Stratégie YouTube : faut-il se spécialiser et peut-on allier sérieux et humour ?
La première question nous vient d’Alex, qui souhaite lancer une chaîne YouTube sur le développement personnel en parallèle de son activité de dropshipping. Il se demande s’il est intéressant de traiter des sujets différents sur une même chaîne ou s’il faut se spécialiser, et s’il est possible d’allier sérieux et humour sans perdre en crédibilité.
La spécialisation : indispensable pour vendre, optionnelle pour l’audience
La question de la spécialisation sur YouTube est cruciale, mais la réponse dépend entièrement de votre objectif final. Comme je l’explique souvent, « c’est important de se spécialiser sur YouTube si tu veux vendre derrière un produit ». Si votre but est de vendre des formations ou du coaching, alors oui, la spécialisation est non négociable.
Pourquoi ? À cause du concept de \ »problème dur\ » : un problème douloureux, urgent et reconnu. Les gens n’achètent des produits d’information que pour résoudre ce type de problème spécifique. Si votre chaîne aborde une multitude de sujets qui vous intéressent sur le moment, vous aurez « du mal à attirer des gens qui ont un problème dur spécifique pour pouvoir leur vendre ta formation sur ce problème spécifique ».
Cependant, si votre objectif n’est pas la vente directe mais plutôt de construire une audience, de partager une passion et de vous amuser, la réponse est différente. Sur YouTube, « est-ce que tu as besoin de nécessairement spécialiser une chaîne pour faire des vues et pour faire une chaîne qui t’amuse ? La réponse, c’est non ». L’important est d’avoir un format cohérent et une audience cible claire. Vos abonnés doivent savoir à quoi s’attendre.
Prenez l’exemple de Mister Beast, l’un des plus grands youtubeurs au monde. Il aborde de nombreux sujets, mais il segmente ses contenus par format sur différentes chaînes (chaîne principale, gaming, philanthropie, etc.). Cela permet de « séparer les formats pour que les gens sachent quand même à quoi s’attendre quand ils s’abonnent à une chaîne ». En fin de compte, ce qui fédère une audience autour d’un créateur, au-delà des sujets, c’est sa personnalité.
L’humour : un atout pour la personnalité, un risque pour la crédibilité
Cela nous amène directement à la deuxième question d’Alex sur l’humour. Peut-on être drôle et crédible à la fois ? Absolument. « Évidemment que la plupart des grosses chaînes YouTube qui font des dizaines de millions d’abonnés sont des chaînes avec un élément de divertissement, avec un élément humoristique ».
Cependant, il existe un vieil adage en marketing qui dit que « personne ne veut acheter chez un clown ». Si votre objectif principal est de vendre, un humour trop prononcé peut nuire à votre crédibilité. Il faut trouver un juste milieu. Des youtubeurs comme Matt D’Avella intègrent quelques touches d’humour dans un contenu majoritairement sérieux, et ça fonctionne très bien. Captain Sinbad va plus loin avec des sketchs qui ont fait décoller sa chaîne, tout en conservant une capacité à vendre.
À l’extrême, un créateur comme Vegetable Police pousse l’humour si loin que ses conseils nutritionnels deviennent difficiles à prendre au sérieux. C’est un exemple intéressant de ce qui se passe quand on va « à fond dans l’humour ». C’est un gars qui aurait du mal à vendre des formations derrière ce qu’il fait.
Pour résumer, Alex, la décision vous revient :
- Si vous voulez vendre des produits : spécialisez-vous sur un problème dur et utilisez l’humour avec parcimonie.
- Si vous voulez partager une passion et construire une audience : n’hésitez pas à aborder différents sujets et à laisser transparaître votre personnalité et votre humour. C’est ce qui liera les gens à vous.
Freelance ou entrepreneur : quelle voie choisir pour le nomadisme digital ?
Jonathan s’interroge sur la meilleure voie pour atteindre le style de vie de nomade digital tout en ayant un impact positif : se lancer comme freelance pour développer une compétence, ou démarrer directement un business en ligne en tant que web-entrepreneur.
