Logo de l'épisode Faut-il tout plaquer pour faire décoller son business ? - avec Emilio Abril du podcast Marketing Mania - Conversations d'entrepreneurs

Faut-il tout plaquer pour faire décoller son business ? – avec Emilio Abril

Épisode diffusé le 18 août 2020 par Marketing Mania

Écouter l'épisode :

Le grand saut : peut-on tout plaquer pour monter son business en ligne ?

L’histoire d’Emilio Abril, fondateur de deux chaînes YouTube à succès, est de celles qui inspirent. Comme il le raconte à Stan de Marketing Mania, son parcours est marqué par une décision radicale : partir en Asie avec presque rien en poche pour y construire son activité. C’est une expérience que peu de gens osent tenter, perçue comme un risque délirant. Pourtant, ce fut le catalyseur de son succès.

Partir en Asie avec 500 euros pour seule sécurité

Le déclic s’est produit à 21 ans, juste après avoir arrêté ses études. Emilio explique : \ »Je crois que j’avais 21 ans et je venais juste d’arrêter mes études. J’avais déjà fait un petit peu d’argent avec mon business mais pas grand-chose, juste quelques centaines d’euros.\ » Avec une somme dérisoire sur son compte, le défi était immense. \ »J’aime bien dire que je suis parti avec 500 balles, trois slips et ma caméra. Et je n’avais pas de billet retour.\ »

Cette approche, qu’il qualifie de \ »brûler ses navires\ », a été une source de motivation intense. Sans filet de sécurité, l’échec n’était pas une option. \ »Quand tu brûles tes navires, tu es beaucoup plus motivé, forcément tu n’as pas le choix en fait, donc tu passes à l’action de manière beaucoup plus régulière et franchement, tu prends les risques qu’il faut.\ » Même si le risque perçu était élevé, Emilio relativise : dans le pire des cas, il aurait pu compter sur le soutien de ses parents, rentrer, trouver un travail et réessayer plus tard. Le véritable risque était de ne pas essayer.

De la survie à l’équilibre financier en trois mois

Les débuts n’ont pas été faciles. Arrivé seul à Bangkok, une véritable \ »jungle urbaine\ », le stress financier était omniprésent. \ »Au départ, j’étais tellement stressé par l’argent que pour te dire, je mangeais des bananes que j’achetais dans la rue et du riz du 7-Eleven que je faisais cuire moi-même dans mon Airbnb tout pourri.\ » Cette période de survie a duré environ deux semaines, le temps de se stabiliser et de commencer à générer des revenus.

Comment a-t-il réussi à monter son business en ligne dans ces conditions ? Grâce à sa petite audience YouTube de 3000 abonnés, il a pu lancer des programmes de formation. Il a fallu environ deux à trois mois pour que ses revenus couvrent ses dépenses. Le tournant est venu d’un coup de chance, ou plutôt d’un bon référencement. \ »J’ai eu deux de ces vidéos de vente qui se sont bien référencées, je ne sais pas pourquoi, elles arrivaient à 20 000, 30 000, 40 000 vues et donc j’avais des ventes régulières comme ça qui venaient de ces vidéos-là.\ » C’est ce qui a amorcé la machine et lui a permis de vivre dignement de son activité.

L’impact psychologique d’un nouvel environnement

Pour Emilio, le fait de partir n’était pas une coïncidence. C’est le changement radical d’environnement qui a tout accéléré. Il est convaincu de l’importance de ce facteur pour trouver une motivation profonde.

Quitter un environnement négatif pour se réinventer

Avant son départ, Emilio vivait une période chaotique à Bordeaux. \ »Je vivais encore chez mes parents, […] mes parents commençaient à mettre un petit peu la pression parce que je venais d’arrêter mes études, ils avaient aucune confiance en mon truc.\ » Cet environnement familial et social était devenu toxique, marqué par une vie d’étudiant dissolue. \ »Je buvais énormément d’alcool, je sortais trois, quatre fois par semaine, […] j’ai eu vraiment une vie assez chaotique, j’avais pas confiance en moi également, j’étais très timide.\ »

Le départ pour l’Asie a agi comme un véritable \ »nouveau départ\ » psychologique. \ »Le fait de quitter cet environnement […] m’a vraiment permis de prendre un nouveau départ et de sortir de l’espèce d’ancrage psychologique négatif que j’avais.\ » Ce phénomène était si puissant qu’à son retour en France, les mauvaises habitudes et émotions revenaient, le poussant à repartir rapidement.

