour profiter plus longtemps de son enfant.

De la quête de liberté à la recherche de sens

Le choix d’accepter les contraintes de la parentalité marque un tournant. Paul l’analyse ainsi : “au final les responsabilités ça a aussi l’avantage de donner du sens de façon globale.” La liberté totale, bien que séduisante, peut s’avérer vide. La responsabilité, en revanche, donne un but, une raison d’être. C’est une idée que partagent de nombreux penseurs, de Jordan Peterson à Jocko Willink : “responsibility gives meaning”.

Stan abonde dans ce sens, expliquant que le but de la vie n’est pas de maximiser un seul axe comme la liberté. “Tu as pas forcément envie d’être cette personne qui a hérité beaucoup d’argent et qui a juste rien à faire.” Il y a un besoin fondamental d’être utile, de construire quelque chose qui a du sens. Avoir un enfant devient alors une des constructions les plus significatives de sa vie personnelle, un projet irremplaçable.

La transmission : un héritage au-delà de l’ADN

La volonté de transmettre est un autre moteur puissant. Il y a la transmission biologique, mais aussi celle des savoirs, des valeurs, des passions. “Moi je suis impatient de regarder certains films, de lui raconter certains livres,” confie Paul. C’est l’opportunité de guider une personne, une influence unique et immense.

Il y a aussi une forme de “rédemption”, l’envie de faire mieux que ses propres parents sur certains aspects. “Tu vois ce que tes parents auraient pu faire mieux ou ont pas très bien fait de ton point de vue et tu te dis bah ça, je vais faire mieux.” C’est cette double facette de la transmission – partager ce qu’on a appris et corriger les erreurs du passé – qui rend la parentalité si riche.

Devenir parent : nos conseils pratiques pour les entrepreneurs

Au-delà des réflexions philosophiques, devenir parent implique des défis très concrets. Stan et Paul partagent leurs expériences et conseils pour naviguer les premiers mois.

Le conseil n°1 : faut-il recruter une nounou ?

Pour Paul, la réponse est un oui catégorique, surtout pour préserver le sommeil, qu’il considère comme une priorité absolue. “Si tu commences à perdre ton sommeil, généralement… tout part quoi.” Il met en garde contre l’orgueil ou l’idée sacrificielle de vouloir tout faire soi-même. “Les quelques cas que j’ai vus, généralement c’est trois semaines après, c’était à l’aide.”

Stan avoue avoir eu des blocages psychologiques au début. “Je me dis mais depuis quand est-ce que je suis devenu un bourgeois qui a des nounous pour s’occuper de ses gamins.” Mais il a changé d’avis en réalisant qu’historiquement, élever un enfant n’a jamais été l’affaire d’un couple seul. “Il faut un village pour élever un enfant. C’est jamais un couple seul qui s’occupe d’un enfant. C’est pas naturel.” Avoir de l’aide, que ce soit une nounou ou un membre de la famille, est donc essentiel pour le bien-être de tous.

Le lien père-enfant : un amour qui se construit

L’amour paternel n’est pas toujours un coup de foudre à la naissance. Paul partage son expérience honnêtement : “Moi j’ai pas eu du tout ça. Moi c’est à la naissance, c’était plutôt de l’anxiété.” Il n’a pas ressenti ce lien fulgurant souvent décrit. C’est en passant du temps avec son fils, en s’impliquant dans les soins quotidiens, que le lien s’est créé.

Il conseille donc aux futurs pères de ne pas s’inquiéter si ce sentiment n’est pas immédiat. “Il faut peut-être juste passer du temps au début avec lui et créer ce lien là.” Pour Stan, le sentiment dominant à la naissance était un “sens assez terrifiant de la fragilité de l’enfant,” un instinct protecteur très fort qui a évolué avec le temps vers une relation plus interactive.

Comment élever un enfant dans une famille bilingue ?

Pour les couples multilingues, la question de la langue est primordiale. Stan a fait ses recherches et recommande la méthode “OPOL” : One Parent, One Language. “C’est l’idée que toi tu lui parles que en français et ta femme lui parle que en anglais.”

L’objectif est que l’enfant associe une langue à une personne, ce qui facilite l’apprentissage et la distinction. Cela permet non seulement d’apprendre les mots, mais aussi les sons spécifiques à chaque langue, ce qui est crucial pour une prononciation parfaite. C’est un engagement à tenir, surtout pour la langue minoritaire, mais c’est le “gold standard” pour élever un enfant parfaitement bilingue.

Les avantages insoupçonnés de la parentalité pour un entrepreneur

Si la parentalité vient avec son lot de défis, elle apporte aussi des bénéfices profonds et parfois surprenants, qui peuvent même enrichir la vie d’un entrepreneur.