Le besoin du marché : la clé de la réussite
Le point le plus important à comprendre est le concept de besoin du marché. Il ne s’agit pas de choisir ce que vous avez envie de faire, mais de trouver où se situe le besoin. Le principe est simple : « tu as envie de vendre aux gens ce qu’ils ont envie d’acheter ». Un freelance se positionne généralement sur des flux de trésorerie (cash-flows) déjà établis. Un consultant en Facebook Ads, un développeur web ou un designer répond à des besoins pour lesquels les clients ont déjà l’habitude de payer.
À l’inverse, un entrepreneur doit souvent « créer un nouveau cash-flow, créer une nouvelle dynamique ». Cela demande plus d’innovation et de positionnement pour se différencier. Un freelance peut réussir sans jamais avoir une idée révolutionnaire, alors qu’un entrepreneur qui vend un produit doit souvent faire quelque chose de mieux que la concurrence.
Les avantages du freelancing pour démarrer rapidement
Pour toutes ces raisons, le freelancing est généralement la voie la plus rapide et la plus fiable pour devenir nomade digital. L’un des grands avantages est le nombre de clients nécessaires. « Un freelance peut tourner avec un à dix clients maximum par mois ». C’est rarement le cas pour un produit.
Si votre objectif est de vivre le lifestyle du nomade digital le plus vite possible, « la réponse de quelle est la manière la plus fiable et la plus rapide d’y arriver, c’est effectivement d’être freelance ». Le principal inconvénient, la limitation de la croissance par votre temps disponible, n’intervient que bien plus tard. Au début, le défi est le même pour tous : trouver des clients.
La discipline entrepreneuriale : un apprentissage accéléré
Commencer par le freelancing ou le coaching force à une confrontation rapide avec la réalité du marché. Beaucoup d’entrepreneurs débutants « peuvent très facilement vivre dans les nuages pendant des mois ou voire des années », perfectionnant un produit sans jamais le vendre. Ils ne se confrontent pas à la question essentielle : est-ce que quelqu’un est prêt à payer pour ça ?
Un freelance, lui, ne peut pas se cacher. Dès les premières semaines, il doit se demander : « est-ce que je peux aller appeler quelqu’un au téléphone et essayer de lui vendre mon produit ? ». Cette approche développe ce que j’appelle la « discipline entrepreneuriale » : l’art de confronter le plus rapidement possible son idée à la réalité du marché.
La transition de freelance à entrepreneur
Si vous avez déjà des compétences techniques (SEO, Facebook Ads, développement), devenir freelance est une évidence. Vous pouvez ensuite transitionner vers un modèle entrepreneurial en suivant la \ »méthode Google\ » : consacrer 80 % de votre temps à ce qui génère des revenus (le freelancing) et 20 % à des projets expérimentaux (création de contenu, développement d’un produit).
C’est exactement ce que j’ai fait : « J’ai commencé à passer environ 20 % de mon temps à créer du contenu et quand mon contenu a décollé, j’ai passé 20 % de mon temps à créer une formation ». Progressivement, le ratio s’est inversé. Le freelancing est donc une excellente première étape, mais si vous avez déjà cette discipline entrepreneuriale et que vous n’êtes pas pressé de générer des revenus, vous pouvez vous lancer directement dans l’entrepreneuriat.
Jeune entrepreneur : comment gagner en crédibilité et convaincre ses premiers clients ?
Omar, 19 ans et étudiant en e-business, souhaite monter une agence marketing. Il se demande comment se présenter avec légitimité face à des professionnels pour qu’ils se concentrent sur ses compétences plutôt que sur son âge, et comment créer l’urgence pour qu’ils lui donnent sa chance.
Jouer la carte du \ »jeune prodige\ »
Omar, il faut comprendre la carte que vous avez en main : celle du « jeune prodige ». Votre jeune âge peut être un élément polarisant, mais c’est une bonne chose. « Il y a des gens que ça va rebuter et il y a des gens que ça va attirer ». J’ai moi-même joué sur cet effet à mes débuts. À 22-23 ans, le fait d’avoir monté un business impressionne.
La stratégie est de cibler les bonnes personnes. Visez des boîtes dirigées par des entrepreneurs, pas des bureaucrates. Un entrepreneur « va plus se reconnaître en toi », il verra votre niaque et sera plus enclin à vous donner une chance ou à vous mentorer. Un employé dans une grande structure, lui, cherchera avant tout à éviter le risque.