Peut-on changer d’environnement sans partir à l’autre bout du monde ?

Il n’est pas nécessaire de tout plaquer pour bénéficier de cet effet. Emilio suggère des versions plus légères. \ »C’est par exemple prendre un week-end dans un Airbnb, rien que le fait de changer d’appartement, même en restant dans la même ville, ça peut déjà créer un shift psychologique.\ »

Une autre astuce, inspirée du minimalisme, est de travailler sur son environnement immédiat. \ »Le fait d’être dans un environnement désordonné, c’est très compliqué de travailler. […] Dès qu’on se met à ranger son appartement, son bureau, bah tout d’un coup, on se met à avoir l’esprit plus clair.\ » Réorganiser son espace, désencombrer, ou même simplement déplacer des meubles peut suffire à défaire des ancrages psychologiques négatifs et à repartir sur de nouvelles bases.

Créer l’espace de travail idéal pour la productivité

Pour un créateur de contenu, l’environnement de travail est crucial, surtout quand on enregistre des vidéos ou des podcasts. La discussion entre Stan et Emilio révèle deux approches pour optimiser cet espace.

La séparation entre vie pro et vie perso

Stan insiste sur l’importance d’avoir un lieu dédié au travail, séparé de l’espace de vie. Au début de son aventure en Asie, il travaillait dans des cafés ou des espaces de coworking pour fuir une connexion internet médiocre et créer cette séparation. Emilio partage cette vision, surtout depuis qu’il est en couple. \ »C’est plus difficile de travailler quand il y a un autre être humain avec soi. […] Je suis quelqu’un de très introverti. Et dès qu’il y a un autre être humain dans mon champ de vision, en fait, c’est très difficile de rester concentré.\ »

La stratégie des deux Airbnb : un pour vivre, un pour travailler

Pour résoudre ce problème, Emilio a adopté une solution radicale mais efficace : \ »Je vais toujours louer deux Airbnb à la fois. Donc il y en a un qui va être là où je vais dormir […] et puis il y en a un autre, ça va être mon bureau en fait.\ » Cette stratégie lui offre un espace vide, dédié uniquement au travail, lui permettant de tourner ses vidéos et de se concentrer sans distraction. Il préfère même quand ce bureau est un peu éloigné, car cela crée une routine similaire à celle de se rendre au travail, forçant une discipline et des journées plus cadrées.

Stratégie YouTube : les secrets derrière deux chaînes à succès

YouTube a été le pilier de la carrière d’Emilio. Il a bâti non pas une, mais deux chaînes dépassant largement les 100 000 abonnés. Son parcours offre des leçons précieuses sur la stratégie de contenu.

Vidéo quotidienne vs contenu de fond : le débat de la fréquence

Emilio a commencé en publiant une vidéo par jour, une stratégie qui, selon lui, a été un véritable \ »effet de levier\ » au début. Cependant, il nuance : \ »YouTube quand j’ai commencé, ce n’est plus la même chose que YouTube aujourd’hui.\ » Il pense que cette approche peut encore fonctionner à condition d’avoir un angle et un positionnement très précis pour se démarquer.