Une expérience incomparable et un amour unique

C’est un cliché, mais il est vrai. Paul confirme : “c’est vrai qu’il y a quelque chose d’incomparable en fait.” Il décrit le sourire de son fils comme quelque chose “que tu peux pas vraiment expliquer et qui est totalement unique.” C’est une forme d’amour plus forte, selon lui, que celle qu’on peut ressentir pour ses propres parents, un attachement inconditionnel qui donne un sens nouveau à la vie.

Un rappel constant au moment présent

La vie d’entrepreneur est souvent tournée vers le futur, la planification, l’anticipation. Un enfant, lui, est ancré dans le présent. “Je suis 95% du temps mon cerveau est dans le futur,” admet Paul. Avoir un enfant est un “rappel au présent” constant. Leur présence immédiate et le fait que chaque étape de leur développement est éphémère donnent une valeur immense à chaque instant. “Ils vont jamais revenir à 2 mois, ils vont jamais revenir à 6 mois,” ce qui rend chaque moment précieux.

Multiplier ses identités pour plus de résilience

C’est peut-être l’avantage le plus important pour un entrepreneur. “On est quand même très très défini par notre succès professionnel,” analyse Paul. C’est risqué, car en cas d’échec, c’est toute l’identité qui s’effondre. Devenir parent permet de “multiplier ses identités.”

Avoir une identité de père, de membre d’une famille, offre un ancrage solide. “Si tu as plus de succès professionnel, tu as plus d’identité quoi.” Cette diversification est une forme d’assurance pour la santé mentale. Stan ajoute que cela permet de relativiser les problèmes professionnels. Si la journée de travail a été mauvaise, mais que le temps en famille a été bon, la journée n’est pas un échec total. Cela permet de valoriser sa propre personne au-delà des performances professionnelles.

Une vision à long terme qui change tout

Avoir un enfant étend radicalement l’horizon temporel. “Tout d’un coup ta timeline sur laquelle tu prends des décisions et tu réfléchis, s’élargit largement,” explique Stan. Alors qu’il est difficile de se projeter soi-même à 15 ans, il est plus facile d’imaginer son enfant à cet âge. “La question de qu’est-ce que je vais faire dans 15 ans elle se pose.”

Cette nouvelle perspective influence aussi la manière de voir sa propre santé et ses propres risques. On devient plus prudent, on a envie de se préserver pour être là pour son enfant. Cela donne une raison supplémentaire de prendre soin de soi, physiquement et mentalement, pour être en forme sur le long terme.

Les inconvénients et les défis de la vie de papa entrepreneur

Si les avantages sont nombreux, il serait malhonnête de nier les difficultés. La vie de parent est aussi faite de contraintes et de sacrifices.

Moins de temps libre et la fin de certains fantasmes

L’inconvénient le plus évident est la réduction drastique du temps libre. Stan le constate : “j’ai beaucoup beaucoup réduit ma consommation annexe de médias genre tout ce qui était YouTube, séries et cetera.” C’est aussi la fin de certains fantasmes, comme le souligne Stan : “un jour je veux dire fuck et je vais partir genre dans un van aux États-Unis.” Avoir un enfant ferme définitivement certaines portes, même si elles n’étaient que des illusions.

Cette perte de temps peut être frustrante. “J’ai monté mon business pour avoir mon temps et en fait finalement aujourd’hui, j’ai quasiment aucun temps pour faire des trucs annexes,” avoue Stan. C’est le deuil d’une certaine spontanéité, un sentiment parfois immature mais bien réel de vouloir “faire ce que je veux et me coucher tard et bouffer des bonbons.”

L’anxiété et la pression financière : les nouveaux défis

La responsabilité d’une nouvelle vie amène inévitablement de l’anxiété. “Ça te donne une raison de plus de t’inquiéter,” dit Paul, qui avoue avoir eu peur d’un handicap grave. C’est une anxiété fondamentale car, contrairement à un business, “là, tu peux pas lâcher.”

L’aspect financier change également. Le filet de sécurité personnel n’est plus le même. “Tu peux plus te faire le trip pêcheur, van life avec 300 dollars par mois,” explique Paul. Le minimum vital augmente. Fini le temps où 400€ par mois suffisaient aux Philippines. Il faut désormais un revenu plus stable, ce qui peut augmenter la pression. Il est cependant crucial de ne pas tomber dans le piège de justifier un travail qu’on n’aime pas par des dépenses excessives pour son enfant, comme une école privée hors de prix.

FAQ : Devenir parent quand on est entrepreneur

Pourquoi est-ce si gratifiant de devenir parent ?

La gratification vient de la progression constante et visible de l’enfant. Chaque nouvelle compétence acquise, du simple fait de tenir un objet à prononcer un mot, est vécue comme un accomplissement majeur et une source de joie et de fierté quotidienne.