Proposer des projets tests pour prouver sa valeur
Votre faiblesse est le manque d’expérience et d’historique. N’essayez pas de faire semblant. Votre force, c’est « la niaque, les idées, l’initiative ». Mettez cela en avant. Pour contourner le manque de légitimité, soyez prêt à « travailler pour pas cher ou gratuitement sur des projets tests, mais uniquement pour la bonne personne ».
Le critère est crucial : ne travaillez gratuitement que pour des gens qui ont les moyens de vous payer, mais qui ne veulent logiquement pas prendre de risque sur un profil non prouvé. Ciblez des entrepreneurs bien établis, bien connectés, qui peuvent vous recommander. Un projet test réussi peut mener à un contrat payant, puis à une recommandation, et c’est ainsi que vous bâtirez votre réputation.
Comment déléguer son travail ? Mon parcours de solopreneur à une équipe de 10 personnes
Cédric s’interroge sur mon organisation, l’évolution de mon temps de travail et la manière dont j’ai progressivement mis en place la délégation au sein de Marketing Mania.
Pour commencer, je travaille à peu près autant aujourd’hui qu’à mes débuts. Certes, l’équipe s’est agrandie, mais les projets aussi. Mon temps de travail effectif et très concentré se situe entre 6 et 8 heures par jour. Au-delà, pour des tâches créatives, le cerveau est « complètement cuit ».
Mes débuts : seul, puis les premiers freelances
J’ai commencé seul, sans budget. Mon tout premier freelance, un monteur de podcast en 2014, a été une mauvaise expérience. En 2015, j’ai recruté Gilles, un ingénieur son, et « on travaille toujours ensemble depuis 2015 ». C’est lui qui a monté tous mes podcasts. Ce fut ma première très bonne expérience de délégation.
En 2016, j’ai engagé un assistant pour les tâches répétitives (publication, mise en ligne). Ce n’est qu’en 2018 que j’ai franchi un cap majeur en recrutant mon premier employé à plein temps, un assistant opérationnel polyvalent.
Le passage à une équipe à plein temps
La croissance s’est ensuite accélérée :
- 2018 : Nous étions 2 à plein temps et 2 freelances.
- 2019 : Nous avons séparé les tâches opérationnelles et marketing en recrutant de nouvelles personnes.
- 2020 : L’équipe s’est encore agrandie pour le contenu et le lancement de SchoolMaker.
- 2021 : Au moment de l’enregistrement, nous étions 6 sur Marketing Mania et 7 sur SchoolMaker.
L’évolution est claire : j’ai progressé « d’une personne sur une tâche bien précise, à une personne sur des tâches plus polyvalentes, à une personne plein temps sur à peu près tout, à plusieurs personnes plein temps sur chaque tâche ».
Les leçons apprises sur la délégation
Cette expérience m’a appris plusieurs choses. Premièrement, « prendre des freelances en one-shot, ça vaut rarement le coup ». Les collaborations qui fonctionnent sont celles à long terme, avec des experts sur une compétence précise ou des employés à plein temps, que je privilégie de plus en plus.
Je n’aime pas les termes « sous-traitance » ou « externaliser ». Si une tâche est importante, elle ne doit pas être traitée comme une corvée à refiler. Elle doit être confiée à quelqu’un qui la fera très bien et l’améliorera. Il faut penser son business « comme une organisation, comme une équipe ».
L’évolution idéale de la délégation est la suivante :
- Commencer par tout faire seul.
- Déléguer des tâches.
- Déléguer des projets.
- Déléguer des décisions.
- Déléguer des business entiers.
L’objectif est de monter une véritable équipe de professionnels.
Où trouver un assistant compétent pour déléguer ses tâches ?
Alexandre cherche un assistant mais n’a pas assez de travail pour un plein temps. Voici les trois endroits où je conseille de chercher :
- Votre audience ou vos clients : C’est « généralement le meilleur endroit où trouver des gens qui comprennent ton business ». Si vous créez du contenu, vos meilleurs employés sont souvent parmi vos fans.