Aujourd’hui, sa fréquence est beaucoup plus irrégulière. Il fonctionne à l’enthousiasme : \ »Il y a des moments où je suis à fond sur un sujet, […] je peux lancer trois, quatre vidéos par semaine sans souci, et puis ensuite pendant deux mois, je publie plus rien.\ » Stan abonde dans ce sens, expliquant sa propre stratégie qu’il nomme \ »le bazooka vs la mitraillette\ ». La mitraillette, ce sont de petites vidéos régulières. Le bazooka, ce sont de grosses vidéos-événements qui génèrent des pics de croissance. Pour lui, la régularité n’est pas aussi cruciale que ce que YouTube prétend. Ce qui compte, ce sont les \ »vidéos hit\ » qui tirent toute la chaîne vers le haut.

Gérer deux chaînes : pourquoi il a arrêté Vert Feuille

Emilio a créé une deuxième chaîne, Vert Feuille, dédiée à la santé et la nutrition. Au départ, c’était pour partager un intérêt personnel. La chaîne a rapidement décollé, montrant une énorme demande sur ce marché. Cependant, gérer deux chaînes s’est avéré être une charge de travail colossale. \ »Ça a été très difficile au niveau productivité, charge de travail, de tenir deux chaînes.\ »

Mais la raison principale de l’arrêt fut une perte de passion. \ »Je me suis rendu compte que je prenais plus tellement de plaisir dans cette thématique. […] Je continuais à publier du contenu parce qu’il y avait une demande, mais je faisais que combler une demande sans me poser de questions.\ » C’est une leçon essentielle : même face à un potentiel business énorme, le désalignement avec ses propres intérêts mène à l’épuisement.

Le personal branding : entre authenticité et personnage public

Dans un domaine concurrentiel comme le développement personnel, la personnalité du créateur est un facteur de différenciation majeur. Emilio a consciemment travaillé cet aspect pour en faire un avantage compétitif.

Comment développer son charisme face caméra ?

Loin d’être un talent inné, l’aisance à l’oral est une compétence qui se travaille. Emilio révèle sa méthode : \ »Je m’entraîne à parler tout seul dans ma salle de bain. […] Tu parles tout seul, tu t’entraînes à bien parler et tu te vois, tu as un feedback direct parce que tu te regardes dans les yeux.\ » Pendant des mois, il a consacré 30 minutes par jour à cet exercice, comme un boxeur s’entraînant sur un sac de frappe. Cette pratique délibérée lui a permis de développer son éloquence, le ton de sa voix et sa gestuelle, des éléments qui captivent l’audience bien au-delà du contenu informationnel.

La dissociation entre la personne et le personnage

Un conseil clé partagé par les deux créateurs est de ne pas confondre sa marque personnelle avec sa véritable identité. Stan explique : \ »Le personal branding, c’est faire une marque, mais cette marque est une personne. Et une marque, ça ne peut pas être tout. […] C’est de devenir un peu plus simple à comprendre.\ » Il s’agit de projeter un aspect de sa personnalité qui aide l’audience à atteindre ses objectifs.

Emilio vit cette dissociation comme une libération. \ »J’aime bien l’anonymat, en fait. […] Le fait de te dire sur ma chaîne YouTube, c’est juste une image, c’est pas moi, la personne que je suis dans la vie de tous les jours, je trouve ça assez libérateur.\ » Cela permet d’éviter la pression de l’authenticité à tout prix et de se protéger de la critique, un facteur majeur de dépression chez les créateurs.

Quel business model pour vendre des formations en ligne ?

Le choix du modèle économique est déterminant pour la pérennité d’un business de créateur. Emilio a expérimenté deux approches radicalement différentes et partage son retour d’expérience.

Le modèle des \ »petites formations\ » : une fausse bonne idée ?

Pendant un temps, Emilio a adopté le modèle popularisé par certains marketeurs : lancer une petite formation à bas prix toutes les deux semaines, couplé à un mailing quotidien. Si cette méthode est un excellent exercice pour apprendre le copywriting et la vente, elle l’a mené au bord du burn-out. \ »Tu crées ta formation, tu la vends, puis immédiatement après, il faut penser à créer la prochaine. […] J’avais un sentiment très désagréable parce que j’étais pas fier de ce que je vendais.\ » Cette course constante l’a éloigné de sa thématique principale, le développement personnel, pour le transformer en pur vendeur, une situation frustrante pour beaucoup de créateurs.