“Et en fait comme ils sont toujours quasiment toutes les semaines en train de dépasser leurs records, tous les jours tu es en train de dire ‘Waouh, elle a dit un nouveau mot. Waouh, elle a appris à faire un truc qu’elle pouvait pas faire avant tu vois.’ Et c’est ça qu’il y a un aspect progression que j’avais pas pensé en fait qui est assez gratifiant.” – Stan

Comment la parentalité change-t-elle la perception du temps et du futur ?

Devenir parent élargit radicalement l’horizon temporel. Au lieu de penser à quelques mois, on est obligé de se projeter sur 15 ou 20 ans. Cela donne une nouvelle perspective à long terme sur sa vie, sa carrière et sa santé.

“Tout d’un coup ta timeline sur laquelle tu prends des décisions et tu réfléchis, s’élargit largement. […] à partir du moment où tu as un enfant assez naturellement tu as une timeline de dans 15 ans, qu’est-ce que je ferais? De 18 ans minimum.” – Stan

Devenir parent signifie-t-il renoncer à sa liberté, surtout pour un nomade digital ?

Oui, cela implique de renoncer à une liberté totale et à l’optionnalité maximale. Cependant, ce sacrifice est échangé contre un profond sentiment de sens et de responsabilité, ce qui est perçu comme un compromis positif et une étape naturelle de la vie.

“Avoir un enfant, c’est un peu l’opposé quoi. C’est que ça forcément ça te limite, ça te contraint. Mais je pense c’est un peu un choix qu’on a fait… au final les responsabilités ça a aussi l’avantage de donner du sens de façon globale.” – Paul

Est-ce une bonne idée d’engager une nounou pour s’occuper de son enfant ?

Oui, c’est fortement recommandé. L’aide extérieure, que ce soit une nounou ou un membre de la famille, est cruciale pour préserver son sommeil et son équilibre mental. Historiquement, élever un enfant n’a jamais été la tâche d’un couple isolé.

“Si tu arrives à avoir quelqu’un qui peut couvrir une partie des nuits et que tu peux avoir un sommeil correct et tu arrives à maintenir ça, pour moi c’est une priorité absolue.” – Paul

Quel est le principal défi financier quand on devient parent ?

Le principal défi est que le revenu minimum requis pour vivre augmente. Le filet de sécurité financier personnel doit être réévalué à la hausse, car on ne peut plus se permettre de vivre avec quelques centaines d’euros par mois comme avant.

“Tu peux plus te faire le trip pêcheur, van life avec 300 dollars par mois. Tu peux plus aller à Bali et habiter dans une cabane quoi. C’est ça. […] Je pense que c’est important de se remettre à un un un truc, on dit lâche très bien, tu vois.” – Paul

Comment se crée le lien d’amour entre un père et son nouveau-né ?

Le lien d’amour n’est pas toujours instantané à la naissance. Pour beaucoup de pères, ce lien se construit progressivement en passant du temps avec le bébé et en s’impliquant activement dans les soins quotidiens, comme changer les couches.

“Moi ça s’est pas déclenché comme ça la naissance. Donc je dirais que notamment pour les pères, où je pense que ça peut être un peu moins évident, s’il y a ça se déclenche pas à la naissance comme ça, c’est pas non plus… il faut peut-être juste passer du temps au début avec lui et créer ce ce lien là quoi.” – Paul

Quels sont les avantages d’avoir un enfant plus jeune que la moyenne ?

Avoir un enfant plus jeune permet de profiter d’une meilleure forme physique et de plus d’énergie pour s’en occuper. Cela augmente également les chances de voir grandir ses petits-enfants et de partager plus de moments importants avec sa famille sur le long terme.

“C’est que tu as plus d’énergie, tu es en meilleure forme physique, tu as plus de chance de voir tes petits-enfants et ainsi de suite. Donc ça, le faire plus tôt, bah tu maximises sur le plan mais aussi tu te gardes en bonne santé, bah tu maximises ça aussi quoi.” – Paul

Comment gérer l’éducation d’un enfant dans un couple bilingue ?

La méthode la plus efficace est le “One Parent, One Language” (OPOL). Chaque parent ne parle que sa langue maternelle à l’enfant. Cela aide l’enfant à associer une langue à une personne et à distinguer clairement les deux systèmes linguistiques pour un apprentissage optimal.

“Le gold standard à ce niveau-là c’est OPOL, donc one parent one language. Donc c’est l’idée que toi tu lui parles que en français et ta femme lui parle que en anglais […] ça permet aussi à l’enfant de de séparer parce qu’il sait il peut pas comprendre le concept du français et de l’anglais mais il peut comprendre le concept de la langue de papa et la langue de maman.” – Stan


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