- Les groupes Facebook et LinkedIn d’entrepreneurs : C’est un bon vivier pour trouver des personnes avec la bonne mentalité, une force de proposition et l’envie d’apprendre à vos côtés dans une relation de mentorat.
- Les plateformes de freelances (Malt, Upwork) : C’est une option de dernier recours. La qualité y est très variable et il faudra probablement tester plusieurs personnes avant de trouver la bonne.
Comment déléguer la relation client quand on a une marque personnelle forte ?
Rémy a vu son business décoller suite au lancement de sa chaîne YouTube et se retrouve très sollicité. Il se demande comment déléguer la relation client lorsque tout repose sur son personal branding.
L’importance de recruter des personnes de qualité
La clé est de ne pas penser à la délégation comme à de la sous-traitance. Votre audience n’attend pas forcément une réponse de vous personnellement, mais elle attend une réponse de qualité. Si la réponse est médiocre, « tu te sens un peu trahi par cette personne, ce youtubeur avec qui tu as déjà une relation ».
L’objectif n’est pas de se débarrasser de la tâche, mais de recruter quelqu’un de focalisé qui pourra y consacrer plus de temps et d’attention que vous, et donc potentiellement faire un meilleur travail.
Investir du temps pour créer des procédures solides
Attendez-vous à « passer énormément de temps sur les premières semaines, peut-être les 6 à 8 premières semaines pour construire les procédures et les modèles de réponse ». Lorsque j’ai recruté mon premier employé, nous passions plusieurs heures par jour à revoir les emails. Chaque réponse que je donnais était transformée en procédure ou en modèle.
Au fil du temps, le taux d’autonomie a grimpé pour atteindre aujourd’hui plus de 99 %. Seuls un ou deux messages par semaine me sont remontés. Les réponses fournies par mon équipe sont meilleures que celles que je pourrais produire seul aujourd’hui, faute de temps.
Garder le contact avec son audience malgré la délégation
Déléguer ne veut pas dire se couper de sa communauté. Il est crucial de « trouver un moyen de garder le contact avec son audience ». Pour moi, ce sont les consultations hebdomadaires avec mes clients, qui me permettent de comprendre leurs défis et leurs besoins.
Vous pouvez aussi simplement continuer à lire les emails et les commentaires, même si vous ne répondez plus. Cela permet de « consommer beaucoup plus d’informations ». Je lis de nombreux emails que mon équipe me fait remonter pour comprendre les objections et améliorer mes contenus. L’important est que la personne que vous recrutez ne vous pose jamais deux fois la même question. Une fois qu’une solution est trouvée, elle doit être documentée et intégrée dans les process.
Questions fréquentes sur la délégation et la stratégie de contenu
Faut-il absolument se spécialiser pour réussir sur YouTube ?
Non, ce n’est pas obligatoire pour faire des vues et construire une audience. Cependant, la spécialisation devient essentielle si votre objectif est de vendre un produit (formation, coaching), car cela permet de cibler des personnes ayant un problème spécifique et urgent à résoudre.
« C’est important de se spécialiser sur YouTube si tu veux vendre derrière un produit. […] Sur YouTube, est-ce que tu as besoin de nécessairement de spécialiser une chaîne pour faire des vues […] ? La réponse, c’est non. »
Peut-on vendre des formations si on utilise beaucoup d’humour sur sa chaîne ?
Oui, mais avec prudence. L’humour aide à construire une communauté de fans, mais un excès peut nuire à votre crédibilité. Un vieil adage dit que \ »personne ne veut acheter chez un clown\ ». Il faut donc trouver un équilibre pour ne pas que l’humour empêche votre audience de prendre vos conseils au sérieux.
« Si tu veux faire du divertissement et si tu veux faire de la personnalité, […] l’humour est évidemment une très bonne manière de faire. […] Mais c’est un gars qui aurait du mal à vendre des formations derrière sur ce qu’il fait. »
Pour devenir nomade digital, vaut-il mieux commencer en freelance ou lancer son propre business ?
Le freelancing est généralement la voie la plus rapide et la plus fiable. Il permet de se positionner sur des besoins de marché déjà existants et nécessite moins de clients pour être rentable. C’est une excellente façon de développer une \ »discipline entrepreneuriale\ » avant de potentiellement lancer son propre produit.