Le retour aux tunnels de vente : la stratégie la plus intelligente ?

Aujourd’hui, Emilio est revenu à un modèle basé sur des tunnels de vente automatisés pour ses programmes plus conséquents. Il considère cette approche comme \ »la stratégie la plus intelligente en terme de rapport effort-résultat\ ». Le principe est simple : \ »Tu fais le travail une fois, et si le travail est bien fait, ça va vendre. Et ensuite, tu peux te concentrer à fond sur le contenu.\ » Ce modèle lui permet de se focaliser sur ce qu’il aime faire – créer des vidéos – tout en assurant des revenus réguliers. Financièrement, cette stratégie s’avère plus rentable pour lui, même s’il vend des produits plus chers.

Construire un lifestyle business : faut-il forcément recruter ?

La culture entrepreneuriale pousse souvent à la croissance infinie, à la construction d’un \ »empire\ » et au recrutement d’une équipe. Emilio, lui, a choisi une voie différente, celle du \ »lifestyle business\ ».

Le choix radical de la liberté sur la croissance

Malgré le succès, Emilio travaille principalement seul, avec une assistante pour le support client. Il a essayé de déléguer le montage vidéo, mais sans succès. \ »J’arrive jamais à déléguer plus. […] Le montage, c’est pas quelque chose qui me déplaît tant que ça, j’apprécie en fait.\ » Il assume pleinement de ne pas avoir une ambition démesurée pour son business. \ »Je tiens trop à la liberté en fait, à la flexibilité. J’ai pas envie de devoir faire le manager.\ » Pour lui, la liberté prime sur l’argent. \ »Je préfère sacrifier des dizaines de milliers d’euros si c’est pour garder ma liberté.\ » C’est une vision rafraîchissante qui rappelle que le succès entrepreneurial peut prendre de multiples formes, et que la plus importante est celle qui correspond à ses valeurs personnelles.

En conclusion, le parcours d’Emilio Abril est une masterclass sur la manière de monter un business en ligne aligné avec soi-même. De la prise de risque initiale au choix d’un modèle économique durable, en passant par le développement de compétences clés, son expérience montre qu’il n’y a pas un seul chemin vers la réussite, mais une infinité de voies possibles, à condition de se connaître et de rester fidèle à ses propres aspirations.

Foire aux questions sur la création d’un business en ligne

Est-il risqué de partir à l’étranger pour monter son business en ligne ?

Réponse directe : Oui, c’est risqué, mais ce risque peut être un puissant moteur de motivation. En ‘brûlant ses navires’, on se force à passer à l’action de manière plus intense. Il est cependant crucial de relativiser le risque et d’envisager le pire scénario, qui est souvent moins dramatique qu’on ne l’imagine.

Citation de l’épisode : \ »Quand tu brûles tes navires, tu es beaucoup plus motivé, forcément tu as pas le choix en fait, donc tu passes à l’action de manière beaucoup plus régulière… même dans le pire des cas, qu’est-ce qui serait passé ? Probablement que mes parents auraient pu m’aider, je serais rentré, j’aurais trouvé un travail.\ »

Comment le changement d’environnement peut-il booster la productivité ?

Réponse directe : Changer d’environnement, même temporairement, permet de briser les ‘ancrages psychologiques négatifs’ liés à nos routines et à notre ancien ‘moi’. Un nouvel espace, même un simple Airbnb pour un week-end ou un bureau bien rangé, clarifie l’esprit et favorise un nouveau départ mental.

Citation de l’épisode : \ »Le fait de quitter cet environnement dans lequel j’avais eu cette vie-là… ça m’a vraiment permis psychologiquement de prendre un nouveau départ et de de sortir de l’espèce d’ancrage psychologique négatif que j’avais quand je me trouvais dans mon environnement à Bordeaux.\ »

Faut-il publier des vidéos tous les jours pour réussir sur YouTube ?

Réponse directe : Non, ce n’est pas une obligation. Si publier quotidiennement peut être un levier au début, la qualité et l’impact de chaque vidéo priment souvent. Une stratégie de ‘bazooka’ (une grosse vidéo marquante de temps en temps) peut être plus efficace pour la croissance qu’une stratégie de ‘mitraillette’ (beaucoup de petites vidéos régulières).

Citation de l’épisode : \ »Tu as deux stratégies, tu as soit le bazooka, soit la mitraillette. Donc le bazooka, c’est tu balances une grosse vidéo qui tape très fort… et puis tu as la mitraillette, c’est tu mitrailles avec des petites vidéos… chacun peut avoir du succès avec une de ces deux méthodes.\ »

Quelle est la meilleure stratégie pour vendre des formations en ligne ?

Réponse directe : Il n’y a pas de meilleure stratégie universelle, cela dépend de la personnalité du créateur. Le modèle des petites formations fréquentes peut générer du stress et un désalignement. Le modèle des tunnels de vente automatisés offre plus de liberté pour se concentrer sur la création de contenu de qualité.

Citation de l’épisode : \ »Avec un tunnel de vente, tu fais le travail une fois, et si le travail est bien fait, ça va vendre. Et ensuite, tu peux te concentrer à fond sur le contenu… c’est vraiment une stratégie qui me correspond beaucoup plus.\ »

Comment développer son aisance et son charisme en vidéo ?

Réponse directe : L’aisance à l’oral est une compétence qui se pratique délibérément. Un exercice efficace est de s’entraîner à parler seul face à un miroir pour avoir un retour visuel direct sur sa gestuelle, son regard et son expression, afin d’améliorer progressivement sa communication.

Citation de l’épisode : \ »Je m’entraîne à parler tout seul dans ma salle de bain… Tu parles tout seul, tu t’entraînes à bien parler et tu te vois, tu as un feedback direct parce que tu te regardes dans les yeux. […] J’ai passé pendant des mois, tous les jours, au moins 30 minutes à parler tout seul.\ »

Est-ce une bonne idée de gérer plusieurs chaînes YouTube en même temps ?

Réponse directe : Gérer plusieurs chaînes est extrêmement exigeant en termes de temps et d’énergie. De plus, cela peut mener à un épuisement créatif si l’une des thématiques ne vous passionne plus sur le long terme, même si elle est commercialement viable.

Citation de l’épisode : \ »Ça a été très difficile au niveau productivité, charge de travail, de tenir deux chaînes… je me suis rendu compte que c’était pas dans cette voie-là que je voulais aller et que ça servait à rien de se forcer si le truc m’intéressait plus que ça quoi.\ »

Doit-on obligatoirement recruter une équipe pour faire grandir son business ?

Réponse directe : Non, la croissance n’implique pas nécessairement de recruter. Il est tout à fait possible de construire un ‘lifestyle business’ très rentable en restant solopreneur ou avec une aide minimale. La priorité est d’aligner la structure de son entreprise avec ses valeurs personnelles, comme la liberté et la flexibilité.

Citation de l’épisode : \ »Je préfère rester seul dans mon business, pas m’entourer de d’une grosse équipe… Je tiens trop à la liberté en fait, à la flexibilité. J’ai pas envie de devoir faire le manager, c’est pas forcément quelque chose qui me plaît.\ »

Qu’est-ce qu’un ‘lifestyle business’ et est-ce un objectif viable ?

Réponse directe : Un ‘lifestyle business’ est une entreprise conçue pour soutenir un mode de vie particulier, en privilégiant des valeurs comme la liberté, la flexibilité et le plaisir plutôt que la croissance financière maximale. C’est un objectif tout à fait viable et épanouissant pour les entrepreneurs qui ne souhaitent pas construire un ’empire’.

Citation de l’épisode : \ »J’assume complètement le fait de d’avoir un peu un lifestyle business, de mettre en avant d’abord ma liberté. Je pense, pour moi en tout cas, dans mes valeurs, la liberté est beaucoup plus importante que l’argent.\ »


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