« Si ton objectif, c’est de dire, je vais vivre le lifestyle du Nomade digital, la réponse de quelle est la manière la plus fiable et la plus rapide d’y arriver, c’est effectivement d’être freelance. »
Comment convaincre des clients quand on est jeune et sans expérience ?
Mettez en avant votre énergie et votre initiative en jouant la carte du \ »jeune prodige\ ». Ciblez d’autres entrepreneurs qui se reconnaîtront en vous et soyez prêt à réaliser des projets tests à bas prix ou gratuits pour des clients à fort potentiel afin de prouver vos compétences et de bâtir votre réputation.
« La carte que tu as, c’est le jeune prodige. […] Il faut être prêt à travailler pour pas cher ou gratuitement sur des projets tests, mais uniquement pour la bonne personne. »
À quel moment faut-il commencer à déléguer son travail ?
La délégation commence dès que vous pouvez échanger votre temps contre de l’argent de manière rentable, c’est-à-dire quand le taux horaire d’un assistant est inférieur au vôtre. On commence par déléguer des tâches simples et répétitives, puis des projets entiers, et enfin des pans complets du business.
« L’évolution que tu veux avoir, c’est de commencer par tout faire tout seul, ensuite tu peux commencer à déléguer des tâches. Mais où ça va commencer vraiment à devenir intéressant, c’est quand tu commences à déléguer des projets. »
Vaut-il mieux recruter des freelances ou des employés à plein temps ?
Les freelances sont utiles pour des compétences très spécifiques et des collaborations à long terme. Cependant, pour des rôles plus intégrés et polyvalents, les employés à plein temps sont souvent préférables car ils sont plus impliqués dans les projets et la vision de l’entreprise.
« C’était uniquement des gens qui étaient un freelance de long terme […] ou des gens à plein temps, et j’ai de plus en plus tendance à privilégier les gens à plein temps. »
Où peut-on trouver un bon assistant pour son business en ligne ?
Les trois meilleurs endroits sont, par ordre de préférence : votre propre audience ou vos clients, les groupes d’entrepreneurs sur les réseaux sociaux comme Facebook et LinkedIn, et en dernier recours, les plateformes de freelancing généralistes comme Malt ou Upwork.
« Le premier, c’est ton audience ou tes clients, c’est généralement le meilleur endroit où trouver des gens qui comprennent ton business. »
Comment déléguer le service client sans nuire à sa marque personnelle ?
La clé est de recruter une personne de grande qualité et d’investir massivement dans sa formation initiale en créant des procédures détaillées. L’objectif n’est pas de se débarrasser de la tâche, mais de s’assurer qu’elle soit mieux faite que si vous la faisiez vous-même, tout en gardant un canal de contact direct avec votre audience.
« Il faut trouver une personne qui va pouvoir y passer plus de temps. […] Il faut t’attendre à passer énormément de temps sur les premières semaines […] pour construire les procédures et les modèles de réponse. »
Est-ce une bonne idée de travailler gratuitement au début de sa carrière ?
Oui, mais à des conditions très strictes. Il faut travailler gratuitement uniquement sur des projets tests pour des clients qui ont les moyens de vous payer par la suite, mais qui sont réticents à prendre un risque. Ne travaillez jamais gratuitement pour des clients qui n’ont simplement pas de budget.
« Tu veux pas travailler gratuitement pour des gens parce que eux ils n’ont pas le budget de te payer. Il faut que tu travailles pour des gens qui ont le budget de te payer, mais qui […] ne veulent pas prendre le risque sur quelqu’un qui n’a pas été prouvé. »
Comment garder le contact avec son audience quand on ne gère plus soi-même les emails ?
Il faut mettre en place des canaux spécifiques pour rester à l’écoute. Cela peut être des sessions de questions-réponses, des consultations, ou simplement prendre le temps de lire les emails et les commentaires sans forcément y répondre soi-même. L’important est de continuer à \ »consommer\ » les retours de l’audience.
« Si tu veux déléguer la relation client, c’est important de trouver un moyen de garder le contact avec ton audience. […] Moi, mon principal canal […] c’est de faire mes consultations. »